Didier Varrod, journaliste, homme de radio, auteur,
documentariste a croisé le chemin de Serge Gainsbourg en 1984, alors qu'il
faisait ses premiers pas dans la presse. Une rencontre de celles qu'il n'a
jamais oubliées, étant aussi témoin de sa dernière télévision sur France 3 dans
«Les grands», en décembre 1990. A l'aube des vingt ans de la disparition de
l'artiste, il cosigne avec le réalisateur Pascal Forneri, un documentaire
intime sur ce mythe de la chanson française qui avait l'art et la manière de créer
d'inoubliables titres, notamment pour ses muses.
Le romancier et scénariste américain de "Love
Story", et scénariste du dessin animé des Beatles "Yellow
Submarine", est mort hier (dimanche 17 janvier 2010) à Londres d'une crise cardiaque à 72 ans, a
annoncé sa famille. Erich Segal était atteint de la maladie de Parkinson. Il a été
inhumé mardi en présence de sa famille. Le film "Love Story" avait
connu un énorme succès en 1970 et remporté un Oscar.
Le premier film de Joann Sfar, Gainsbourg, vie héroïque,
sortira sur les écrans le 20 janvier. Les Parisiens ont déjà eu droit aux
affiches du film. On y voit le visage d'Eric Elmosnino, de profil, incarnation
troublante de réalisme de Gainsbarre, expulsant la fumée de sa cigarette qui
dessine des volutes blanches sur un fond noir. Une belle affiche.
Engagée dans la résistance française, Louise Desfontaines
est un agent français du SOE, un service secret de renseignement et de
sabotage.
Sa mission est d'exfiltrer un agent britannique géologue
capturé par les Allemands alors qu’il préparait le débarquement sur les plages
normandes. Pour le libérer avant qu'il ne parle, Louise doit constituer dans
l'urgence un commando de femmes. Elle choisit Suzy, danseuse de cabaret qui
sait charmer les hommes, puis Gaëlle, chimiste, spécialiste en explosifs et
enfin, Jeanne, prostituée, capable d’assassiner de sang froid.
Parachutées, elles sont aidées par Maria, résistante juive
italienne, opérateur radio.
La libération semble un succès, mais le géologue a révélé sa
mission au colonel Heindrich, qu'il faut maintenant arrêter. Failles et forces
du caractère de ces femmes vont alors se révéler.
Vernissage le 4 février 2010 – Exposition «Regards» du 4
février au 4 mars 2010
Avant d’être artiste, Costa Lefkochir est un homme engagé et
révolté, dont la conception de l’art renoue avec l’un de ses principes fondateurs qui a aujourd’hui
tendance à laisser la place aux règles du starsystème. En effet, sa pratique artistique est un regard acerbe porté
sur la société moderne, d’où sont absentes toutes préoccupations promotionnelles ou médiatiques. Loin d’être un artiste contemporain répondant aux tendances
actuelles, Costa Lefkochir a su développer une pratique artistique hors norme, dédiée à la dénonciation
de la décadence du monde actuel. Depuis quelques années, sa principale source d’inspiration lui
vient d’un continent tenu dans l’ombre, l’Afrique, à travers lequel il nous invite à prendre conscience de cette
polarisation Nord/Sud encore trop présente. Son projet Togo mis en place il y a une dizaine d’années avec
l’IRFAM, lui fournit la substance pour matérialiser les problématiques gangrenant cette terre, qui
ne lui sont pas propres mais sont universelles. Plaçant l’homme au centre de son œuvre, il s’interroge sur
le statut de l’enfant sacrifié, que l’on empêche d’être gage d’un avenir radieux. Les œuvres présentées à
l’occasion de cette exposition, tirées de sa série « Regards », sont le résultat de cette réflexion à la fois
acide et pacifique, marquée par une puissante spiritualité. Visages d’enfants aux regards durs, desquels
s’échappent une candeur ineffable que vient corrompre la société consumériste, symbolisé par un
traitement de l’image sensible et incisif. Ils interpellent le spectateur occidental trop peu confronté à
la réalité, représentée par une installation de bateaux en matériaux de récupération, boat people factices,
seule promesse d’une vie faite de possibles. Une poésie sombre sur un monde en souffrance anime les
oeuvres qui se dévoilent non sans heurts, mais dans une calme provocation. Dénonciation à la fois politique,
éthique et morale, révolte d’un artiste qui a su reprendre conscience de la force de l’art et du potentiel
des médiums dits traditionnels que sont la peinture et la sculpture. A la manière du célèbre groupe moscovite AES+F, Costa
Lefkochir met l’enfance au centre de son propos et de ses œuvres, pour parler des dérèglements de la
société toute entière. Mais loin de l’esthétique développée par ces derniers, telle qu’on l’attend
aujourd’hui de l’artiste contemporain, Lefkochir reflète la décadence du monde dans une démarche très intérieure,
presque méditative, qui s’exprime avec justesse dans une brutalité de l’oeuvre d’art plus lyrique et
philosophique. L’enfant coupable chez AES+F, reflet d’une société moderne criminelle, prend chez lui la forme de
l’enfant sacrifié, fantôme de cette société. Pour lui « dire ne sert à rien », il ne sert à rien de crier
à l‘extermination de l’Afrique, il faut avant tout la ressentir, la saisir dans l’homme, et c’est ce choc
émotionnel et essentiel que les oeuvres de Costa Lefkochir nous invite à éprouver.