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Jours tranquilles à Paris
guerre
20 novembre 2012

C’EST ARRIVÉ UN 20 NOVEMBRE : LE PROCÈS DE NUREMBERG S’OUVRE

Le 20 novembre 1945, s’ouvre le procès de Nuremberg, en Allemagne, contre vingt-quatre dignitaires du parti nazi, accusés de crimes contre la paix, de crimes de guerre et pour la première fois de l’histoire, de crimes contre l’humanité. Le verdict de ce procès est rendu le 1 octobre 1946 : douze des accusés sont condamnés à mort, sept écopent de lourdes peines de prison, les autres sont acquittés.

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11 novembre 2012

11 novembre : dépot de gerbes devant la statue de Georges Clémenceau (ce matin)

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Georges Clémenceau dit "Le Tigre"

Première Guerre Mondiale

Voir (ou revoir) mes billets sur Verdun

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Tranchée du côté de Verdun

1 novembre 1918 Le dernier armistice
L’Allemagne signe l’armistice qui met fin à la Première Guerre mondiale. Quatre années de tranchées, de boue, d'horreur, de gaz, dans les deux camps. Quatre années qui débouchent sur la lassitude, le dégoût. L'armistice n'est pas alors perçu comme le point final de cette guerre, mais de la guerre tout simplement. C'est l'armistice de la "der des ders". Mais voilà, l'Allemagne se rend sans condition alors qu'elle n'est pas vaincue militairement et le traité de Versailles lui impose des modalités de paix trop dures pour éteindre rancoeurs et désirs de revanche.
11 novembre 2012

Musée de la Grande guerre du pays de Meaux (77)

Consacrer aux deux  batailles de la Marne (1914 918) et riche d'une collection d'objets et d'uniformes parmi les plus complètes du monde, ce musée est ouvert depuis le 11 novembre 2011. La reconstitution de tranchées plongera le visiteur au coeur des combats de la première guerre mondiale.

Le site du musée en cliquant ICI

A L'OCCASION DE SON PREMIER ANNIVERSAIRE, LE MUSEE OUVRE SES PORTES GRATUITEMENT TOUTE LA JOURNEE (10h à 17h30).

Au programme : 

 

  • Venez vous laisser surprendre au cours de votre visite par les interventions originales de comédiens dans les salles du musée.
  • Partagez la passion de l'Histoire avec les associations de reconstituants présentes.
  • Découvrez Louisa Young, auteur de "Je voulais te dire" (ed Baker Street), best-seller au Royaume-Uni, qui relate l'histoire d'une Gueule Cassée. Echanges et dédicaces seront au programme.
  • Admirez l'exposition photographique du club photo de la Maison des Jeunes et de la Culture ayant pour thème les monuments aux morts de la Communauté d'Agglomération du Pays de Meaux.

Et profitez-en pour visiter la première exposition d'art contemporain du musée "PRIERE DE CONSERVER ! BITTE AUFBEWAHREN !" qui présente les oeuvres, en lien avec les collections du musée, de l'artiste franco-allemande Béatrice Turquand d'Auzay (présente ce jour).

 

9 novembre 2012

Syrie : le début de la fin ?

Vingt-six officiers de l'armée syrienne, dont onze colonels, deux lieutenants colonels, deux commandants, quatre capitaines et cinq lieutenants deux généraux, ont fait défection et ont franchi la frontière avec la Turquie cette nuit, parmi 8 000 réfugiés, rapporte la presse locale turque.

29 octobre 2012

Javier Manzano (photoreporter)

Sprint de la mort dans l’allée des snipers

Cliquez ICI

Javier Manzano est un photographe indépendant. Né au Mexique, il s’est installé aux Etats-Unis à l’âge de 18 ans et a renoncé à une carrière de publicitaire pour celle de photojournaliste après les attentats du 11 septembre 2001. Il est actuellement basé à Kaboul . Il a reçu en 2011 un des prestigieux prix World Press Photo pour une image illustrant la violence liée au narcotrafic à Ciudad Juárez, ville-frontière du nord du Mexique. Cette photo, extrêmement dure, montre la tête tranchée d’un homme gisant sur le bord d’une route.

Mes billets sur le World Press Photo

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27 août 2012

La guerre en direct de Damas...

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Merci à Jean Pierre Duthion qui nous fait vivre ces jours de guerre au coeur de Damas grâce à ses teweets.

11 août 2012

Le site du Bégo - Presqu'île de Quiberon

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Voir mon billet du 29 octobre 2010

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6 août 2012

Hiroshima

01_116228924En 1945, l'armée Américaine avait retenu six objectifs : Hiroshima, Nagasaki, Kokura, Niigata, Kyōto et Yokohama.

Le 6 août 1945 à 2 h 45 (heure locale), le bombardier B-29 piloté par Paul Tibbets, baptisé Enola Gay du nom de sa mère, décolle de la base de Tinian, avec à son bord une bombe atomique à l'uranium 235 d'une puissance de 15 kilotonnes, surnommée Little Boy. L'équipage est composé de douze hommes, dont quatre scientifiques. Deux autres B-29 l'escortent, emportant les instruments scientifiques destinés à l'analyse de l'explosion.

À 7 h 09, l'alarme aérienne est déclenchée à Hiroshima ; un avion isolé est repéré. Il s'agit du B-29 d'observation météorologique Straight Flush. Au même moment, deux autres appareils survolent Kokura et Nagasaki pour une mission de reconnaissance identique. Les conditions météorologiques sont très bonnes au-dessus de Hiroshima ; la ville est choisie comme cible. Au sol, l'alerte aérienne est levée à 7 h 30. La ville a été peu bombardée pendant la guerre et les habitants ont l'habitude de voir les bombardiers américains survoler leur ville pour se rendre plus au nord.

La bombe, recouverte de signatures et d'injures à l'adresse des Japonais est armée en vol et larguée à 8 h 15, à près de 9 000 mètres au-dessus de la ville. À 8 h 16 min 2 s heure locale, après 43 secondes de chute libre, la bombe explose à 600 mètres du sol, à la verticale de l’hôpital Shima 34° 23′ 41″ N 132° 27′ 17″ E , situé au cœur de l'agglomération, à moins de 300 mètres au sud-est du Pont Aioi, initialement visé car reconnaissable par son plan en « T ».

L'explosion, équivalent à celle de 15 000 tonnes de TNT, rase instantanément la ville ; 75 000 personnes sont tuées sur le coup, dont un tiers de militaires, la ville étant entre autres le siège de la Deuxième armée générale (第2総軍, Dai-ni Sōgun?) créée le 8 avril 1945 à partir de la dissolution du Commandement de la défense générale (防衛総司令部, Bōei Soshireibu?) chargée de la défense de l'ouest du Japon, et de nombreux arsenaux et bases aériennes. Dans les semaines qui suivent, plus de 50 000 personnes supplémentaires meurent. Le nombre total de morts reste imprécis ; il est de l'ordre de 250 000. Sur les 90 000 bâtiments de la ville, 62 000 sont totalement détruits. Il ne resta aucune trace des habitants situés à moins de 500 mètres du lieu de l'explosion.

Au retour, les aviateurs verront pendant 500 kilomètres le champignon qui, en deux minutes, a atteint 10 000 mètres d'altitude. L’Enola Gay atterrit six heures plus tard à Tinian. Son équipage est aussitôt décoré. source : wikipedia

22 juillet 2012

La commémoration de la rafle du Vél d'Hiv - ce matin à Paris 15

François Hollande, Président de la République :

la rafle du Vél d'Hiv est un

"crime commis en France par la France"

Reportage photographique

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Twitter :  @noemiephotos

Discours du Président de la République pour le 70ème anniversaire de la rafle du Vel d’Hiv

Monsieur le Premier ministre,

Monsieur le Président de l'Assemblée nationale,

Messieurs les ambassadeurs,

Monsieur le maire de Paris,

Monsieur le président du Conseil représentatif des institutions juives de France,

Monsieur le grand rabbin,

Mesdames et Messieurs les représentants des cultes,

Mesdames, Messieurs,

Nous sommes rassemblés ce matin pour rappeler l'horreur d'un crime, exprimer le chagrin de ceux qui ont vécu la tragédie, évoquer les heures noires de la collaboration, notre histoire, et donc la responsabilité de la France.

Nous sommes ici aussi pour transmettre la mémoire de la Shoah, dont les rafles étaient la première étape, pour mener le combat contre l'oubli, pour témoigner auprès des nouvelles générations de ce que la barbarie est capable de faire et de ce que l'humanité peut elle-même contenir de ressources pour la vaincre.

Il y a 70 ans, le 16 juillet 1942, au petit matin, 13.152 hommes, femmes et enfants étaient arrêtés à leur domicile. Les couples sans enfants et les célibataires furent internés à Drancy, là où s'élèvera à l'automne le musée créé par le Mémorial de la Shoah.

Les autres furent conduits au Vélodrome d'Hiver. Entassés pendant cinq jours, dans des conditions inhumaines, ils furent de là transférés vers les camps de Pithiviers et de Beaune-la-Rolande.

Une directive claire avait été donnée par l'administration de Vichy : « Les enfants ne doivent pas partir dans les mêmes convois que les parents ». C'est donc après des séparations déchirantes que les parents d'un côté, les enfants de l'autre, partirent vers Auschwitz-Birkenau où les déportés de Drancy les avaient précédés de quelques jours.

Ils y furent assassinés. Pour la seule raison qu'ils étaient juifs.

Ce crime s'est déroulé ici, dans notre capitale, dans nos rues, dans nos cours d'immeuble, dans nos cages d'escalier, sous nos préaux d'école.

Il allait ouvrir la voie à d'autres rafles, à Marseille et dans toute la France, c'est-à-dire des deux côtés de la ligne de démarcation. Il y eut aussi d'autres déportations, notamment celle de Tsiganes.

L'infamie du Vel d'Hiv s'inscrivait dans une entreprise qui n'a pas eu de précédent et qui ne peut être comparée à rien: la Shoah, la tentative d'anéantissement de tous les Juifs du continent européen.

76.000 Juifs de France furent déportés vers les camps d'extermination. Seuls 2.500 en sont revenus.

Ces femmes, ces hommes, ces enfants, ne pouvaient pas s'attendre au sort qui leur avait été réservé. Ils ne pouvaient pas même l'imaginer. Ils avaient confiance dans la France.

Ils croyaient que le pays de la grande Révolution, que la Ville Lumière, leur serviraient de refuge. Ils aimaient la République avec une passion inspirée par la gratitude. C'est en effet à Paris, en 1791, sous la Constituante, que, pour la première fois en Europe, les Juifs étaient devenus des citoyens à part entière. Plus tard, d'autres avaient trouvé en France une terre d'accueil, une chance de vie, une promesse de protection.

Ce sont cette promesse et cette confiance qui furent piétinées il y a soixante-dix ans.

Je tiens à rappeler les mots que le grand rabbin de France Jacob KAPLAN adressa au maréchal PETAIN en octobre 1940, après la promulgation de l'odieux statut des Juifs : « Victimes, écrivait-il, de mesures qui nous atteignent dans notre dignité d'hommes et dans notre honneur de Français, nous exprimons notre foi profonde en l'esprit de justice de la France éternelle. Nous savons que les liens qui nous unissent à la grande famille française sont trop forts pour pouvoir être rompus. »

Là se situe la trahison.

Par-delà le temps, au-delà du deuil, ma présence ce matin témoigne de la volonté de la France de veiller sur le souvenir de ses enfants disparus et d'honorer ces morts sans sépulture, ces êtres dont le seul tombeau est notre mémoire.

Tel est le sens de l'exigence posée par la République : que les noms de ces suppliciés ne tombent pas dans l'oubli.

Nous devons aux martyrs juifs du Vélodrome d'Hiverla vérité sur ce qui s'est passé il y a soixante-dix ans.

La vérité, c'est que la police française, sur la base des listes qu'elle avait elle-même établies, s'est chargée d'arrêter les milliers d'innocents pris au piège le 16 juillet 1942. C'est que la gendarmerie française les a escortés jusqu'aux camps d'internement.

La vérité, c'est que pas un soldat allemand, pas un seul, ne fut mobilisé pour l'ensemble de l'opération.

La vérité, c'est que ce crime fut commis en France, par la France.

Le grand mérite du Président Jacques CHIRAC est d'avoir reconnu ici-même, le 16 juillet 1995, cette vérité.

« La France, dit-il,la France, patrie des Lumières et des droits de l'Homme, terre d'accueil et d'asile, la France, ce jour-là, accomplissait l'irréparable ».

Mais la vérité, c'est aussi que le crime du Vel d'Hiv fut commis contre la France, contre ses valeurs, contre ses principes, contre son idéal.

L'honneur fut sauvé par les Justes, et au-delà par tous ceux qui surent s'élever contre la barbarie, par ces héros anonymes qui, ici, cachèrent un voisin ; qui, là, en aidèrent un autre ; qui risquèrent leurs vies pour que soient épargnées celles des innocents. Par tous ces Français qui ont permis que survivent les trois quarts des Juifs de France.

L'honneur de la France était incarné par le général de Gaulle qui s'était dressé le 18 juin 1940 pour continuer le combat.

L'honneur de la France était défendu par la Résistance, cette armée des ombres qui ne se résigna pas à la honte et à la défaite.

La France était représentée sur les champs de bataille, avec notre drapeau, par les soldats de la France libre.

Elle était servie aussi par des institutions juives, comme l'œuvre de secours aux enfants, qui organisa clandestinement le sauvetage de plus de 5.000 enfants et qui accueillit les orphelins à la Libération.

La vérité ne divise pas. Elle rassemble. C'est dans cet esprit que cette journée de commémoration avait été instituée par François MITTERRAND, et que, sous le gouvernement de Lionel JOSPIN, fut créée la Fondation pour la mémoire de la Shoah. C'est sous ce même gouvernement, avec Jacques CHIRAC, que fut installée la commission d'indemnisation des victimes des spoliations antisémites, dont le but était de réparer ce qui pouvait encore l'être.

Il me revient désormais, dans la chaîne de notre histoire collective, de poursuivre ce travail commun de mémoire, de vérité et d'espoir.

Elle commence par la transmission.Beaucoup de dérives trouvent leur source dans l'ignorance. Nous ne pouvons pas nous résigner à ce que deux jeunes Français sur trois ne sachent pas ce que fut la rafle du Vel d'Hiv.

L'école républicaine, à laquelle j'exprime ici ma confiance, a une mission : instruire, éduquer, enseigner le passé, le faire connaître, le comprendre, dans toutes ses dimensions. La Shoah est inscrite au programme du CM2, de la 3ème et de la 1ère.

Il ne doit pas y avoir en France une seule école, un seul collège, un seul lycée, où elle ne puisse être enseignée. Il ne doit pas y avoir un seul établissement où cette histoire-là ne soit pleinement entendue, respectée et méditée. Il ne peut y avoir, il n'y aura pas, pour la République, de mémoire perdue.

J'y veillerai personnellement.

L'enjeu est de lutter sans relâche contre toutes les formes de falsification de l'Histoire. Non seulement contre l'outrage du négationnisme, mais aussi contre la tentation du relativisme. Transmettre l'histoire de la Shoah, c'est en effet enseigner sa terrible singularité. Ce crime reste, par sa nature, par sa dimension, par ses méthodes, par l'effrayante précision de sa mise en œuvre, un abîme unique dans l'histoire des hommes. Cette singularité-là doit être constamment rappelée.

Transmettre cette mémoire, c'est enfin en retenir toutes les leçons.C'est comprendre comment l'ignominie fut possible hier, pour qu'elle ne puisse plus jamais ressurgir demain.

La Shoah n'est pas née de rien ni venue de nulle part. Certes, elle fut mise en œuvre par l'alliance inédite et terrifiante de l'obstination dans le délire raciste et de la rationalité industrielle dans l'exécution. Mais elle a aussi été rendue possible par des siècles d'aveuglement, de bêtise, de mensonges et de haine.Elle a été précédée de multiples signes avant-coureurs, qui n'ont pas alerté les consciences.

Notre vigilance ne doit jamais être prise en défaut. Aucune Nation, aucune société, aucune personne n'est immunisée contre le Mal. N'oublions pas ce jugement de Primo LEVI à propos de ses persécuteurs : « Sauf exceptions, ils n'étaient pas des monstres ; ils avaient notre visage ». Restons en alerte, afin de savoir déceler le retour de la monstruosité sous ses airs les plus anodins.

Je sais les craintes exprimées par certains d'entre vous. Je veux y répondre.

Consciente de cette Histoire, la République pourchassera avec la plus grande détermination tous les actes antisémites ; mais encore tous les propos qui pourraient seulement amener les Juifs de France à se sentir inquiets dans leur propre pays.

Rien, en la matière, n'est indifférent. Tout sera combattu avec la dernière énergie. Taire l'antisémitisme, le dissimuler, l'expliquer, c'est déjà l'accepter.

La sécurité des Juifs de France n'est pas l'affaire des Juifs, c'est celle de tous les Français, et j'entends qu'elle soit garantie en toutes circonstances et en tous lieux.

Il y a quatre mois, à Toulouse, des enfants mouraient pour la même raison que ceux du Vel d'Hiv : parce qu'ils étaient juifs.

L'antisémitisme n'est pas une opinion, c'est une abjection. Pour cela, il doit d'abord être regardé en face. Il doit être nommé et reconnu pour ce qu'il est. Partout où il se déploie, il sera démasqué et puni.

Toutes les idéologies d'exclusion, toutes les formes d'intolérance, tous les fanatismes, toutes les xénophobies, qui tentent de développer la logique de la haine, trouveront la République sur leur chemin.

Chaque samedi matin, dans toutes les synagogues françaises, à la fin de l'office, retentit la prière des Juifs de France, celle qu'ils adressent pour le salut de la patrie qu'ils aiment et qu'ils veulent servir : « Que la France vive heureuse et prospère. Qu'elle soit forte et grande par l'union et la concorde. Qu'elle jouisse d'une paix durable et conserve son esprit de noblesse parmi les Nations ».

Cet esprit de noblesse, c'est la France tout entière qui doit en être digne.

Enseigner sans relâche la vérité historique ; veiller scrupuleusement sur le respect des valeurs de la République ; rappeler sans cesse l'exigence de tolérance religieuse, dans le cadre de nos lois laïques ; ne jamais céder sur les principes de liberté et de dignité de la personne ; toujours promouvoir la promesse de l'égalité et de l'émancipation. Voilà les mesures que nous devons collectivement nous assigner.

C'est en pensant aux vies qui n'ont pu s'accomplir, à ces enfants privés d'avenir, à ces destins fauchés prématurément que nous devons porter à un niveau plus élevé encore les exigences de nos propres existences. C'est en refusant les indifférences, les négligences, les complaisances, que nous nous rendrons plus forts ensemble.

C'est en étant lucides sur notre propre histoire que la France, grâce à l'esprit de concorde et d'union, portera le mieux ses valeurs, ici et partout dans le monde.

Vive la République !

Vive la France !

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En embuscade à droite, j'y suis...

22 juillet 2012

François Hollande présidera la commémoration de la rafle du Vél d'Hiv

Le président François Hollande présidera dimanche la commémoration de la rafle du Vél d'Hiv, sur le lieu de l'emplacement, à Paris, où des milliers de Juifs raflés furent conduits avant d'être envoyés dans les camps de la mort. Le chef de l'Etat, qui prononcera un discours à 10h40, sera accompagné du premier ministre, Jean-Marc Ayrault, et des ministres Jean-Yves Le Drian (Défense), Kader Arif (délégué aux Anciens combattants). Richard Prasquier, le président du Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF), et Bertrand Delanoë, le maire PS de Paris seront également présents. Le président arrivera peu avant 10 heures à l'emplacement du Vélodrome d'Hiver, dans le XVè arrondissement où il déposera des gerbes. Des prières seront dites par le Grand rabbin de Paris Alain Goldmann et le rabbin Olivier Kaufmann.

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