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Jours tranquilles à Paris
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16 juin 2019

CRAZY HORSE - Bionic Showgirl dernier jour aujourd'hui... Viktoria Modesta

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15 juin 2019

Crazy Horse

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Ci-dessus :  dans le bureau d'Alain Bernardin

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13 juin 2019

Crazy Horse de Paris - Viktoria Modesta - derniers jours

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Jusqu'au dimanche 16 juin 2019 seulement

Crazy Horse (Paris 75008)

Jusqu'au 16 juin 2019, ne manquez pas la dernière aventure artistique inédite et surprenante du Crazy Horse, l’iconique cabaret parisien, au style incomparable et aux collaborations pointues (Christian Louboutin, Dita Von Teese, Chantal Thomass…).

Viktoria Modesta, artiste futuriste aux multiples facettes, sera la première Guest Star bionique dans l’histoire du célèbre cabaret parisien. Icône d’un genre nouveau, à la fois différente et stupéfiante, elle incarne sur cette scène mythique la femme du futur sublimée par la technologie le temps de 29 représentations exceptionnelles, à réserver dès maintenant.

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11 juin 2019

Crazy Horse de Paris - Viktoria Modesta - derniers jours

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9 juin 2019

Crazy Horse

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7 juin 2019

LE CRAZY HORSE PRESENTE - LA "BIONIC SHOWGIRL"

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Jusqu'au dimanche 16 juin 2019 seulement

LIEU : Crazy Horse (Paris 75008)

TARIF : De 78,3 à 170 euros

Jusqu'au 16 juin 2019, ne manquez pas la dernière aventure artistique inédite et surprenante du Crazy Horse, l’iconique cabaret parisien, au style incomparable et aux collaborations pointues (Christian Louboutin, Dita Von Teese, Chantal Thomass…).

Viktoria Modesta, artiste futuriste aux multiples facettes, sera la première Guest Star bionique dans l’histoire du célèbre cabaret parisien. Icône d’un genre nouveau, à la fois différente et stupéfiante, elle incarne sur cette scène mythique la femme du futur sublimée par la technologie le temps de 29 représentations exceptionnelles, à réserver dès maintenant.

La vie de Victoria est un véritable conte de fées moderne : après avoir passé ses plus jeunes années à se battre pour sa santé en Lettonie, avant la chute de l’URSS, elle quitte son pays natal pour Londres à l'âge de 12 ans et se lance dans le mannequinat dès l'adolescence. À 20 ans, après plusieurs opérations de la jambe, elle choisit de subir une amputation sous le genou pour améliorer sa mobilité et préserver sa santé future. Cette transformation libère sa créativité, lui permettant d’assouvir sa passion et de sculpter son image loin des stéréotypes.

Dans un monde en plein questionnement sur le rôle et l’image de la féminité, la rencontre des univers complémentaires du Crazy Horse et de Viktoria Modesta permet de mettre en scène, devant le public français et international, une autre vision de la femme, de la sensualité et de la beauté au XXI siècle.

Viktoria apparaîtra seule et accompagnée des Crazy Girls, les danseuses du Crazy Horse, dans plusieurs tableaux créés autour de son univers futuriste. Attendez-vous à de la nouveauté, de la création, de l’originalité dans un spectacle exclusif qui sortira de l’ordinaire.

« Avec le Crazy Horse, nous allons repousser les limites de la féminité de la manière la plus innovante et la plus surprenante qui soit. Accrochez-vous ! » Viktoria Modesta

Le futur est maintenant et il est décidément Crazy.

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Photo ci-dessus : Ellen von Unwerth avec Viktoria Modesta à la Première de"Bionic Showgirl"

3 juin 2019

Avec Viktoria Modesta, performeuse handicapée, le Crazy Horse veut "magnifier la différence"

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Sex symbol d'un genre nouveau, la performeuse et chanteuse britannique Viktoria Modesta, mannequin handicapé d'une jambe qui fait de ses prothèses des oeuvres d'art, va rejoindre en juin la troupe du Crazy Horse, temple parisien du "nu chic".

Du 3 au 16 juin, Viktoria Modesta qui se définit comme une "show-gril bionique", se produira pour 29 représentations seule et accompagnée des danseuses du Crazy dans plusieurs tableaux créés spécialement autour de son univers futuriste, a annoncé à l'AFP le légendaire cabaret.

"Dans un monde en plein questionnement sur le rôle et l’image de la féminité, la rencontre des univers du Crazy Horse et de Viktoria Modesta permet de mettre en scène une autre vision de la femme, de la sensualité et de la beauté au XXIe siècle", souligne la direction du Crazy Horse.

Née en Lettonie avec une malformation de la hanche et d'une jambe, Viktoria Modesta, 31 ans, a fait le choix à 20 ans d'une amputation pour préserver durablement sa santé et améliorer sa mobilité grâce à une prothèse "afin de libérer sa créativité loin des stéréotypes", a-t-elle expliqué.

Son clip pour la chanson "Prototype" où elle apparaît avec des prothèses futuristes, dessinées comme des bijoux, dont une lumineuse, a été visionné plus de onze millions de fois. Sur Instagram et Twitter, l'artiste est suivie par plus de 100.000 abonnés.

"J’ai été fascinée par l’incroyable volonté et l'univers créatif de Viktoria. La manière dont elle a pris en main son destin et transformé sa vie en performance artistique globale est épatante", souligne Andrée Deissenberg, directrice artistique du Crazy Horse.

"Dans un futur déjà présent où la différence est revendiquée et magnifiée, la faiblesse se métamorphose en force et atout", ajoute-t-elle.

Dans un communiqué, Viktoria Modesta entend "repousser avec le Crazy Horse les limites de la féminité de la manière la plus innovante et la plus surprenante qui soit".

Dita Von Teese a été la première artiste invitée en 2006 à rejoindre la troupe du Crazy Horse, avant Arielle Dombasle, Clotilde Courau, Pamela Anderson et le travesti autrichien à barbe Conchita Wurst, lauréat de l'Eurovision 2014.

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31 mai 2019

“Bionic Showgirl” : la performeuse Viktoria Modesta, amputée d’une jambe, star du Crazy Horse

C’est un spectacle hors-norme au Crazy Horse : avec "Bionic Showgirl", la performeuse britannique Viktoria Modesta dévoile ses prothèses futuristes et bouscule les conventions du 3 au 16 juin. L’occasion de porter un nouveau regard sur la féminité.

Un regard décomplexé sur le nu et la beauté. Avec ses prothèses de jambe futuristes, Viktoria Modesta transforme son handicap en force. Amputée de la jambe gauche, la performeuse britannique est l’invitée du Crazy Horse dans le spectacle Bionic Showgirl début juin, qui met en avant sa beauté altérée.

« Je suis l’architecte de mon corps »

On ne va pas se le cacher : lorsque nous sommes arrivés au Crazy Horse pour assister à une répétition du spectacle Bionic Showgirl avec Viktoria Modesta, notre première réaction fut de regarder ses pieds. Un peu par curiosité mais surtout, par fascination.

Car cette femme est vraiment magnétique. Amputée de la jambe gauche à l’âge de vingt ans, la performeuse britannique décide de transformer son handicap en force : « Je suis l’architecte de mon corps. J’ai comme réinventé mon corps, j’essaye de lui trouver de nouvelles fonctions. On peut tout imaginer dans la vie. Et grâce aux nouvelles technologies disponibles aujourd’hui, ça m’a aidé. »

« C’est assez magique, poursuit-elle. Je dois dire que cela me fascine, j’en suis passionnée ». Dès sa naissance, Viktoria Modesta est handicapée par un acte médical raté. Après de nombreuses hospitalisations, elle décide de se faire amputer de sa jambe malade.

« Avec les prothèses, je réinvente mon corps »

Un acte radical qu’elle décide de surmonter. Grâce à la recherche, elle découvre de nouvelles prothèses et devient la première femme bionique.

Mannequin, chanteuse mais également auteure, elle prend son destin en main et court le monde. Son objectif est simple : faire évoluer les mentalités et montrer que la notion de beauté est relative

« Travailler avec le Crazy est une chance, explique l’artiste. Il m’offre l’opportunité de poursuive mes expériences et ma démarche. Je peux montrer cette voie différente. J’essaye d’imaginer une autre vision de ce que pourrait être la femme. »

Depuis plusieurs jours, c’est donc sur la scène du Crazy Horse avec les autres danseuses que Viktoria Modesta apprend les codes de ce cabaret chic et parisien, devenu au fil des ans, une référence du nu.

« Elle est courageuse, cette petite »

Pour la guider dans cette nouvelle expérience, Svetlana Konstantinova, directrice de ballet du Crazy Horse, veille au bon déroulement des répétitions : « Elle est courageuse, cette petite parce que bien sûr, la prothèse est un objet qui n’est pas vivant. »

Elle poursuit : « Donc, elle ne peut pas tendre le pied, elle ne peut pas avoir les mêmes appuis corporels. Et en plus, elle danse vraiment, elle ne reste pas statique. C’est un réel effort. Pour elle, ce n’est pas évident. »

Trois tableaux seront donc intégrés au spectacle existant et présentés au public du 3 juin au 16 juin sur la scène du Crazy Horse. En attendant, les costumes sont encore en cours de réalisation. Le Crazy est fou, oui ! Mais il est surtout l’architecte d’une nouvelle forme de beauté. 

► "Bionic Show Girl" du 3 au 16 juin au Crazy Horse (Paris 8e).

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30 mai 2019

VIKTORIA MODESTA, CABARET SAUVAGE

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Par Virginie Ballet photo Marie Rouge pour «Libération» 28 mai 2019 à 18:06

Cette chanteuse unijambiste lettone au charme hypnotique et féministe est la nouvelle tête d’affiche du Crazy Horse.

Quand le Crazy Horse l’a contactée, Viktoria Modesta a d’abord hésité. Certes, le célèbre cabaret parisien est prestigieux et réputé pour son chic, mais il n’en demeure pas moins un brin sulfureux, ou en tout cas, sexuellement connoté. Et si y jouer les têtes d’affiche compromettait sa réputation ? «Au final, c’est précisément à cause de ce questionnement que j’ai décidé de le faire. Pour affirmer qu’on peut être une femme intelligente, forte, et assumer sa part féminine, sexuelle», scande l’artiste et mannequin de 31 ans. Et de poursuivre : «Quand on est une femme entrepreneure, qui gère elle-même son art, sa création, on laisse parfois de côté la sensualité.»

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Sans doute n’est-elle pas consciente de ce qu’elle dégage, délicatement assise dans la chaleur orangée du petit bureau du fondateur du Crazy Horse. Silhouette gracile, coiffure de pin-up, battements de cils hypnotiques, teint de porcelaine savamment entretenu… Elle semble taillée pour charmer un public venu admirer une certaine image de la féminité, incarnée par des corps aux proportions gravées dans le marbre depuis la création des lieux, en 1951. De leur taille (entre 1,68 m et 1,73 m) à la distance entre leurs tétons (21 cm), en passant par l’écart entre leur nombril et leur pubis (13 cm), Alain Bernardin, patriarche aujourd’hui décédé, avait tout codifié. Et rien n’a bougé. Ou presque : les danseuses demeurent engoncées dans un moule rigide, mais les têtes d’affiche, elles, n’ont de cesse de venir bousculer les codes du milieu.

Dans son genre, Viktoria Modesta fait figure de bulldozer : unijambiste, cette performeuse, habituée des scènes underground londoniennes, aux doigts ornés de bagues rock qui clinquent bruyamment sur sa tasse de thé, a fait de sa prothèse un accessoire assumé et à part entière de son art. Le temps d’une trentaine de représentations, elle sera au Crazy Horse une femme «bionique». Ce jour-là, elle s’amuse de porter une fausse jambe «inspirée par Matrix», rappel déjanté de son collier en acier futuriste. Avant elle, d’autres fortes têtes sont venues dépoussiérer l’image des lieux, de la papesse du burlesque Dita Von Teese en 2006, à Conchita Wurst, improbable cantatrice barbue sacrée à l’Eurovision en 2014, en passant par l’actrice et princesse canaille Clotilde Courau.

En recrutant Viktoria Modesta, Andrée Deissenberg, directrice de la création, espère montrer «qu’une fille amputée peut nous faire rêver». Mais gare à ne pas réduire la belle à sa prothèse, ou à une simple caution diversité : «Ce qui m’a séduite, c’est son univers, sa créativité, et surtout son discours, en particulier sur les femmes», vante Deissenberg. L’intéressée, elle, se revendique féministe sans sourciller, et entend par là réfuter toute «vision monolithique des femmes». Elle détaille : «Je crois à la liberté. L’essentiel, c’est que les femmes puissent affirmer leurs choix, composer leur propre équilibre de ce qu’elles veulent être.» Elle, la femme «bionique», artiste pop, férue de nouvelles technologies, conférencière à ses heures, et désormais meneuse de revue, revendique une savante combinaison de «force et de vulnérabilité». Née en Lettonie en 1988, Viktorija Moskalova, de son vrai nom, est l’unique enfant d’une coiffeuse et d’un «architecte manqué». Un accident lors de l’accouchement laisse sa jambe gauche sévèrement endommagée, sans que ses parents en soient informés. On ne leur présente leur fille que cinq jours plus tard, en recommandant un placement en orphelinat. Ils refusent. Elle passera son enfance entre l’école à domicile et les hôpitaux, où elle subit maintes opérations.

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Gloutonne de Disney et de films hollywoodiens, la gosse rêve d’une «vie excitante», se persuade que, comme dans les contes, les Cendrillon peuvent s’élever. «Récemment, mon conjoint («sorcier d’Internet») plaisantait en me disant que j’étais quelque part entre la petite sirène, Demi Moore de Striptease, et Prodigy, le tout premier disque que j’ai acheté, à 11 ans», sourit-elle. Elle chérit sa mère qui l’a «sauvée de la morosité», aurait fait n’importe quoi pour qu’elle soit heureuse, y compris colorer sa tignasse en rouge, pendant sa période Prodigy. Le père, lui, «homme traditionnel d’Europe de l’Est»,s’implique assez peu dans l’éducation. A 12 ans, sa famille débarque à Londres. Dégringolade. Viktoria rentre à l’école, y découvre les moqueries et le harcèlement de ses camarades, sur son anglais balbutiant ou sa «drôle de démarche».Alors, la petite frondeuse se réfugie dans les clubs alternatifs de la capitale britannique, auprès de gens plus âgés. «J’avais trouvé des niches où les gens pouvaient revendiquer des identités inhabituelles», s’extasie-t-elle. Première révélation.

A 15 ans, par hasard, elle entend parler de la mannequin et athlète handisport américaine Aimee Mullins. Doublement amputée à 1 an, elle défile pour le couturier Alexander McQueen avec des prothèses en frêne sculpté, est choisie par l’artiste Matthew Barney pour apparaître dans son cycle de films Cremaster. Deuxième révélation : «Le corps peut être un objet d’art.» Fascinée, l’indépendante commence à rêver d’un destin similaire, à la différence qu’elle n’aimerait pas être la «muse d’un homme». Son corps, son choix. L’idée de se débarrasser de cette jambe qui lui cause tant de tracas fait son chemin. Mais il lui faudra attendre l’âge de 20 ans pour trouver un chirurgien qui accepte de l’amputer sous le genou. La prothèse intègre naturellement son identité, et par la même occasion, son univers artistique. Comme une évidence.

Quatre ans seulement après son amputation, en 2012, elle se produit lors de la cérémonie de clôture des Jeux paralympiques de Londres, grimée en reine des neiges à la jambe mi-diamant, mi-robot. Dans la foulée, le clip de sa chanson Prototype caracole à près de 12 millions de vues. Elle s’y affiche tour à tour avec une prothèse bijou, lumineuse, ou pointue comme un pic à glace. Voire sans artifice, dénudée, et au lit avec deux partenaires. Puissante, charismatique, sexy.

Dans le regard des autres pourtant, elle sent parfois une gêne, qu’elle impute à un «tabou sociétal» autour de la sexualité des gens «vieux, gros, ou tout simplement différents». Sur cette différence qu’elle ne qualifie pas de handicap, elle discourt peu, préfère «montrer l’exemple». Désormais installée à Los Angeles, elle dit rêver d’un appel d’air général, qui viendrait bousculer la société comme la politique, trop «ankylosées». Pour l’insuffler, elle verrait bien Alexandria Ocasio-Cortez, nouvelle sensation du Parti démocrate américain en lice pour le Congrès. Constate, d’un coup, qu’elle «cite beaucoup de modèles féminins». N’en serait-elle pas un, elle aussi ?

25 février 1988 Naissance à Daugavpils (Lettonie).

2000 Arrivée à Londres.

2008 Amputée de la jambe gauche.

Du 3 au 16 juin 2019 Sur scène au Crazy Horse à Paris (VIIIe arrondissement).

28 mai 2019

Crazy Horse

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