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Jours tranquilles à Paris
festival de cannes
21 mai 2014

CANNES : Deux jours, une nuit, film magnifique des Dardenne Marion Cotillard au top de l’émotion

Et revoilà les frères Dardennne à Cannes et sur les écrans français. Tels qu’on les avait quittés après Le gamin au vélo, il y a trois ans. Percutants, sensibles, douloureux et magnifiques. Tout proches d’aller cueillir une troisième récompense suprême sous les palmiers de la Croisette. Dans Deux jours, une nuit , ils racontent cette fois la précarité du marché du travail. À travers le destin de Sandra, une ouvrière de la banlieue de Liège en situation incertaine. Ses collègues de travail viennent de lui signifier par un vote la porte de sortie de l’entreprise. C’était elle ou leur prime. Tous, ils ont de bonnes raisons de choisir la sécurité d’un petit plus sur leur bulletin de salaire. Ils en ont besoin, pour payer ceci ou cela dans des fins de mois difficiles. Pourtant, poussée, épaulée, requinquée par son mari, Sandra se donne le temps d’un week-end pour remettre en cause le verdict de ce scrutin formel. Elle ira frapper à la porte des uns et des autres pendant des deux jours d’incertitude. Elle entreprend de les convaincre de revenir sur leur choix, au cours d’un nouveau vote, à la reprise du boulot le lundi matin. Sandra, c’est Marion Cotillard. Tellement engagée et immergée dans la composition de son personnage qu’on en oublie l’Oscar et tout le tralala autour de sa jeune carrière. Dans ce festival de Cannes qui fait la part belle aux femmes, elle prend toute sa place avec un tempérament, une énergie et une sensibilité de toutes les scènes. Femme fragile et vulnérable peut-être, mais femme combattante, volontaire et déterminée surtout. Qui retrouve toute sa dignité en relevant la tête dans le défi que lui impose la vie sociale.

Du mélo dans l’air

Il y a du mélo dans l’air, mais comme à leur meilleure habitude, les frères belges trouvent le ton (celui du tact et de la mesure) pour raconter l’extrême cruauté des conditions d’insertion dans le monde du travail. Adieu solidarité, bonjour l’égoïsme. Pourtant, au-delà des rigueurs de ce chacun pour soi, leur humanité croit saisir aussi l’espoir d’un salut possible. Celui qu’apporte une dignité retrouvée. 1h35.

Article de Pierre FORNEROD.

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Profil

Avec son Marcel rose délavé, son sac en bandouillère, ses cheveux en bataille, elle arpente l’anoymat d’une banlieue belge. On a fréquenté Marion Cotillard dans des prestations plus glamour. C’est sûr. Mais plus émouvantes, il faut chercher. C’est la magie des frères Dardenne. Il y a trois ans, ils offraient à Cécile de France de ressusciter avec Le gamin au vélo, au sortir d’une expérience américaine ratée sous la direction de Clint Eastwood. Cette fois-ci, ils permettent à La môme de revenir dans un rôle d’une profonde humanité qui fera oublier sa participation à The Dark Night Rises (Batman) Mais toute la carrière, de Cotillard, débutée sous la direction d’Arnaud Depleschin dans Comment je me suis disputé ma vie sexuelle, aura été marquée du signe du contrepied. Trois Taxi, ça n’est sans doute pas ce qu’elle a fait de mieux. Mais ils l’ont déposée au pied des caméras de Tim Burton ( Big Fish ), Jean-Pierre Jeunet ( Un long dimanche de fiançailles) , Abel Ferrara ( Mary ), Ridley Scott (A Good Year) , Woddy Allen (Midnight in Paris ), Jacques Audiard (De rouille et d’os )… Avec séjours répétés auprès de son chéri, Guillaume Canet, pour Les petits mouchoirs et Blood Ties. Marion Cotillard s’est parfois égarée dans ses choix. Mais c’est toujours la même comédienne, travailleuse et déterminée, qui revient à l’écran. À Cannes, elle prend une longueur d’avance sur la concurrence. Poignante à vous tirer des larmes. Mais c’est peut-être l’équipe de son film qui lui barrera l’accès à une récompense. Si les frères Dardennne devaient décrocher une Palme d’Or, la troisième pour eux, ils interdiraient toute autre récompense à leur film…

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17 mai 2014

CANNES - La «projection-événement» de «Welcome to New York» aura lieu ce samedi 17 mai au soir, avant de sortir en VOD…

Ce sera la «projection-événement» du festival de Cannes, avaient affirmé au Monde les producteurs du film d’Abel Ferrara inspiré de l’affaire DSK, s’invitant au Festival, alors que Welcome to New York n’avait pas été retenu en sélection officielle. Le long métrage doit ainsi être projeté ce samedi soir, aux alentours de 20h30 au cinéma Le Star. Le film sera disponible en VOD (vidéo à la demande) au tarif de 7 euros dès minuit.

Le même jour, l'équipe du film, et notamment Gérard Depardieu qui s'est énormément investi dans le montage financier du film, sera présent à Cannes et tiendra une conférence de presse.

«Devereaux est un homme puissant…»

Le synopsis résume ainsi Welcome to New York: «Devereaux est un homme puissant. Un homme qui manipule au quotidien des milliards de dollars. Un homme qui contrôle la destinée économique des nations. Un homme gouverné par un irrépressible et vorace appétit sexuel. Un homme qui rêve de sauver le monde et qui ne peut se sauver lui-même. Un homme terrifié. Un homme perdu. Regardez-le tomber.»

Chacun aura reconnu le résumé de la mésaventure survenue le 14 mai 2011 à Dominique Strauss-Kahn lorsque le directeur du FMI, avait été accusé d’agression sexuelle par une employée d’un grand hotel new yorkais. Une affaire qui avait fait grand bruit, notamment sur la Croisette où tout le milieu du cinéma mondial était réuni…


Exclu Télérama.fr : Welcome to New York, d'Abel... par Telerama_BA

15 mai 2014

Festival de Cannes 2014

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Grace de Monaco

15 mai 2014

Festival de Cannes 2014

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14 mai 2014

Festival de Cannes 2014

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14 mai 2014

Festival de Cannes 2014, c'est parti!

C'est parti pour 15 jours de projections, de montées des marches, de stars. Le festival de Cannes démarre ce mercredi, présidé par la réalisatrice néo-zélandaise Jane Campion.

Il est l'heure de sortir le siège pliant, et de se hisser dessus, pour apercevoir le sommet du crâne de Nicole Kidman. Mercredi soir, la fameuse "magie" du Festival de Cannes va opérer pour la 67e fois, sous le regard bienveillant de Marcello Mastroianni. Cette année encore, tous les ingrédients seront réunis pour assurer le show. Un jury de choc, d'abord, avec Jane Campion en chef de bande et Gilles Jacob, sûrement très ému de présider son dernier festival. Effusions, polémiques, larmes, averses seront cette année encore au rendez-vous. Le public sera-t-il touché par le discours d'ouverture de Lambert Wilson, mercredi soir ? Tant d'autres questions taraudent les festivaliers. La polémique Welcome to New York aura-t-elle lieu? Gérard Depardieu sera-t-il là? Et Julie Gayet? Les frères Dardenne obtiendront-ils une troisième palme le 24 mai prochain? Jean-Luc Godard, une première ? Le dîner concocté par le chef Christian Sinicropi pour le jury sera-t-il délicieux? La famille Grimaldi boycottera-t-elle vraiment Grace de Monaco, le film d'Olivier Dahan, présenté en ouverture? A priori oui, d'autant que selon Thierry Frémeaux, le délégué général et sélectionneur du festival, ils n'ont pas été invités. Une chose est sûre, on sera tous scotchés à ces quelques mètres de moquette rouge - recyclable - foulés par les escarpins les plus glamour de la planète. Cannes, c'est aussi 4.500 journalistes qui se presseront pour obtenir les sourires et les confidences de Marion Cotillard, Ryan Gosling et Gaspard Ulliel. En tout, 30.000 professionnels du cinéma seront présents sur la Croisette - et dans les soirées privées - pendant ces 15 jours de festival. Mardi, 500 techniciens ont mis la dernière main aux 6.700 m2 de structures éphémères qui accueilleront projections, professionnels du Marché du film et conférences de presse. Trois cents mètres carrés de Marcello Mastroianni s'étalent sur la façade du Palais des festivals. Pendant toute la durée du Festival, 700 policiers veilleront sur la sécurité des cinéphiles et sur celle des rivières de diamants. La palme de Chopard est faite d'un métal "fair minded", issu de mines certifiées équitables. Mais tout cela, cette avalanche de chiffres, de gens, de flashs, s'effacera en une seconde, dès que Nicole Kidman aura mis le pied sur le tapis rouge.

30 avril 2014

Festival de Cannes...avant l'heure

29 avril 2014

Un jury très féminin à Cannes

Le jury du 67ème Festival de Cannes, qui s’ouvrira le 14 mai, sera majoritairement féminin : cinq femmes, pour quatre hommes. Il sera composé de la réalisatrice américaine Sofia Coppola (photo) , des actrices iranienne Leila hatami, sud-coréenne Jeon DoYeon, et de la Française Carole Bouquet. Côté hommes, il comprendra les acteurs américain Willem Defoe et mexicain Gael Garcia Bernal ; les cinéastes chinois Jia Zhangke et danois Winding Refn. La cinéaste néozélandaise Jane Campion présidera le jury.

18 avril 2014

Festival de Cannes 2014

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La sélection officielle (qui sera complétée en début de semaine prochaine) :

 

La Compétition officielle

Sils Maria d'Olivier Assayas

Saint-Laurent de Bertrand Bonnello

Sommeil d'hiver de Nuri Bilge Ceylan

Maps to the Stars de David Cronenberg

Deux jours, une nuit de Luc et Jean-Pierre Dardenne

Mommy de Xavier Dolan

The Captive d'Atom Egoyan

Adieu au Langage de Jean-Luc Godard

The Search de Michel Hazanavicius

The Homesman de Tommy Lee Jones

Deux fenêtres de Naomi Kawase

Mr. Turner de Mike Leigh

Jimmy's Hall de Ken Loach

Foxcatcher de Bennett Miller

La Merveille de Alice Rohrwacher

Relatos Salvajes de Damian Szifron

Leviathan d'Andrei Zviaguintsev

Timbuktu d'Abderrahmane Sissako

 

Hors compétition

Grace de Monaco d'Olivier Dahan (Film d'ouverture)

Coming Home de Zhang Yimou

Dragons 2 de Dean Deblois

Les Gens du Monde de Yves Jeuland

 

Un Certain Regard

Party Girl de Marie Amachoukeli, Claire Burger et Samuel Theis (Film d'ouverture)

Jauja de Lisandro Alonso

La Chambre Bleue de Mathieu Amalric

L'incomprise d'Asia Argento

Titli de Kanu Behl

Eleanor Rigby de Ned Benson

Bird People de Pascale Ferran

Lost River de Ryan Gosling

Amour Fou de Jessica Hausner

Charlie's Country de Rolf de Heer

Snow in Paradise de Andrew Hulme

Dohee-Ya de July Jung

Xenia de Panos Koutras

Run par Philippe Lacôte

Turist de Ruben Östlund

Hermosa Juventud de Jaime Rosales

Le Sel de la Terre de Wim Wenders et Juliano Ribeiro Salgado

Fantasia par Wang Chao

Harcheck mi heardro by Keren Yedaya

 

Séance de minuit

The Rover de David Michod

The Salvation de Kristian Levring

The Target de Chang

 

Séances spéciales

Eau argentée d'Oussama Mohammed

Maidan de Sergei Loznitsa

Red Army de Polsky Gabe

Caricaturistes - Fantassins de la démocratie de Stéphanie Valloatto

Les Ponts de Sarajevo

14 mars 2014

Helmut Newton et Jerry Hall au Festival de Cannes en 1983

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Le festival de Cannes 2014 aura lieu du 14 au 25 mai.

Site officiel

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