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Jours tranquilles à Paris
centre pompidou
14 février 2019

Bientôt au Centre Pompidou

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8 janvier 2019

Centre Pompidou

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4 janvier 2019

Centre Pompidou - "Photographie, arme de classe"

27 décembre 2018

Le Cubisme

Le Centre Pompidou propose une traversée inédite et un panorama complet de l’un des mouvements fondateurs de l’histoire de l’art moderne : le cubisme (1907-1917).

Première exposition consacrée au cubisme en France depuis 1953, le projet trouve son originalité dans la volonté de renouveler et d’élargir à d’autres artistes la vision traditionnellement concentrée sur ses deux inventeurs, Georges Braque et Pablo Picasso. Ces pionniers, bientôt suivis par Fernand Léger et Juan Gris, réservaient leurs créations expérimentales et novatrices à la très confidentielle galerie d’un jeune marchand alors inconnu, Daniel-Henry Kahnweiler, quand des artistes tels Albert Gleizes, Jean Metzinger, Francis Picabia, Marcel Duchamp, Robert et Sonia Delaunay assuraient à l’époque la diffusion du mouvement auprès de la critique et du public en participant aux Salons parisiens. L’exposition met ainsi en valeur la richesse, l’inventivité et le foisonnement de ce mouvement qui ne se limite pas uniquement à la géométrisation des formes et au rejet de la représentation classique mais dont les recherches radicales et l’énergie créatrice de ses membres sont aux sources de l’art moderne.

Riche de 300 œuvres et de documents significatifs du rayonnement du cubisme, l'exposition est articulée chronologiquement en quatorze chapitres. S'en détachent des chefs-d’œuvre, comme le Portrait de Gertrude Stein (1906) ou Ambroise Vollard (1909) et Daniel-Henry Kahnweiler (1910) par Picasso ainsi que des ensembles de peintures et de sculptures jamais réunies. Le parcours de l'exposition vise à mettre en valeur l’évolution à rebondissements du cubisme en remontant aux sources primitivistes et à la fascination des cubistes pour Gauguin et Cézanne. Le parcours reflète la progression formelle du mouvement, d’une première étape cézannienne - illustrée par la présence de l’exceptionnelle nature morte de Picasso Pains et compotier sur une table (1909) - vers une transcription analytique hermétique (1910-1912) puis transformée en version plus synthétique (1913-1917), qui marque ainsi le retour de la représentation et de la couleur.

Grâce à des prêts prestigieux du Kunstmuseum de Bâle, du Musée national Picasso et du Museum of Modern Art de New York, la part la plus révolutionnaire du cubisme - l’invention des papiers collés, des collages et des constructions de Braque, Picasso, Gris et Henri Laurens -, est superbement représentée par des grandes icônes de l’art du XXème siècle, telles la Nature morte à la chaise cannée de Picasso (1912) ou sa Guitare en tôle et fils de fer (1914). D’autres aspects illustrent l’importance et le prestige de la constellation cubiste : ses liens avec le milieu littéraire sont retracés dans une salle dédiée aux critiques et aux poètes, incarnés par les portraits les plus marquants de Max Jacob ou d’Apollinaire réalisés par le Douanier Rousseau et Marie Laurencin, les éditions Kahnweiler de livres cubistes ou la collaboration entre les Delaunay et Blaise Cendrars autour de La Prose du Transsibérien en 1913.

La tragédie de la Grande Guerre (1914-1918) qui mobilise ou exile les artistes et leurs soutiens est retracée par des œuvres des artistes présents au front (Raymond Duchamp–Villon, Fernand Léger) ou qui sont restés à l’arrière, parce qu’ils étaient étrangers (Pablo Picasso, Cartes à jouer, verres, bouteille de rhum, « Vive la France »,1914-1915). Ces œuvres témoignent de l’inévitable stérilisation du mouvement frappé par l’histoire. La fin du parcours de l'exposition présente à la fois la renaissance des rescapés comme Georges Braque (La Musicienne, 1917-1918) et l’impact exercé parle cubisme sur ses contemporains (Henri Matisse), ses héritiers abstraits (Piet Mondrian, Kasimir Malevitch) ou contestataires (Marcel Duchamp), tous tributaires de la révolution cubiste.

Grâce à un parcours qui éclaire pour le grand public les concepts clés, les outils et les procédures qui ont assuré l’unité du cubisme, l'exposition met en lumière le caractère expérimental et collectif de ce mouvement dont l’esthétique révolutionnaire est à la fois la matrice et le langage même de la modernité.

25 décembre 2018

Centre Pompidou

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20 décembre 2018

Photographie arme de classe au Centre Pompidou

Photographie : arme de classe from Jacques Snap on Vimeo.

S'appuyant sur ses collections, le Centre Pompidou propose un éclairage sur la photographie sociale et documentaire qui émerge en France au début des années 1930 et sur le passage d'une iconographie pittoresque de la pauvreté à une prise de conscience sociale. Avec Willy Ronis, Eli Lotar, Henri Cartier-Bresson, Germaine Krull, Gisèle Freund, Marianne Breslauer, André Kertesz… Du 7 novembre 2018 au 4 février 2019. Photo Jacques-André Boiffard, "Chaussure et pied nu", vers 1929 - Centre Pompidou, Paris

Le Centre Pompidou nous fait faire un bon en arrière grâce à cette nouvelle exposition qui retrace la photographie documentaire et sociale en France, de 1928 à 1936. Une centaine de photographies et une quarantaine de documents exclusifs feront références à l'engagement de l'époque contre la misère, relatant et critiquant, notamment, la pauvreté et la lutte des classes au début des années 1930.

Jusqu'au 4 février 2019

Photographie, arme de classe

Centre Pompidou

Place Georges-Pompidou – 4e

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Photographie, arme de classe

Jusqu’au  4 février 2019 - de 11h à 21h

Galerie de photographies - Centre Pompidou, Paris

 « Photographie, arme de classe », c’est ainsi que le journaliste Henri Tracol (1909-1997) ouvre son texte manifeste destiné à fédérer la section photographique de l’association des écrivains et artistes révolutionnaires (AEAR). L’association fondée en 1932 à Paris, dans un contexte de montées des crispations politiques, économiques et sociales, rassemble à côté d’autres branches du front artistique et culturel (théâtre, chants, cinéma, littérature, peinture, etc.), les photographes parmi les plus engagés de l’avant-garde parisienne : Jacques-André Boiffard, Henri Cartier-Bresson, Chim, André Kertész, Germaine Krull, Eli Lotar, Willy Ronis, René Zuber, et bien d’autres encore. Aux côtés d’amateurs ou d’ouvriers qu’ils accompagnent dans leur pratique de la photographie, ces derniers ont expérimenté un langage à la croisée du discours critique, du geste militant et de l’esthétique du documentaire. Ils se sont appuyés sur les exemples soviétique et allemand tout en poursuivant une voie propre au contexte social et politique français.

Organisée à partir de la collection des photographies du Musée national d’art moderne, cette exposition est le fruit d’une intense collaboration scientifique de près de trois ans associant de jeunes chercheurs du Labex Arts-H2H et le Cabinet de la photographie du Musée. Les recherches visant à identifier et à contextualiser les photographies sociales de la collection Christian Bouqueret acquises en 2011 (sept mille tirages environ) viennent combler un manque dans l’histoire de la photographie de l’entre-deux-guerres en France.

Le projet met ici de côté le répertoire du Front populaire et les icônes de la guerre d’Espagne qui résument encore aujourd’hui largement l’idée d’engagement pour l’époque. La période qui précède ces deux moments majeurs de la décennie est un véritable laboratoire du regard social et engagé, dont il reste à écrire l’histoire.

Articulée autour d’axes thématiques et de séries formelles, au travers d’une sélection d’une trentaine de documents inédits et d’une centaine d’œuvres où se côtoient les grands noms de la photographie moderne, l’exposition interroge le passage d’une iconographie pittoresque de la pauvreté vers une conscience sociale : du Paris d’Eugène Atget au regard aiguisé de l’auteur russe Ilya Ehrenbourg, témoin aussi subjugué qu’atterré par le tableau de misère qu’offre la capitale en ce début des années 1930. Les pratiques spécifiques, tel le photomontage, font l’objet d’un éclairage particulier avec l’architecte et militante Charlotte Perriand qui a saisi le potentiel de « déflagration » du montage photographique. Enfin, les thématiques iconographiques récurrentes, de l’image de l’ouvrier à la représentation du collectif en lutte sans oublier les stratégies de la presse illustrée de gauche (Regards, Vu), permettent de compléter une image encore lacunaire de la photographie documentaire et sociale de l’entre-deux-guerres tout en s’appuyant sur des découvertes récentes.

Commissaire : Mnam/Cci, Damarice Amao, Florian Ebner

10 décembre 2018

Centre Pompidou

Photo prise avec mon Nikon KeyMission
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5 décembre 2018

Marché de Noël près du Centre Pompidou

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17 novembre 2018

Centre Pompidou

15 novembre 2018

Le centre Pompidou "contre-attaque", lassé d'être méconnu des touristes

Une initiative originale du musée d'art moderne pour exister face à la tour Eiffel ou au Sacré-Cœur.

PARIS - Difficile d'exister face à l'attractivité mondiale de la tour Eiffel, Notre-Dame, le Sacré-Cœur ou l'Arc de triomphe... Résultat, le centre Pompidou, situé en plein cœur de la capitale, est souvent méconnu -voire totalement inconnu- des touristes étrangers.

Ce n'est pas une raison pour se laisser abattre, estime le centre culturel, qui a eu cette idée originale: lancer sa propre maquette en fer vendue par les marchands de souvenirs de la ville.

Comme on peut le voir dans une vidéo publiée ce jeudi 15 novembre par le centre Pompidou et repérée par Golem13 (à voir ci-dessous), une brigade de vendeurs de rue dépêchée par le centre s'est ainsi positionnée aux abords des sites les plus touristiques de la ville. L'objectif: pousser les touristes étrangers à venir y faire un tour, intrigués par la petite maquette reproduite...

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