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Jours tranquilles à Paris
culture
13 janvier 2013

Marseille Provence 2013

Quelque 400 000 personnes étaient massées samedi soir dans le centre de Marseille pour assister à la fête d'ouverture de la capitale européenne de la culture, titre décerné pour cette année à la cité phocéenne et aux 90 communes environnantes. «C'est un record absolu pour Marseille, du jamais vu, même pour une coupe d'Europe ! C'est inouï», s'est réjoui Jean-François Chougnet, directeur de l'association Marseille-Provence 2013, organisatrice de cette année culturelle.

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11 janvier 2013

Marseille Provence 2013

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www.mp2013.fr

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9 janvier 2013

Jack Lang à l’Institut du monde arabe ?

La France propose la nomination de Jack Lang à la présidence de l’Institut du monde arabe (IMA), porté en 1987 sur les fonts baptismaux par François Mitterrand, mentor de l’ex ministre PS de la Culture. Les autorités françaises « ont décidé de proposer à leurs partenaires de désigner Jack Lang à la présidence du Haut conseil de l’Institut et de le choisir pour exercer aussi la présidence de son conseil d’administration », a déclaré mardi le porte-parole du Quai d’Orsay, Philippe Lalliot. La décision sera prise le 25 janvier. Lang, 73 ans, n’a plus de mandat électif depuis sa défaite aux législatives de juin 2012 dans les Vosges. L’IMA, fruit d’un partenariat entre la France et 22 pays arabes, a été conçu pour faire connaître et rayonner la culture arabe, favoriser les échanges culturels entre la France et le monde arabe et resserrer les liens entre ce dernier et l’Europe.

 

8 janvier 2013

La Une de Libération ce matin : la Culture...

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9 décembre 2012

Le nouveau Louvre comme le Centre Pompidou-Metz doivent leur existence à l'ancien président.

img_0384Mardi 4 décembre, en inaugurant le Louvre Lens, François Hollande a rendu un hommage appuyé à Jacques Chirac. Non pas pour son 80e anniversaire mais pour son legs culturel. C'est en effet sous sa présidence, à l'initiative du ­ministre de la Culture Jean-Jacques ­Aillagon, père du Centre Pompidou-Metz, que fut initié ce deuxième Louvre auquel Renaud Donnedieu de Vabres donna corps. Dans quelques mois, un autre établissement «chiraquien» ­fêtera son septième anniversaire: le Musée du quai Branly à Paris.

En 1995, lors de son accession à l'Élysée, qui eût dit que l'ancien patron du RPR laisserait au pays un héritage célébré par les socialistes ? Contrairement à son prédécesseur, François Mitterrand, il n'avait pas fait de la culture sa priorité. Ne le prenait-on pas pour un butor inculte, amateur de musique militaire et de combats de ­sumos? Lui-même prenait bien soin d'entretenir cette légende. Longtemps sa passion pour les arts premiers apparut comme un snobisme, un moyen de se distinguer de l'establishment, mais surtout des Giscard, Mitterrand et autres Balladur, plus férus de culture classique, littéraire essentiellement. À eux Maupassant et Versailles, à lui la dynastie Ming et les hommes oiseaux de l'île de Pâques.

Jacques Chirac comprit progressivement le bénéfice politique qu'il pourrait tirer de la revendication de cette contre-culture. Après l'exposition au Petit Palais sur les sculptures Taïnos, dont il fut à l'origine avec son ami ­Jacques Kerchache, les Guignols de Canal + le représentèrent en défenseur des Indiens d'Amérique. Un nouveau «Chi» était né. La caricature forçait à peine le trait.

À Brive ou à Tulle

Au fond de lui, Chirac réfute la suprématie de l'Occident sur le plan culturel. En cela, il se montre proche de Le  Clézio. En témoigne son combat pour la création au Louvre d'un pavillon des Sessions dédié aux arts d'Afrique, d'Asie, d'Océanie et des Amériques. L'écharpe rouge de l'ancien directeur du musée, Pierre Rosenberg, en est encore toute chiffonnée.

Le projet du Quai Branly apparaît a posteriori davantage comme un geste de politique internationale qu'un projet culturel. Ce musée se voulait d'abord le symbole du dialogue des cultures «made in France». Ce qui n'empêcha pas une partie de la presse anglo-saxonne d'y voir l'expression d'une vision colonialiste. Et ceux, qui, dans l'entourage du président, redoutaient à l'époque un projet trop élitiste, ne peuvent que constater le succès de ce musée inventif et ouvert, qui propose actuellement l'une des belles expositions de l'année: «Aux sources de la peinture aborigène» (jusqu'au 20 janvier 2013).

D'une certaine façon, le Centre Pompidou-Metz et le Louvre-Lens ­reflètent eux aussi la Chirac touch. Ces deux antennes visent à réduire la ­fracture culturelle entre Paris et la province. Le Louvre à Brive ou à Tulle, le symbole n'en aurait été que plus frappant. C'est finalement une ville du Nord qui a été choisie. Pour se venger des intellos parisiens, Jacques Chirac les a envoyés à la mine.

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14 septembre 2012

La Une de Libération de demain

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