L'éditeur Marie Claire (Marie Claire, Cosmopolitan, Avantages,..) va lancer dans les prochains mois un hebdomadaire féminin haut de gamme "mode people", a indiqué le groupe jeudi, confirmant une information du Figaro. (Source : AFP)
Le fondateur du site www.commeaucinema.com,
en association avec Stan Médias, lance un nouveau mensuel gratuit dédié au
cinéma. "Comme au cinéma, Le Mag"
sera distribué le 1er mercredi de chaque mois à plus de 300.000 exemplaires
dans 12 grandes villes françaises. Sur 48 pages en couleurs, il
traitera de l'actualité cinématographique, des séries, des jeux vidéos, des
bandes originales de films, des livres, de la musique, des produits dérivés...
Le marché de la presse est en crise et les annonceurs publicitaires
semblent frileux. Cela n'empêche pas le
groupe Condé Nast de lancer un nouveau
magazine, baptisé Love. Dévolu à "la mode et la célébrité", la revue
est dirigée par Katie Grand, figure de la mode britannique et ancienne
collaboratrice de Dazed & Confused, The Face et Pop. Biannuel, Love se veut
"pointu et très haut de gamme". La couverture du premier numéro met
en scène la chanteuse du groupe The Gossip, Beth Ditto, posant nue. Avant même le
lancement officiel du 19 février, plusieurs images ont filtré sur Internet,
comme cette photographie du mannequin Agyness Deyn imitant la reine, la top-model Iris Strubegger portant une perruque violette ou encore Iggy Pop (voir photos). Le numéro est consacré
aux "icônes" et on y trouve des sujets sur Kate Moss, Eva Mendes,
Courtney Love, Sofia Coppola ou encore Angelica Huston.
Slate.fr, la version française du site américain culte,
ouvrira aujourd’hui à 14 h. Un lancement « sans fanfare ni trompettes », souligne
le cofondateur Eric Leser « nous serons en ligne, demain, voilà tout ». Le tour
de table devrait être bouclé de manière imminente. Et le lancement officiel interviendra
ultérieurement.
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Ancien rédacteur en chef de 20minutes.fr, Johan Hufnagel est
l'un des fondateurs de Slate.fr, la version française du site d'analyse et de
commentaires américain Slate, qui se lance mardi. Il explique au figaro.fr
comment il compte s'imposer dans le paysage des médias internet
Slate, l'une des success-stories du web américain, arrive en
France. Lancé en 1996 avec l'aide de Microsoft par un ancien journaliste du
New-York Times, ce site de commentaires et d'analyse au ton ironique et mordant
a été racheté depuis par le Washington Post. Jean-Marie Colombani, l'ancien
directeur du Monde, aidé de personnalités comme Jacques Attali ou le
chroniqueur économique Eric Le Boucher, lancent mardi la version francophone de
Slate, slate.fr. Johan Hufnagel, ancien rédacteur en chef de 20minutes.fr et de
Marianne.fr, explique le positionnement de ce nouveau venu dans le monde de
l'internet francophone.
Que trouvera-t-on sur slate.fr ?
En résumé, ce sera ne sera pas un site qui prêche la bonne
parole, mais un site particulier, ouvert aux lecteurs et pas seulement aux
journalistes. Après, il y a une équipe qui comprend beaucoup d'anciens du
Monde, mais aussi des acteurs du web, comme Giuseppe di Martino, directeur
juridique de Dailymotion, qui nous fait une chronique, ou encore Nicolas
Vanbreemersch, alias Versac (animateur durant des années du blog
versac.net).Nous voulons dupliquer le modèle de Slate.com, d'un journalisme à
la fois distancié, ironique et pointu . On traitera évidemment de politique et
d'économie, avec des signatures comme Jacques Attali ou Eric Le Boucher, mais
aussi de culture et d'internet, avec des sujets originaux, par exemple le
succès français du site copainsdavant, qui est proche de l'audience de Facebook
chez nous.
Rue89, Mediapart, Bakchich... les «pure players», les sites
d'information non adossés à un média papier ou audiovisuel, se sont multipliés
depuis deux ans. Comment vous positionnerez-vous dans cet univers ?
Slate ressemble effectivement un peu à Rue89 ou Mediapart,
mais pas tout à fait : Rue89 est plus positionné sur l'information «brute»,
tandis que Mediapart, site payant, n'a pas le même modèle économique que le
nôtre. Nous allons en tous cas chercher à donner un ton plus décalé à
l'actualité avec notamment beaucoup de chroniques. Mais nous partageons avec
ces deux sites la volonté de faire participer les internautes.
Le modèle économique de Slate.fr est basé sur la gratuité. N'est-ce
pas un peu dangereux, à l'heure où la publicité tend à baisser partout ?
C'est vrai, la publicité chute, mais les «pure players» seront
moins affectés, à mon avis. Si l'on enlève les fondateurs du site, il n'y a
pour l'instant que trois salariés. On compte recruter pour arriver à une
dizaine de postes à la fin de l'année, mais nous n'aurons pas la lourdeur
structurelle d'autres sites plus importants. De plus, nous avons une autre
source de revenu, puisque nous allons vendre des contenus à Orange. Quant à nos
objectifs, il sont de 700.000 visiteurs uniques à la fin de l'année.
La maquette du site que vous avez montré en version «beta»
reste assez austère. Allez-vous proposer des contenus vidéo ou des photos ?
Notre priorité, pour le moment, c'est de trouver notre
audience, notre rythme. Nous n'avons pas vu la nécessité de sortir une version
graphiquement très «léchée». Pour l'instant, nous nous lançons, mais
rapidement, nous devrions conclure un accord avec l'agence Magnum pour proposer
des photos, comme sur Slate.com. Quant à la vidéo, l'offre est en cours de
finalisation. On devrait rapidement proposer des productions originales.
Slate.fr est-il la «tête de pont» d'une série de
déclinaisons du site américain en Europe ?
Oui, en quelque sorte. Le Washington Post comme Slate.com
veulent tester ce modèle et sont curieux de savoir s'il peut marcher ailleurs
qu'aux Etats-Unis. Mais nous voulons d'abord réussir Slate.fr avant de nous
lancer dans d'autres déclinaisons européennes.
Un semblant de polémique a éclaté avant le lancement,
lorsqu'un blog américain a avancé que slate.fr était destiné à contrer Rue89 ou
Mediapart en termes politiques, qu'il était proche de Nicolas Sarkozy...
C'est une polémique ridicule, qui n'a d'ailleurs pas pris.
Slate est un journal indépendant. D'ailleurs, la «une» de notre version Beta
est un papier sur la grogne des universitaires, qui ne va pas dans le sens de
Valérie Pécresse. Quant à notre partenariat avec Orange, il ne nous empêchera
pas de le critiquer si besoin. D'ailleurs, nous sommes loin d'être les seuls à
vendre des contenus à cet opérateur.
Les quotidiens nationaux ne paraîtront pas ce matin en
raison du mouvement de grève interprofessionnel de jeudi, mais la plupart des
quotidiens régionaux ne devraient pas connaître de perturbations, a-t-on appris
de sources concordantes.
Libération, La Croix, L'Humanité, Les Echos, La Tribune,
L'Equipe, Le Parisien, Aujourd'hui en France, Le Figaro ont confirmé à l'AFP
qu'ils ne paraîtront pas vendredi.L'édition du Monde datée de vendredi n'est
pas parue en raison du mouvement de grève. En revanche, l'édition datée de
samedi devrait paraître normalement, a-t-on appris auprès du journal. En
revanche en province, la plupart des quotidiens régionaux devraient paraître
normalement, à l'instar de Ouest-France, Le Télégramme, La Nouvelle République du Centre Ouest, La Provence, L'Est Républicain, La Dépêche du Midi, Midi
Libre, L'Indépendant, Centre-Presse, Sud Ouest...