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Jours tranquilles à Paris
francois bayrou
7 février 2012

François Bayrou au 20h de TF1: "Le bateau coule. il est temps de dire: les naufrageurs, dehors!"

François Bayrou était l'invité de Laurence Ferrari, au 20h de TF1, mardi 7 février.

François Bayrou a d'abord condamné les propos de Claude Guéant sur les civilisations et la réplique du député Serge Letchimy (app-PS) évoquant le nazisme, regrettant que PS et UMP perdent "un temps précieux" avec ce débat au lieu de s'occuper des problèmes de la France.

"Je condamne les uns et les autres", a-t-il lancé sur le plateau du 20h, alors que Laurence Ferrari l'interrogeait sur les propos de Claude Guéant et Serge Letchimy. "Cela fait des jours et des jours que l'on assiste à une escalade qui est indécente. Les propos que M. Guéant a eus sont extrêmement choquants parce que, quand on appelle à la hiérarchie des civilisations, on appelle en fait à une guerre des civilisations", a-t-il fait valoir.

"Et l'on voit bien comment ces propos sont ressentis par tous ceux qui ont eu à souffrir", a dit François Bayrou, en évoquant le Moyen et Proche-Orient et certains de "nos concitoyens français". "Pour répondre à cela, outrage contre outrage, évoquer régime nazi et camps de concentration, c'est purement et simplement inacceptable", a-t-il également dénoncé. Pour François Bayrou, "il y a dans cette escalade quelque chose de profondément troublant et mauvais pour la France".

"Alors que le bateau coule, les membres d'équipage PS et UMP se battent les uns contre les autres"

"Je pense que le PS est ravi qu'il y ait une provocation et que l'UMP aussi parce que leur espoir c'est qu'on puisse ainsi s'enfermer dans le débat des deux camps. Eh bien, ce débat nous fait perdre un temps précieux", a-t-il lancé.

Evoquant les mauvais chiffres du commerce extérieur (70 milliards de déficit en 2011), le leader centriste a qualifié de "naufrageurs" ceux qui, parmi l'équipage, se battent "les uns contre les autres en s'insultant" pendant que "le bateau coule". "Il y a un moment où il est important de dire qu'il y en France un peuple républicain qui a besoin que l'on tourne la page sur ces attitudes indécentes. Alors je dis: "les naufrageurs dehors".

"Il ne peut pas y avoir de candidat officiel de l'Allemagne dans l'élection présidentielle française"

Le candidat centriste François Bayrou a jugé mardi "gênant" le soutien apporté par la chancelière Angela Merkel au président Nicolas Sarkozy et expliqué qu'il ne pouvait "y avoir un candidat officiel de l'Allemagne dans l'élection présidentielle française". "J'ai trouvé qu'il y avait dans cette émission quelque chose de gênant. Et, quand on réfléchit de près, on voit très bien d'où vient cette gêne", a expliqué le député des Pyrénées-Atlantiques à propos du soutien apporté par Mme Merkel à Nicolas Sarkozy.

"Que Mme Merkel s'exprime en tant que chef de parti de la droite allemande, elle a le droit de le faire. Mais qu'elle vienne à l'Elysée en tant que chancelière, chef du gouvernement allemand et qu'elle adoube M. Sarkozy, il y a là quelque chose de déplacé parce qu'il ne peut pas y avoir de candidat officiel de l'Allemagne dans l'élection présidentielle française", a dénoncé François Bayrou. "Et Nicolas Sarkozy ne devrait pas se prêter à une telle mise en scène", a-t-il ajouté.

Interrogé sur la date de la déclaration de candidature de Nicolas Sarkozy, le leader centriste a expliqué que le président n'avait "pas besoin de se déclarer" puisqu'il était déjà "candidat". "On l'a bien vu hier soir (lundi soir, ndlr), ce qui fait qu'il y a une mascarade. Et tout cela se fait avec l'argent de l'Etat et ses interventions sur toutes les chaînes de télévision provoquent un déséquilibre extrêmement fort" entre les candidats, a-t-il dit. "On essaye de nous enfermer dans un deuxième tour écrit à l'avance et bien les Français le refuseront", a-t-il conclu. Source : Bayrou.fr

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4 février 2012

Bayrou veut installer le verbe «instruire» dans la campagne

François Bayrou a indiqué samedi avoir l’intention d’installer le verbe «instruire» au coeur de la campagne électorale, comme il a installé le verbe «produire», en se référant à son slogan «Produire en France».

Le président du MoDem s’est exprimé en ouverture du deuxième des quatre forums de sa campagne consacrés à son projet politique, lors duquel il doit présenter ses propositions pour l’éducation.

Le premier forum était consacré au «produire en France» et les deux derniers auront pour thème le «contrat social» (11 février) et «la démocratie» (25 février).

La rencontre de ce samedi «est très importante pour nous parce que nous avons l’intention d’installer le verbe "instruire" au coeur de la campagne électorale comme nous avons installé le verbe "produire"», a déclaré M.Bayrou.

Le candidat centriste a fixé trois priorités pour sa campagne, la lutte contre les déficits publics, la production en France, dont il a détaillé les points forts mercredi, et l’éducation.

«Nous considérons que les deux verbes produire et instruire sont intimement liés, c’est-à-dire qu’il n’y a pas de "réarmement" productif du pays si, en même temps, il n’y pas un " réarmement" éducatif», a expliqué M. Bayrou, ancien ministre de l’Education.

«L’un soutient l’autre et l’un et l’autre sont liés comme une condition nécessaire pour la réussite du projet», a-t-il insisté, en disant ne pas pouvoir accepter les échecs actuels du système éducatif français «avec 40% d’enfants qui ne maîtrisent pas la lecture à la sortie de l’école primaire, 15% qui ne savent pas déchiffrer comme il le faudrait et 150.000 jeunes qui sortent sans formation du système scolaire».

«Il y a là, donc, un problème vital pour la société française, pour notre pays (…) pour ce que nous voulons et devons faire pour lui rendre la force de sa vitalité», a-t-il conclu.

Furieux contre «le monopole médiatique»

François Bayrou a de nouveau dénoncé «la monopolisation de toutes les émissions et de toutes les ondes» par les deux candidats du PS et de l’UMP, en expliquant que «les Français ne se laisseront pas enlever leur liberté de choix».

L’eurodéputée Marielle de Sarnez, directrice de campagne de M. Bayrou, a écrit au CSA fin janvier pour lui demander de faire respecter les règles d’équité entre les candidats, après avoir constaté «un déséquilibre flagrant» dans les temps d’antenne en faveur de François Hollande et Nicolas Sarkozy.

«Je remercie les chaînes d’être là et d’avoir pris en compte la remarque que Marielle de Sarnez a faite en mon nom», a lancé M. Bayrou en ouverture d’un forum consacré à l’éducation.

«Equité, cela veut dire "équilibre et justice"», a-t-il poursuivi en expliquant que «la monopolisation de toutes les émissions et de toutes les ondes par deux candidats et deux seuls, le candidat du PS et celui de l’UMP, ce n’est pas l’équilibre ni la justice».

«Il y a des règles et nous avons bien l’intention de les faire respecter», a souligné M. Bayrou, en dénonçant l’expérience des scrutins présidentiels précédents.

On a essayé «de faire croire aux Français qu’en fait, il n’y avait pas de premier tour, que le premier tour était une formalité et que c’était seulement l’affrontement que l’on prédit ou que l’on prévoit (…) c’est-à-dire l’affrontement entre le candidat PS et celui de l’UMP», a-t-il dit.

«Et bien cela, ce n’est pas le pluralisme et les Français ne se laisseront pas enlever la liberté de choix, qui est leur véritable pouvoir sur cette élection, comme disent les plus jeunes d’entre nous, "même pas en rêve"», a-t-il conclu.

(AFP) source site Libération

 


30 janvier 2012

François Bayrou

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24 janvier 2012

Elections Présidentielles 2012 : le début de la fin pour Nicolas Sarkozy ?

Devant des journalistes, dimanche en Guyane, le chef de l'Etat a envisagé une possible défaite. «C'est à lui d'y réfléchir, de regarder la situation comme elle est», lui conseille Bayrou. Mélenchon, lui, «parle de spirale dépressive».

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L'Express

Le Monde

Si on leur demande de choisir, une majorité de Français déclarent en janvier préférer François Hollande à Nicolas Sarkozy mais encore plus préfèrent François Bayrou au président de la République, selon un sondage Ifop pour Paris-Match rendu public mardi 24 janvier.

A la question "des deux personnalités suivantes, laquelle préférez-vous ?", 56 % des personnes interrogées répondent François Hollande dans ce sondage réalisé avant le meeting du Bourget du candidat socialiste, 41% Nicolas Sarkozy et 3% "ni l'une ni l'autre". En décembre et en novembre, elles étaient 56 % également à se prononcer pour le candidat socialiste, et 41 % en décembre - 40 % en novembre - pour le président sortant.

En cas de duel Bayrou-Sarkozy, le candidat Modem est préféré par 64 % des Français, et Nicolas Sarkozy par 34 %. 2 % répondent ni l'un ni l'autre. Lors du dernier duel entre les deux hommes testé par l'Ifop, en avril 2007, François Bayrou était préféré par 55 % des Français (5 9% un mois plus tôt), et Nicolas Sarkozy par 43 % (40% en mars 2007).

Troisième hypothèse testée, 76 % des Français préfèrent François Bayrou à Marine Le Pen (23%), 1% répondant "ni l'un ni l'autre".

Pour l'Ifop, le duel Hollande-Sarkozy ne constitue "pas une intention de vote, mais ces données confirment une tendance, un climat favorable au candidat socialiste à l'élection présidentielle".

23 janvier 2012

François Bayrou

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21 janvier 2012

François Bayrou

François Bayrou  -  grande interview, à lire aujourd'hui dans Le Figaro Magazine.

"Changeons vraiment le cours des choses et ressaisissons le destin de la France"

François Bayrou a répondu aux questions des journalistes du Figaro Magazine,

dans une grande interview publiée samedi 21 janvier.

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A consulter (et à lire également)

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19 janvier 2012

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18 janvier 2012

François Bayrou : premier grand meeting demain

François Bayrou (Modem) tiendra son premier grand meeting de la campagne présidentielle, au Kursaal de Dunkerque, à partir de 18h30.

16 janvier 2012

François Bayrou

François Bayrou a le vent en poupe. Le président du Modem progresse de 4 points au classement des candidats qui proposent les meilleures solutions aux préoccupations des Français, selon le sondage OpinionWay publié hier dans La Croix. Avec 19 % d’avis favorables, il talonne Hollande (22 %) et Sarkozy (21 %).

14 janvier 2012

François Bayrou a tenu une conférence de presse dès l'annonce de la perte du AAA de la France, vendredi 13 janvier

"La France vient de perdre son triple A. Nous y sommes. Et c'est en réalité une double dégradation. C'est une dégradation de notre note souveraine qui va affecter la réputation de notre pays, avec des conséquences lourdes. Les emprunts d'État seront fatalement, à court ou moyen terme, consentis à des taux d'intérêt plus pénalisants. Les établissements publics (la Cades, RFF, la SNCF) sont indexés sur la note de l'État ; le Fond de Stabilité Financière lui-même risque d'en pâtir… Dans l'économie réelle, de telles incertitudes vont affecter les investissements et le crédit des entreprises. Et c'est en même temps une dégradation par rapport à notre principal voisin, l'Allemagne, avec qui jusqu'à maintenant nous mettions largement en scène notre égalité de statut, et même par rapport aux Pays-Bas, par exemple… Donc notre statut en Europe va souffrir symboliquement et donc politiquement. Toutes les déclarations optimistes et péremptoires de ces derniers sont cruellement démenties par les faits. En dépit des avertissements multiples, notamment sur les déficits et la dette, ces dernières années, ils nous auront conduits à un affaiblissement de notre pays, non pas un affaiblissement venu de l'extérieur, mais un affaiblissement continu dû à la situation intérieure de la France. La cause n'est évidemment pas seulement les cinq années Sarkozy. Le mal vient de loin, l'infléchissement, en croissance comme en commerce extérieur, s'est fait sentir dans les années 2000, et avait sans doute commencé plus tôt encore. C'est dire que les gouvernements successifs de gauche et de droite portent leur part de responsabilité. Maintenant, il est au moins deux certitudes : il faut changer de pratique, remettre les choses à l'endroit, en particulier remettre la production, le "produire en France" au coeur de toute la volonté de notre pays. Il faut bannir les promesses absurdes, insoutenables, qui prétendaient annoncer aux Français qu'il suffirait de changer les gouvernants pour voir de nouveau la baguette magique des dépenses se remettre à fonctionner à profusion. Dans ces difficultés, les Français ont une chance, c'est d'être devant l'échéance qui leur permettra d'exiger de leurs futurs dirigeants qu'ils suivent enfin le chemin du redressement de notre pays."

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