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Jours tranquilles à Paris
14 décembre 2019

Helmut Newton

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13 décembre 2019

Ren Hang

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10 décembre 2019

Iris Brosch (photographe)

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8 décembre 2019

Jeune, noire, avant-gardiste, une nouvelle génération de photographes en pleine lumière

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Œuvrant au carrefour de l’art et de la mode, s’amusant à déjouer les stéréotypes, ces artistes américains, éthiopiens, nigérians ou britanniques sont courtisés par les magazines, galeries et musées du monde entier. Leurs univers sont exposés à New York et réunis dans « The New Black Vanguard ».

Robe blanche et couronne de fleurs fraîches sur la tête, Beyoncé, assise de profil, fixe bien droit l’objectif. La photo de la pop star, publiée à la « une » du numéro de septembre 2018 du Vogue US, soit le plus important de l’année pour ce magazine de mode à la réputation ­ internationale, est signée Tyler Mitchell. « Immédiatement virale, elle a créé la surprise, se souvient le critique d’art américain Antwaun Sargent, 31 ans, collaborateur du New York Times et du New Yorker. Tout à coup, les gens ont compris que Mitchell était le premier photographe noir à signer une couverture de Vogue en cent vingt-cinq ans d’existence du magazine. Comment était-ce possible qu’aucun Noir auparavant n’en ait eu l’opportunité ? »

Aussi, lorsque, à la même époque, la galerie new-yorkaise Aperture a proposé à Antwaun Sargent d’écrire un livre, a-t-il saisi cette carte blanche pour mettre en lumière ce qu’il baptise « la nouvelle avant-garde noire ». Un mouvement composé par quinze photographes sélectionnés par ses soins, dont Mitchell est à ce jour l’un des plus exposés. « J’écris sur l’art depuis une dizaine d’années et j’ai vu monter ces nouveaux photogra­phes noirs qui travaillent dans le monde entier, toujours au croisement de l’art et de la mode, raconte Sargent. Une mouvance inédite qui a su atteindre le grand public et se faire une place dans les magazines comme dans les musées. »

« Ils sont bien placés pour savoir que, pendant si longtemps, les jeunes lectrices noires des magazines devaient s’identifier à Shirley Temple ! Eux proposent, au contraire, un nouvel imaginaire, divers, inclusif. » Antwaun Sargent, critique d’art

Son beau livre, accompagné par une exposition qui se tient à New York jusqu’au 18 janvier, rassemble les ­travaux de photographes nés aux États-Unis, au Royaume-Uni, en Suisse, en Éthiopie, au Nigeria ou en Afrique du Sud. Publiés par des titres tels que The Wall Street Journal, Vogue, Vice, Garage, i-D, Interview, Wonderland, 10 Men ou M Le magazine du Monde, ces artistes ont en partage la jeunesse (la plupart sont nés dans les années 1990), un goût pour les couleurs vives acidulées qui frappent la rétine, une façon de détourner les stéréotypes de genre, une absence de mépris pour la pop culture et le ­travail de commande… Et la volonté, consciemment, de prendre en photo principalement des mannequins noirs.

Mais leurs clichés n’en demeurent pas moins très personnels, sans cohérence commune ni forcément de sentiment d’appartenance à un même groupe. Leur force ? « Convoquer de nouveaux modèles identificatoires, applaudit Antwaun Sargent. Eux ont su tôt dans leur carrière varier les modèles qu’ils shootaient : connus ou anonymes, blancs, noirs, masculins, féminins… Ils sont bien placés pour savoir que, pendant si longtemps, les jeunes lectrices noires des magazines devaient s’identifier à Shirley Temple ! Eux proposent, au contraire, un nouvel imaginaire, divers, inclusif. »

Un univers qui, au fil du temps, a su séduire rédacteurs en chef, galeristes ou directeurs de musée, qui laissent aujourd’hui à cette jeune garde de plus en plus d’espace pour montrer leurs productions. Au départ, nuance cependant Sargent, c’est en investissant les réseaux sociaux, et particulièrement Instagram, que ces photographes ont su gagner en visibilité. « Les magazines et les musées ne se sont pas réveillés un matin en se disant : “Oh ! nous devons désormais inclure des gens que nous avons passé des décennies à exclure.” Ces institutions ont plutôt compris qu’elles devaient se réinventer pour survivre et continuer de parler à tous. Or, mettre en lumière ces photographes leur permet de rester connectées au monde, pas de façon cynique mais purement pragmatique. » Une manière de se régénérer en faisant advenir une nouvelle génération, derrière la caméra, devant l’objectif et entre les mains des lecteurs.

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6 décembre 2019

Mode : Le Calendrier Pirelli 2020 revisite la légende de « Roméo et Juliette »

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Un casting cinq étoiles pour un calendrier mêlant mode, théâtre et cinéma… La nouvelle édition du célèbre almanach, capturée par le photographe Paolo Roversi, est un véritable objet d’art.

« Oh Roméo ! Roméo ! Pourquoi es-tu Roméo ? » se lamente Juliette dans la célèbre scène du balcon tirée du Roméo et Juliette de Shakespeare. Pas de Roméo à l’horizon dans l’édition 2020 du Calendrier Pirelli, présenté le 3 décembre au cœur du Théâtre Philharmonique de Vérone. Intitulée À la recherche de Juliette, la nouvelle édition du célèbre almanach, réalisée cette année par Paolo Roversi, revisite ainsi le drame intemporel du dramaturge anglais. Avec ce calendrier, qui s’accompagne pour la première fois d’un court-métrage de 18 minutes, le photographe italien part à la recherche « de la Juliette qui sommeille en toutes les femmes ». « J’étais à la recherche d’une âme pure, pleine d’innocence associant force, beauté, tendresse et courage », explique Roversi dans le communiqué de presse. Une âme pure incarnée ici par dix femmes, actrices, chanteuses ou artistes : Claire Foy, Mia Goth, Chris Lee, Indya Moore, Rosalía, Stella Roversi, Yara Shahidi, Kristen Stewart et Emma Watson.

Inspiré d’un livret d’opéra, l’une des passions de Paolo Roversi, le Calendrier Pirelli 2020 se compose de 132 pages, où se mêlent les clichés du photographe et des extraits de la pièce de Shakespeare. Une jolie façon de combiner photographie, théâtre, mode et cinéma au sein d’un bel objet unique en son genre.

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4 décembre 2019

Olivier Ciappa

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3 décembre 2019

Nawanaka

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2 décembre 2019

Le Turk (photographe)

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2 décembre 2019

Sabine Pigalle

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2 décembre 2019

Yan Morvan : BKK Aller sans retour

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Il est 3h54 du matin. Je n’arrive pas à dormir. Hier j’ai reçu un mail de JJ Naudet le fondateur de L’Oeil de la Photographie : «  Bangkok , tes images , ton texte ? ». Il y tient. Il était le seul à m’avoir publié en août 1980 dans Photo, à mon retour de Thailande. Près de quarante ans maintenant. Je m’étais enfui de Paris. Pigiste au Figaro Magazine, l’hebdomadaire fondé par Robert Hersant pour appuyer Giscard dans sa croisade contre le socialisme, François Lochon alors le nouveau patron de Gamma m’avait abordé dans les couloirs du journal : «  Rejoins nous, tu verras, tu vivras l’aventure… ».  Je l’avais cru. Les Vietnamiens avaient envahi le Cambodge et chassé les Khmers Rouges qui exterminaient leur opposants. Quelques jours après mon arrivée dans les camps de réfugiés de la frontière Thai, les Russes envahissaient l’Afghanistan… L’actualité s’était déplacée. J’allais rester à Bangkok, six mois. Un espion chinois m’avait prévenu : « Tu resteras dans Bangkok, le fourreau brûlant de l’Asie ».

Base arrière des Marines pendant la guerre du Vietnam la Thailande était devenu le bordel des GI’s revenant du front, et leur magasin de dope bon marché. En 1980 les anciens Marines étaient les gérants des bar de Patpong, le Pigalle de la cité. Les nouveaux clients étaient surtout constitués des Australiens et des Allemands qui venaient profiter de la chair bon marché.

Je tentais de faire ce livre depuis nombre d’années. Il faisait un peu peur aux éditeurs. Trop social, pas assez voyeur, une clientèle à séduire indéfinie, pour qui les problèmes de « l’autre » ne comptent pas. Il a fallu la volonté d’un directeur artistique enthousiaste, Loïc Vincent, et la volonté d’un jeune éditeur entreprenant, Bertrand Brillois, pour enfin publier, témoignage du déclin de l’Occident dont la faute, l’esclavage sexuel, est à mettre à charge aussi bien chez «  Le mâle blanc dominant » que de la corruption et le cynisme des pouvoirs indigènes.

Il est 4h21, maintenant. Il est temps de retourner se coucher

YM.

« BKK » – Photographies et texte de Yan Morvan

Éditions NOEVE

Format : 200 x 265 mm

Nombre de pages : 176 pages

Nombre de photographies : 110 photos

Prix : 44€ TTC (Edition Standard), 195€ (Edition Collector A & B)

Langues : Français & Anglais

Date de parution : 7 Novembre 2019

ISBN: 978-2-490676-11-8 (Edition Standard)

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