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Jours tranquilles à Paris
10 décembre 2006

Mignonne, allons voir.....

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Photo JS.

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9 décembre 2006

Les mineurs non accompagnés interdits d'accès au Carrefour de Rosny-2

DISCRIMINATION : UNE DÉCISION JUGÉE " ILLÉGALE "

Après les cours, le mercredi, le samedi, quand ils s'ennuient, Youris Benhedaych, 15 ans, et Najim Hazid, 16 ans, cheveux gominés, tee-shirt à capuche, baskets, ont un point de ralliement : Rosny-2, un temple du commerce de100 000 m2 situé à Rosny-sous-Bois (Seine-Saint-denis). Un lieu " chaud ", à deux pas du RER, à 10 minutes du lycée, où ils blaguent à l'abri des escalators, " se font beau " et " voient des filles ".Officiellement, rien ne l'interdit. Mais au supermarché Carrefour, tout au bout de la galerie, ils sont " priés de rester dehors ", comme les cigarettes, les chiens et les patins à roulettes. Les enfants mineurs non accompagnés sont désormais persona non grata dans ce magasin, comme l'a révélé Le Parisien du 7 décembre.La direction nationale des hypermarchés Carrefour affirme qu'elle n'était pas " au courant " de ces mesures. Son porte-parole a indiqué que le groupe " désapprouvait " ces dispositions et " souhaitait qu'elles soient levées ". Le directeur du magasin de Rosny-sous-Bois était injoignable les 7 et 8 décembre. Selon le porte-parole du groupe, ce dernier aurait mis en oeuvre cette nouvelle réglementation " dans l'urgence ", à cause des " comportements agressifs de jeunes vis-à-vis de la clientèle et du personnel ". Un " principe de sécurité " que " d'autres magasins " appliqueraient, se défend-on. Une pratique " illégale ", selon Me Eric Moutet, avocat à Paris. Dans un communiqué rendu public, jeudi 7, la Ligue des droits de l'homme a dénoncé ces pratiques.A Rosny-2, clients et employés disent découvrir la nouvelle réglementation, comme Nadine Menini, 46 ans, hôtesse d'accueil depuis quinze ans aux cabines d'essayage. Du coup, elle ne " voit pas trop la différence ". " Les gamins cherchent la merde de toute façon ", lâche-t-elle. " Je trouve ça gros ", remarque, de son côté, Laubna Zouiten, 28 ans, mère au foyer. Elle est là pour ses courses hebdomadaires, accompagnée de ses deux enfants en bas âge, de 2 et 4 ans. " Tous les mineurs ne sont pas des délinquants ", estime-t-elle.Agées de 14 ans, Leïla T., Laëticia K. et Nikita S. ont réussi à rentrer discrètement. Comme beaucoup d'adolescentes, leur mère les envoient seules faire les provisions pour la famille. " Des fois ça passe, des fois non ", précisent-elles en choeur. " Mais Carrefour, c'est quand même pas une boîte de nuit ", s'agacent-elles." Ce n'est pas juste ", note Najim Hazid. Mais à la différence des filles, lui ne s'indigne qu'à moitié de cette nouvelle réglementation. " Dès que les vigiles sont occupés on rentre comme si de rien n'était, explique-t-il. Sinon, on passe par-dessus les barrières des caisses fermées. " Un jeu qui a son Graal, tout en haut, au troisième étage du supermarché, flanqué entre le rayon CD et celui des téléphones portables : deux consoles de jeux en démonstration sur lesquelles ils jouent pendant des heures.Dans la galerie, certains commerçants ne cachent pas qu'ils aimeraient parfois " les voir jouer ailleurs ". Stéphanie Deupy, 29 ans, responsable de la boutique Go Sport est plus compréhensive. Elle se contente de demander aux jeunes de ne pas rentrer en groupe et de retirer leur capuche. " C'est malheureux, mais en même temps, il y en a beaucoup pour qui c'est la seule sortie possible ", note-elle. A la gare RER le ticket aller-retour pour Paris coûte presque 5 euros.

Elise Vincent

20 novembre 2006

Même les jouets des enfants !

Lorsque j'ai lu cette brêve, ce matin, dans le journal "20 minutes", j'ai immédiatement pensé à la pyramide de chaussures d'HANDICAP INTERNATIONAL. Je vous renvoie à mon post du samedi 30 septembre.

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Journée internationale des droits de l'enfant.

Aujourd'hui, anniversaire de la signature de la convention internationale des droits de l'enfant, ratifié le 20 novembre 1989 par 191 pays. Objectif : favoriser la prise de conscience des injustices perpétrées contre les enfants. Des millions d'enfants sont privés d'éducation, de soins, de nourriture ou encore d'eau potable.

Selon l'Unicef, plus de 245 millions d'enfants âgés entre 5 à 17 ans travaillent souvent dans des conditions intolérables. Tout aussi alarmant, le nombre d'enfants tués dans des conflits armés au cours de la dernière décennie, s'élèverait à près de 2 millions. Des droits de l'enfant bafoués, malgré la convention internationale des droits de l'enfant de l'ONU signée en 1989. Comme chaque année, c'est le 20 novembre que l'on célèbre ce texte historique appelant au respect et à la protection des plus petits partout dans le monde. Au cours de cette journée mondiale des droits de l'enfant de nombreux événements sont organisées partout en France et notamment dans les écoles afin de leur expliquer leurs prérogatives.

19 novembre 2006

Femmes révélées selon Patrick Wecksteen

17 octobre 2006

Journée mondiale du refus de la misère - Ce soir à Paris

http://www.oct17.org/site/sommaire.php3?id_rubrique=1

La Journée mondiale du refus de la misère, pourquoi? Pour rappeler que la misère persiste, en France et dans le monde, qu'elle constitue une violation des droits humains fondamentaux et un gâchis social et économique considérable. Pour donner un écho à la voix des plus pauvres, et inciter à agir.

Dans le monde, des initiatives et manifestations vont avoir lieu en ce sens.

En France, elles prennent place dans une période de débats en vue des échéances électorales de 2007. Or, dire stop à l'exclusion et au gâchis humain, c'est vouloir un projet de société qui place l'homme au centre.

Le 17 octobre 2006 marquera le début d'une grande mobilisation en ce sens: de nombreuses associations, nationales, locales, comme internationales, se mettent ensemble pour appeler à plus de justice et de fraternité.

Elles représentent de nombreux citoyens qui refusent une société évoluant vers plus d'injustice et d'exclusion. Elles se réunissent pour appeler les pouvoirs publics et les futur(e)s candidat(e)s aux élections à des projets ambitieux, et appellent l'ensemble des citoyens à agir là où ils sont.

- Amnesty International France, le Secours Catholique,

la coalition Action Mondiale

Contre la Pauvreté et A TD Quart Monde France lanceront à Paris le 17 octobre un appel public commun évoquant les reculs des années passées et proposant une mobilisation au-delà des seules actions d'urgence.

- Pour donner des idées d'action, ATD Quart Monde France édite à 1 500 000 exemplaires un nouveau numéro gratuit du journal "Résistances", en partenariat avec Amnesty International et le Secours Catholique. Un cahier central consacré aux échéances électorales lance un appel aux candidats.

Il s'agit de faire entendre tous ceux qui veulent une société faisant une place digne à chacun.

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Reportage photographique : JS. Ce soir vers 18h00 Place du Trocadéro - Paris

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7 octobre 2006

Liberté de la Presse bafouée

Une journaliste d'opposition abattue à Moscou

REUTERS : Samedi 7 octobre 2006 - 17:15

MOSCOU (Reuters) - Anna Politkovskaïa, mère de deux enfants, avait dénoncé à plusieurs reprises les violations des droits de l'homme dont se rendaient coupables les forces russes en Tchétchénie.Elle avait même été arrêtée en raison de ses articles et s'était plainte de recevoir des menaces.Selon l'agence de presse Interfax, c'est un voisin qui a découvert son corps dans l'ascenseur de son immeuble samedi à 17h10. Les policiers ont retrouvé dans l'ascenseur un pistolet et quatre douilles, ajoute l'agence.Politkovskaïa, qui travaillait pour la Novaïa Gazeta un journal d'opposition, avait notamment joué un rôle d'intermédiaire lors de la prise d'otages par des rebelles tchétchènes dans un théâtre de Moscou en 2002. Deux ans plus tard, lors de la tragique prise d'otages dans une école de Beslan, elle avait voulu se rendre sur place mais avait dû être hospitalisée pour empoisonnement après avoir bu une tasse de thé dans l'avion. "C'était l'une des rares journalistes indépendantes en Russie et elle s'était fait un nom. Elle voyageait souvent en Tchétchénie et avait publié un livre", a déclaré à Paris Jean-François Julliard, de Reporters sans frontières (RSF). "La Russie est un pays violent, et violent aussi pour les journalistes. Tous les ans, des journalistes sont tués en Russie et à Moscou", a-t-il ajouté. Le 9 juillet 2004, le journaliste américain Paul Klebnikov, responsable de l'édition russe du magazine Forbes, avait été assassiné à Moscou. Il avait été tué de quatre balles alors qu'il quittait son bureau. Ses assassins n'ont pas été retrouvés.

La journaliste Anna Politkovskaïa, qui travaillait notamment sur le dossier tchétchène et ne ménageait pas ses critiques envers la politique russe dans la province sécessionniste, a été tuée par balle à Moscou, rapportent les agences de presse russes.

25 septembre 2006

Le choc d'Histoire d'O

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Lire le texte en cliquant sur le lien ci-après : Histoire_O

24 septembre 2006

A quoi servent nos souvenirs ?

A quoi servent nos souvenirs

Quand le passé remonte à la surface, ce n’est jamais par hasard. Dans Ces souvenirs qui nous gouvernent, le psychothérapeute Patrick Estrade esquisse une théorie originale qui nous invite à tirer profit de notre mémoire. Parce que « nos bons souvenirs sont des réservoirs de bonheur ».

Il se définit lui-même comme un « interprète de souvenirs », comme d’autres interprètent les rêves. Le psychologue et psychothérapeute Patrick Estrade en a récolté plusieurs milliers, et les étudie depuis plus de vingt ans. Ils sont pour lui la marque indélébile de notre individualité, notre signature personnelle, la preuve que notre existence n’appartient à personne d’autre. Si les spécialistes de la mémoire sont très nombreux, rares sont ceux qui se sont penchés sur les souvenirs. Dans son dernier ouvrage, il amorce une passionnante théorie. Explications. 

Ils influencent notre destinée

« Nous sommes si habitués à regarder au loin que nous en oublions ce qui est proche de nous. Les souvenirs, cela semble tellement commun ! Ma pratique de psychothérapeute m’a conduit à les regarder de près et à constater qu’il y avait là une immense richesse peu exploitée. Nos souvenirs nous parlent, mais nous ne les écoutons pas, car nous ne savons pas comment les lire. Nous n’avons pas conscience de leur sens caché, ni de leur pouvoir sur nous. Ils sont notre référence historique. Ils révèlent comment nous abordons la vie, quelles sont nos peurs, les rapports que nous entretenons avec les autres, notre style de vie, nos talents. 

Les souvenirs sont notre fondement, le sol sur lequel nous marchons durant toute notre vie. Ils décident de nos choix et influencent notre destinée. C’est peu dire qu’ils nous gouvernent. Un homme, par exemple, vient me voir, car il est en perte de repères. Il me confie ses souvenirs de nombreux déménagements dans son enfance. En langage populaire, je dirais qu’il ne sait plus où il habite… Nos souvenirs nous permettent de nous orienter dans le monde. Ils nous servent de repères. Ils peuvent également constituer un frein à notre évolution, comme dans le cas de ce garçon que son père avait dénigré et qui, aujourd’hui, n’arrive pas à aller au bout de ses entreprises. » 

Ils sont notre baromètre émotionnel

« Nous nous rappelons de tel ou tel souvenir non pas parce que nous pensons au passé, mais bien parce que nous vivons ces mêmes émotions au présent. Il est donc intéressant d’examiner quel type de souvenirs nous allons chercher, car ils nous renseignent sur ce que nous ressentons ici et maintenant. Ils sont un baromètre de notre état psychologique intérieur. Un sentiment mélancolique réveillera un souvenir mélancolique ; un vécu d’insécurité, un souvenir insécurisant. Par exemple : une femme qui, dans sa vie actuelle, a la sensation de ne jamais avoir le choix, me parle incidemment du centre aéré où sa mère la forçait à aller. Nous avons tous des leitmotive comme “On ne me comprend pas” ou “Je ne fais jamais ce que je veux”, dont nous trouvons confirmation dans nos souvenirs. 

Un souvenir reste donc gravé en nous par la force des émotions qui l’accompagnent ainsi que par la manière dont nous avons pu ou non lui donner du sens. Tout ce que nous vivons, la plus légère impression ou la plus grande douleur, s’inscrit sur le disque de cire de notre mémoire, comme les microsillons d’autrefois. Une femme me raconte l’immense joie qu’elle a ressentie le jour où, en classe, alors qu’elle pensait sa mère en voyage, elle l’aperçoit par

la fenêtre. Voilà

une émotion qui s’est définitivement gravée en elle. » 

Ils sont toujours prêts à remonter

« Ceux qui disent ne pas avoir de souvenirs se trompent : les souvenirs oubliés ne sont pas des souvenirs perdus, ils sont quelque part en réserve dans notre cerveau. Ils ressemblent aux poissons : certains affleurent à la surface de l’eau et sont bien visibles, d’autres restent dans les profondeurs. Ils n’en sont pas moins là, prêts à remonter un jour ou l’autre. L’inconscient a un ascenseur très efficace. Il laisse seulement remonter les souvenirs dont nous avons besoin aujourd’hui pour évoluer et que nous sommes capables d’affronter. Je le vois chaque jour en thérapie lorsque, par exemple, une personne a manifestement subi un inceste et affirme ne pas s’en souvenir. Mais attention, ne forçons pas la porte des souvenirs. S’ils ne viennent pas, c’est que nous ne sommes pas prêts. » 

Ils viennent nous délivrer

« C’est une chose merveilleuse lorsque de nouveaux souvenirs émergent, comme des lettres qui seraient demeurées trop longtemps en poste restante. C’est le signe que, dans notre vie d’aujourd’hui, nous sommes devenus suffisamment mûrs pour être capables de les accueillir, comme dans le cas de cet homme qui conservait des souvenirs très négatifs à propos de son père. Le jour où il a rencontré sa nouvelle compagne, des souvenirs très positifs avec lui ont commencé à émerger. J’ai vu des patients les larmes aux yeux lorsque de nouveaux souvenirs commençaient à leur apparaître, comme au lever du soleil, quand le brouillard se lève et dévoile un nouveau paysage. C’est une vraie réappropriation de soi. 

Il est également important de verbaliser ses mauvais souvenirs ou de les déposer quelque part. Je demande parfois à mes patients de les écrire, puis de les glisser dans une enveloppe et de les enterrer dans un sanctuaire. Cela peut être mon cabinet. Si quelqu’un, quelque part, a vécu une souffrance sans jamais avoir pu l’exprimer, j’aimerais qu’il puisse s’en défaire. J’ai créé un blog ( souvenirs-souvenirs.blogspot.com ) dans cette intention. Les bons souvenirs, en revanche, il faut les faire mousser ! Ils nous emplissent et nous nourrissent, nous empêchent parfois même de dormir, puis ils se déposent, se sédimentent. Ce sont des réservoirs de bonheur. » 

Ils changent notre regard sur le passé

« Un souvenir ne survient jamais gratuitement. C’est une histoire inachevée. Il y a en nous un enfant jamais fini et qui demande à être transformé. Je parle dans mon livre d’un souvenir d’enfance survenu durant son écriture. J’adorais jouer avec un soldat de plomb, et je me souviens du sentiment de puissance et de conquête que cela me procurait, mais que je payais d’un grand sentiment de solitude. Ce livre m’a transformé, car ce nouveau souvenir me parlait du sentiment de puissance et de conquête que j’éprouvais en l’écrivant. Il m’a aussi fait prendre conscience de cette solitude. J’ai choisi cette fois de faire autrement que par le passé, notamment en renforçant mes relations sociales et amicales. 

Les souvenirs permettent d’éclairer le moment présent, de se réapproprier son histoire, de la poursuivre, d’étoffer sa personnalité. Aller à la recherche de ses souvenirs, c’est comme mettre en ordre sa maison. On enlève la poussière, on se débarrasse d’objets devenus inutiles et, parfois, on retrouve un objet de valeur perdu. Il y a des énergies cachées dans les souvenirs retrouvés. Il faut juste apprendre à les accueillir et à leur donner du sens. » 

Patrick Estrade, formé à l’Institut de psychologie analytique de Berlin, il est psychologue, psychothérapeute, écrivain et conférencier. Dans son dernier ouvrage, il nous fait prendre conscience page après page de la valeur de nos souvenirs, de leur profondeur, de leur sens. Son message : « Nos souvenirs nous parlent et nous ne les écoutons pas. »

« Ces souvenirs qui nous gouvernent » de Patrick Estrade, Robert Laffont, 288 p.,19 E. 

QU’EN FAIRE ?

Cultivez les bons.

Les bons souvenirs sont « le jardin de notre mémoire », explique Patrick Estrade, psychothérapeute. Dès lors, « comme une fleur qu’il est nécessaire d’arroser, il est indispensable de les revivifier. Pensez par exemple à organiser des dîners souvenirs entre amis, à renouer avec vos meilleurs copains d’enfance ou d’études, et prenez également le temps de mettre à jour vos albums photos ».

Déposez ceux qui font mal. Pour les souvenirs très douloureux, précise le psychothérapeute, « n’essayez surtout pas de vous en débarrasser en les refoulant ou en les enterrant, ce qui reviendrait à nier une partie de vous-même. Choisissez plutôt de les déposer. Ecrivez-les et demandez à un proche s’il veut bien en être le dépositaire ». 

Valérie Colin-Simard


22 septembre 2006

Ne l'appelez plus Emmanuelle

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