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Jours tranquilles à Paris
allemagne
3 juin 2016

Génocide arménien. Le ton monte entre Ankara et Berlin

La Turquie a réagi avec colère, hier, à l'adoption, par les députés allemands, d'une résolution qui reconnaît le génocide arménien. Ankara a rappelé son ambassadeur à Berlin et menacé d'une riposte en pleine crise migratoire. Le Bundestag, la chambre basse du Parlement allemand, a voté la résolution à la quasi-unanimité des députés présents. Des personnes présentes dans le public (notre photo) ont alors brandi des panneaux sur lesquels on pouvait lire « Danke » (merci). La chancelière Angela Merkel a souligné, peu après le vote auquel elle n'a pas participé, que son gouvernement voulait favoriser « le dialogue entre l'Arménie et la Turquie » et que les trois millions de personnes d'origine turque vivant en Allemagne en « étaient et restaient » des citoyens à part entière. La France a été, en janvier 2001, le premier grand pays à reconnaître le génocide arménien.   

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13 janvier 2016

Berlin durcit l’accès de son territoire aux migrants

Les autorités allemandes ont durci les conditions d’entrée des migrants sur leur territoire. Certains migrants sont refoulés parce qu’ils ne disposent pas de papiers d’identité valables ; d’autres parce qu’ils cherchent à gagner la Suède et le Danemark qui ont mis en place des contrôles stricts à leurs propres frontières. Pour sa part, l’Autriche, pays vers lequel l’Allemagne renvoie de plus en plus de migrants, va prendre des mesures plus strictes à ses frontières pour refouler les « migrants économiques », afin de réduire le flux migratoire global, a déclaré le chancelier Werner Faymann, qui adopte là un ton plus dur envers les candidats à l’asile.

10 janvier 2016

Violences du Nouvel An à Cologne : le nombre de plaintes dépasse désormais les 500

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Photo ci-dessus : Milo Moiré manifestant à Cologne

Après les violences du Nouvel An à Cologne le nombre de plaintes est passé à 516, dont environ 40 % pour des faits d’agression sexuelle, a fait savoir la police dimanche 10 janvier. Dix-neuf personnes sont pour l’instant considérées comme suspectes, a poursuivi la police dans un communiqué.

Cette nuit-là, des dizaines d’hommes agissant en bandes s’en étaient pris à des femmes en plein centre-ville, au milieu d’une foule masculine estimée au total à un millier de personnes.

Des violences probablement planifiées selon le ministre de la justice allemand

Ces violences qui ont scandalisé l’Allemagne ont très vraisemblablement été coordonnées et planifiées, a estimé dimanche le ministre de la justice, Heiko Maas, dans une interview au quotidien Bild :

« Quand une telle horde se rassemble pour enfreindre la loi, cela paraît sous une forme ou une autre planifié. Personne ne me fera croire que cela n’a pas été coordonné ou préparé »

« Nous devons urgemment clarifier comment on a pu en arriver à de tels actes », a souligné le ministre. Quand bien même des demandeurs d’asile sont suspectés par la police, il a mis en garde contre les amalgames avec tous les réfugiés arrivant dans le pays.

« Il est hasardeux de faire un lien entre l’origine d’une personne et sa propension à enfreindre la loi », a-t-il dit car les statistiques montrent que les réfugiés « commettent en proportion autant de délits que les Allemands ».

La chancelière Angela Merkel durcit le ton

Samedi, la chancelière Angela Merkel s’est montrée très ferme face aux réfugiés qui auraient participé aux violences à Cologne.

« Si des réfugiés ont commis un délit », cela doit « avoir des conséquences, (…) cela veut dire que le droit [de séjour] doit s’arrêter s’il y a une peine de réclusion ou même avec sursis »

La direction du parti conservateur de la chancelière, la CDU (Christlich Demokratische Union Deutschlands – « l’Union démocrate-chrétienne d’Allemagne »), s’est accordée pour demander que la perte du droit d’asile en Allemagne soit plus systématique en cas de délit. Une position qui doit désormais être discutée avec l’autre grand parti présent dans la coalition gouvernementale à Berlin, le Parti social-démocrate d’Allemagne (SPD – Sozialdemokratische Partei Deutschlands).

Manifestations tendues à Cologne entre l’extrême droite et les forces de l’ordre

L'extrême droite allemande a tenté de tirer profit à Cologne de cet émoi, en manifestant, samedi 9 janvier, dans une atmosphère très tendue.

Au même moment samedi, l’extrême droite allemande a tenté de tirer profit à Cologne de cet émoi, en manifestant dans une atmosphère très tendue. « L’Allemagne a survécu à la guerre, à la peste et au choléra, mais survivra-t-elle à (Angela) Merkel ? », clamait une pancarte au milieu de la foule de partisans du mouvement Pegida des « Patriotes européens contre l’islamisation de l’Occident ».

Au bout de trois heures de rassemblement, la police, cible de jets de bouteille et de pétard, a finalement fait usage de canons à eau et de gaz lacrymogène. A quelques encablures de là, un millier de contre-manifestants s’étaient regroupés au cri de « Nazis dehors ! » et avec des pancartes affichant que « le fascisme n’est pas une opinion, c’est un crime » et que « les réfugiés sont les bienvenus »

En 2015, l’Allemagne a vu affluer 1,1 million de demandeurs d’asile, et les violences du Nouvel An à Cologne ont créé un choc dans le pays, faisant croître les critiques à l’égard de la politique d’ouverture aux demandeurs d’asile suivie depuis septembre par la chancelière.

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1 décembre 2014

À Berlin, des frigos en libre service pour lutter contre le gaspillage

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Une association berlinoise récolte les invendus des magasins et les entrepose dans des frigos en libre-service. Le gaspillage alimentaire reste un fléau de notre société occidentale.

Dix millions de tonnes. C’est la masse que représente en France le gaspillage alimentaire, particuliers et distributeurs compris. Outre-Rhin, pour lutter à sa manière contre ce gigantesque gâchis, l’association Lebensmittelretter (“les sauveurs de nourriture”), a mis en place un réseau de frigos urbains à Berlin afin de récupérer des aliments et de les proposer en accès libre. On les retrouve auprès de magasins soutenant l’initiative ou bien sur la voie publique, en libre service, 24/7, tout simplement. Comment ça marche ? Grâce au volontariat : 1 700 bénévoles berlinois de l’association parcourent les magasins à la recherche des denrées qui ne peuvent plus être vendues mais sont toujours consommables. Depuis 2012, on estime qu’ils ont pu sauver des tonnes de nourriture du gaspillage en les rangeant dans ces frigos populaires, pour offrir quelques ressources alimentaires à destination des plus pauvres.

“On ne sait jamais ce qu’on y trouvera”

Selon Lisa Fialik, bénévole interviewée par le Tagesspiegel, cette initiative séduit de nombreux citoyens, et même au-delà : “Les appareils sont remplis jusqu’à trois fois par jour par des Berlinois de tous âges, et même par des touristes.” Le quotidien allemand présentait l’initiative citoyenne fin octobre. On peut y déposer les aliments, mais aussi bien sûr les prendre. C’est donc une sorte de supermarché ouvert 24 heures sur 24 qui offre un effet de surprise : on ne sait jamais ce qu’on y trouvera. L’association Lebensmittelretter, forte de 1 700 bénévoles dévoués dans la capitale, s’enorgueillit aussi de 8 000 bénévoles à travers toute l’Allemagne. Mais ils peuvent aussi compter sur plus d’un millier de supermarchés partenaires dans tout le pays.

Empêcher le gaspillage, c’est économiser

Une chaîne de magasins bio, Bio Company, est la première à avoir soutenu l’initiative. Comme rapporté par Slate, son directeur rappelle qu’en plus de la catastrophe du gaspillage, économiser les invendus pour les offrir à cette association peut aussi être source de revenus. Cela a nécessité un peu de travail pour convaincre en interne, mais presque toutes les filiales de Bio Company à Berlin, Potsdam et Hambourg y participent désormais. Presque plus rien ne va désormais à la poubelle. Le fait que nous ayons besoin de beaucoup moins de place pour les containers et qu’en plus nous ayons moins de coûts est un effet secondaire bienvenu.

9 novembre 2013

L'Allemagne commémore le pogrom antijuif de la "Nuit de Cristal" il y a 75 ans

L'Allemagne commémore samedi et dimanche la "Nuit de Cristal", un pogrom contre les juifs organisé par le régime hitlérien, il y a 75 ans, qui révéla au monde sa violence antisémite. Dans la nuit du 9 au 10 novembre 1938, et toute la journée qui suivit, des commerces tenus par des juifs furent saccagés dans tout le pays, des synagogues incendiées et 30.000 hommes arrêtés puis déportés. Ces violences firent 90 morts parmi la population juive allemande. Les nazis firent passer cette explosion de violence pour une réaction spontanée à la mort du diplomate Ernst vom Rath, blessé par balle par Herschel Grynszpan, un étudiant juif de 17 ans qui voulait venger sa famille expulsée d'Allemagne. Mais les émeutes avaient en réalité été organisées par le régime hitlérien. Samedi dernier, dans un message vidéo hebdomadaire sur son site internet, la chancelière Angela Merkel a qualifié ces évènements de "pire moment de l'histoire allemande", même si l'Holocauste qui a suivi a été "un évènement encore plus dramatique". Elle a appelé les Allemands à "faire preuve de courage civique afin que ne soit tolérée aucune forme d'antisémitisme". "Voilà comment a commencé l'extermination" des juifs, rappelle le quotidien Südeutsche Zeitung dans le titre de son article. "Les Allemands étaient majoritairement opposés" à ces violences, affirme le quotidien munichois, "mais il n'y a eu aucune indignation collective. Et la politique des nazis a pu suivre son cours". L'Allemagne accueille actuellement la troisième communauté juive d'Europe --derrière la France et la Grande-Bretagne--, avec 200.000 personnes. Les juifs étaient 560.000 en Allemagne à l'arrivée au pouvoir de Hitler en 1933. Mais, en 1950, seuls 15.000 vivaient encore dans le pays. La communauté a connu un renouveau, après la chute du Mur de Berlin, l'Allemagne offrant la possibilité aux juifs des pays de l'ex-Union soviétique de s'installer chez elle. Dans un entretien à la presse, samedi, le président du Conseil central des juifs en Allemagne, Dieter Graumann (bien Graumann), a souhaité que ses concitoyens "participent sincèrement et avec émotion" à cette commémoration, relevant que ces anniversaires donnent lieu trop souvent à un "recueillement ritualisé". Prédécesseur de M. Graumann à ce poste, Charlotte Knobloch a également appelé l'Allemagne à ne pas oublier son histoire, si elle veut pouvoir être fière d'elle-même, dans une contribution publiée par le quotidien populaire Bild. "Les jeunes gens ont le droit d'être fiers de leur patrie. Mais avec des fondations reposant sur le savoir. J'en appelle à un patriotisme éclairé", a-t-elle écrit. Le président allemand Joachim Gauck doit se recueillir dans l'après-midi devant le mémorial de la synagogue d'Eberswalde, près de Berlin, brûlée le 9 novembre 1938. Dimanche, le ministre de l'Intérieur, Hans-Peter Friedrich, prononcera un discours dans une synagogue du centre de Berlin. Plus d'une centaine de magasins dans la capitale allemande ont aposé sur leurs vitrines un film plastique créant l'impression qu'elles sont brisées, pour rappeler celles des commerces juifs saccagés par les nazis. Les habitants de Berlin ont été appelés à nettoyer, à partir de la mi-journée, les quelque 5.000 petits pavés dorés gravés du nom de juifs et de leur date de déportation, qui sont insérés dans les trottoirs berlinois devant leur ancienne demeure. Dimanche, devant la Porte de Brandebourg, coeur touristique de Berlin, une installation multimédia où de jeunes gens présentent de petites vidéos contre le racisme et l'antisémitisme sera installée. Des témoins et rescapés de cette époque seront présents. Non loin de là, le centre de documentation "topographie de la terreur" a ouvert vendredi une exposition sur le sujet qui sera visible jusqu'au 2 mars 2014 Sur Twitter, le compte @9Nov38 raconte "en temps réel" --en allemand-- le déroulement de la Nuit de Cristal. Le 9 novembre marque d'autres moments importants de l'Histoire allemande, ce qui lui vaut le surnom de "jour du destin" (Schicksalstag). C'est notamment le jour anniversaire de la chute du Mur de Berlin (1989). Ce samedi marque aussi le 90e anniversaire du "Putsch de la brasserie" à Munich (1923), une tentative de prise de pouvoir par Adolf Hitler, qui échoua sans empêcher son ascension politique ultérieure. Ce 9 novembre correspond aussi au 85e anniversaire de la première République allemande, avec l'abdication de l'Empereur Guillaume II en 1918. Source : AFP

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19 mai 2013

FEMEN : Verrons-nous cela aussi pour la Fête des Mères en France (le 26 mai) ?

À l'occasion de la fête des mères en Allemagne, FEMEN Germany dénonce l'esclavagisme domestique dont elles sont victimes.

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19 mai 2013

La « Maison Barbie » fait polémique à Berlin - Les FEMEN interviennent...

18 mai 2013

La « Maison Barbie » fait polémique à Berlin - Les FEMEN interviennent...

Cliquez ICI

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Des militantes de l'association féministe ont manifesté jeudi à Berlin lors de l'inauguration d'une maison de Barbie baptisée "Dreamhouse Experience".

Haro sur la poupée. Des militantes de l'association Femen ont manifesté jeudi à Berlin lors de l'inauguration d'une maison de Barbie baptisée "Dreamhouse Experience", affirmant que la célèbre poupée entretenait le cliché de la femme objet. Moyennant finances, les clients de la maison se voient offrir la possibilité d'enfiler des vêtements de Barbie, de jouer dans sa cuisine ou de tapoter sur son piano rose. Une exposition est prévue le 25 août. Plusieurs militantes des Femen ont manifesté devant les locaux tout roses construits dans un quartier gris du centre de Berlin, certaines portant écrit sur la poitrine le slogan "La vie en plastique n'est pas fantastique".

"Nous protestons parce que Barbie ne pourrait pas survivre avec une telle physionomie. Elle est devenue un modèle pour de nombreuses fillettes et cela n'est pas sain", a dit l'une des manifestantes.     "On insiste trop sur le fait d'être toujours plus belle et cela met une pression affreuse sur les filles. Du coup, elles gâchent les capacités dont elles disposent pour être heureuses ou pour réussir à l'école", a-t-elle ajouté.  Une autre a procédé à un autodafé miniature, brûlant une poupée accrochée à un petit crucifix.

Dans l'après-midi, une autre manifestation, organisée par un collectif baptisé "Occupy Barbie-Dreamhouse", en référence au mouvement populaire new-yorkais "Occupy Wall Street", a réuni plusieurs dizaines de personnes. Le défilé, surveillé par la police, s'est déroulé sans incident.

8 avril 2013

FEMEN : elles accueillent Poutine en Allemagne...

Trois membres du groupe féministe Femen ont brièvement perturbé aujourdh'ui la visite du président russe Vladimir Poutine à la foire de Hanovre, provoquant la colère de la délégation du Kremlin. Les trois jeunes femmes se sont dévêtues jusqu'à la taille en traitant Vladimir Poutine de "dictateur" avant d'être prestement rhabillées et "escamotées" par des membres de la sécurité.

"C'est un acte de vandalisme qui, malheureusement se banalise dans le monde entier, dans toutes les grandes villes", a réagi Dmitri Peskov, porte-parole du Kremlin. "Il faut les punir." Le président russe a également été accueilli à son arrivée à la foire par des manifestants portant, pour certains, des uniformes rayés de prisonniers. "Stop à la terreur politique !", pouvait-on lire sur l'une de leurs banderoles.

La chancelière Angela Merkel, présente aux côtés de son hôte russe, a promis d'évoquer avec lui des "sujets controversés" à la suite notamment des critiques émises en Allemagne sur la répression des ONG en Russie et du soutien apporté par Moscou au président syrien Bachar al Assad.

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HANOVRE, 8 avril

Le président russe Vladimir Poutine a déclaré avoir apprécié l'irruption, seins nus, de militantes du mouvement féministe ukrainien Femen à la Foire de Hanovre, en Allemagne, mais a dit préférer discuter politique avec des interlocuteurs dûment vêtus.

"Quant à la manifestation, je l'ai bien aimée (…). Cela permet de mieux promouvoir la Foire de Hanovre. Mais il vaut mieux mener des discussions politiques quand on est habillé", a indiqué M.Poutine lors d'une conférence de presse conjointe avec la chancelière fédérale allemande Angela Merkel.

Quatre jeunes manifestantes ont franchi la barrière de sécurité à la Foire industrielle de Hanovre alors que M.Poutine, en visite de travail en Allemagne, et Mme Merkel se trouvaient sur le stand du constructeur automobile allemand Volkswagen. Les militantes se sont mises seins nus et ont commencé à scander des slogans obscènes en anglais.

FEMEN appelle la Russie à se dresser contre Poutine, à crier en choeur, d'une seule voix en représentant 150 millions "DICTATOR GO TO HELL"!

À BAS LES DICTATURES, À BAS L'HOMOPHOBIE, À BAS LES THÉOCRATIES!

Fuck Kreml, Fuck FSB, Fuck à l'Église Orthodoxe, et à tous les autres supporters de Poutine.

Telles sont les revendications des 4 Sextrémistes FEMEN qui ont aujourd'hui courageusement mené une attaque au cri de "FUCKING DICTATOR"!

FEMEN calls Russia to stand up against Poutine, and to scream with all 150 millions of voices "DICTATOR GO TO HELL"!

NO DICTATORSHIP, NO HOMOPHOBIA, NO THEOCRACIES !

Fuck Kreml, FSB, Russion Ortodox Church and other groups of supporters of Putin.

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Voir mes précédents billets sur les FEMEN

30 janvier 2013

30 janvier 1933 : un certain Adolf Hitler devient Chancelier du Reich...il y a 80 ans !

pre_231Hitler chancelier du Reich

Le Petit Parisien
31 janvier 1933.
Le 30 janvier 1933, le Président Hindenburg cède à la pression et accepte de nommer Adolf Hitler chancelier du Reich. Aussitôt en poste, ce dernier décide d'un gouvernement de coalition où les hitlériens tiennent la majorité des postes clés.
La plupart des journaux mesurent l'importance et la gravité de l'événement. Le Petit Parisien analyse la stratégie du leader nazi et s'interroge sur son avenir politique : « Hindenburg et Von Pappen croient certainement soumettre Hitler à une dangereuse épreuve ; ils espèrent qu'il échouera dans son essai de gouvernement et perdra sa popularité dans une chute irrémédiable […] Mais rien ne dit que leur calcul sera justifié par les événements […] Une fois intronisé, il sera bien difficile à détrôner car il n'est pas un politicien ordinaire qui s'appuie sur une poignée d'affiliés, mais un tribun qui dispose de plusieurs centaines de milliers de partisans armés et résolus.» « Cette fois la constitution de Weimar et le parlementarisme reçoivent le coup mortel », avertit Raymond Henry dans Le Figaro daté du même jour. Et de conclure : « Le cabinet Hitler, c'est une mèche à un tonneau de poudre ».
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Adolf Hitler (prononcé en allemand [ˈa.dɔlf ˈhɪt.lɐ] Prononciation du titre dans sa version originale Écouter), né le 20 avril 1889 à Braunau am Inn en Autriche (alors en Autriche-Hongrie) et mort par suicide le 30 avril 1945 à Berlin, est un dirigeant allemand, fondateur et figure centrale du nazisme, instaurateur de la dictature totalitaire désignée sous le nom de Troisième Reich (1933-1945). Porté à la tête de l’Allemagne par le Parti national-socialiste des travailleurs allemands (NSDAP) qu’il reprend en 1920, il devient chancelier du Reich le 30 janvier 1933, puis se fait plébisciter en 1934 comme président, titre qu’il délaisse pour celui de Führer (« guide »).

nazisme

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