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Jours tranquilles à Paris
le parisien
13 juillet 2018

Jours de fête

L'ÉDITO de Henri Vernet - Le Parisien   

La France en fête. Comme une parenthèse dans les colères et les impatiences du pays, les convulsions de la planète et les vertiges de l’Europe. La fête nationale samedi, avec son sempiternel défilé qui mobilise encore, comme au premier jour, toutes les chaînes de télé, et avec ses feux d’artifice et ses bals populaires partout dans le pays qui marquent la vraie entrée dans les vacances. La fête encore, dimanche jusqu’au bout de la nuit, on l’espère, de tout un peuple autour de son équipe de foot, en ce jour de finale de la Coupe du monde à Moscou. Et la politique là-dedans ? Rassurons-nous (ou agaçons-nous), elle garde ses droits, chacun, du chef de l’Etat à ses opposants les plus déterminés, s’affairant à récupérer un peu de la ferveur et de la popularité entourant ces Bleus porteurs de tant de valeurs. Reconnaissons tout de même que pour une fois les politiques n’en font pas trop, sans doute instruits par la défiance sinon le rejet que leur a marqué le pays ces dernières années. Bien sûr il y a des grincheux, des râleurs et des rabat-joie, qui le font savoir à grands coups de tweets. Mais sans eux la France ne serait plus la France. Celle-ci, dans son immense majorité, s’apprête à jouir de cette parenthèse enchantée.

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8 décembre 2017

Macron et les deux France

L'édito de Charles de Saint Sauveur

En 24 heures, la France aura donc rendu hommage à deux de ses plus éminentes figures culturelles, qui semblent à première vue aux antipodes l’un de l’autre. D’un côté, l’écrivain bien né, dont l’enfance a eu pour cadre un château ; de l’autre, le rocker qui a grandi sans père et sans argent. D’Ormesson et ses jolies manières d’aristocrate éclairé ; Johnny, sa sueur et ses déhanchés. La particule et le prénom, le mondain et le fêtard, l’Académicien et le Dieu des stades… On pourrait continuer longtemps comme ça, à les opposer, mais on se tromperait. Car ces deux monuments de notre patrimoine rassemblent à eux deux ce qui façonne l’identité française depuis Rabelais : l’élitisme et le populaire. Emmanuel Macron, qui prône le « retour au récit national », a justement là l’occasion de parler de ces deux France qu’on jugerait dissemblables, de les réconcilier. Un jour avec le gratin des belles lettres françaises, le lendemain aux côtés des bikers. Et par là même, de se défaire en partie de cette étiquette de président des « riches » et des « villes » qui lui a collé si vite à la peau. Le Parisien

résumé

7 décembre 2017

Le Parisien - Edition Spéciale de ce matin

 

Demain Le Parisien publie un hors série exceptionnel sur la vie et l'œuvre de Johnny Hallyday. Photo : @aurelieaudureau #leparisien #horsserie #johnnyhallyday



221 Likes, 1 Comments - Le Parisien (@leparisien) on Instagram: "Demain Le Parisien publie un hors série exceptionnel sur la vie et l'œuvre de Johnny Hallyday...."

 

9 novembre 2017

Macron leader européen… si

 

L'édito de Charles de Saint Sauveur - Le Parisien

Ce n’est pas toutes les semaines qu’un président français a droit à la Une du prestigieux Time Magazine. Une photo plein pot, qui dévoile un visage comme habité par sa mission, et un titre pour le moins laudateur : «The next leader of Europe » (le prochain leader de l'Europe). Alors que le Royaume-Uni est miné par son Brexit, qu’Angela Merkel s’essouffle à monter sa coalition gouvernementale, il y a sans doute une carte à jouer pour notre pays longtemps qualifié d’ «homme malade de l’Europe».   Quand Time lui demande s’il ambitionne de prendre le leadership de l’Union, il botte en touche : « La réponse classique française serait de répondre oui. Mais je pense que ça serait une erreur... ». On peut y voir un tacle glissé à ses prédécesseurs dont les grands discours européen ont toujours abouti aux même résultats : se retrouver à la remorque de la berline allemande. Avant de se voir en premier de cordée, il faut donc être performant à la maison, rappelle le Président. Et c’est aussi le sens du gros bémol glissé sous forme d’astérisque, au bas de la couverture : leader de l’Europe... « S’il arrive d’abord à diriger la France». Comme pour rappeler à notre pays qui se gargarise si souvent de sa place particulière dans le monde, qu’elle doit arrêter de se payer de mots.   Gageons que s’il réussit, en tous cas aux yeux du Time, le magazine lui réservera une couverture autrement plus prestigieuse : celle de la « personnalité de l’année », comme Merkel l’avait été en 2015. Là, on pourra peut-être se dire que quelque chose a vraiment changé. Mais cette Une là est très loin d’être bouclée...

 

15 juin 2017

La une du Parisien de ce matin

parisien gregory

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28 avril 2017

Le Parisien

25 avril 2017

Le Parisien (ce matin)

leparisien

4 décembre 2016

La une du Parisien de ce matin - « Compenser la brutalité du monde par de la générosité »

mm1

Ronan Chastellier, sociologue, maître de conférences à Sciences-Po Paris

Observateur avisé de nos modes de consommation, Ronan Chastellier, sociologue, qui enseigne à Sciences-Po Paris, constate que l’impact des attentats de novembre 2015, ainsi que les images de Syrie, des migrants, ont modifié nos comportements. La générosité, la profondeur et la solidarité seront selon lui les marqueurs de ce Noël post-attentats.

Qu’est-ce qui, selon vous, a changé entre Noël 2015 et 2016 ?

Ronan Chastellier. Les gens ont plus besoin cette année de petites attentions, c’est un besoin post-traumatique naturel. Il est donc possible que, sous le sapin, il y ait quelques exagérations, quelques démonstrations inédites d’amour, car dans le contexte géopolitique incertain, nous sommes en position d’excès en même temps qu’en situation de régression vers le cocon protecteur. Le choix des cadeaux devrait exprimer ce besoin de compenser la brutalité du monde par de la générosité. Le fait que les Français s’apprêtent à consacrer au réveillon plus de 600 € dans un contexte social difficile en est une preuve.

Cela va-t-il modifier les arbitrages dans le choix des cadeaux ?

Evidemment. Après les attentats, nous avons un fort besoin de contenus émotionnels. Tout ce qui crée du lien devrait trouver sa place au pied du sapin. En premier lieu, les smartphones, créateurs par excellence de liens entre les gens. Et puis, cette année, il y a aussi un fort besoin de profondeur, de compréhension. Les ventes de livres comme « le Dictionnaire nostalgique de la politesse » ou sur l’islam montrent bien cette inquiétude des Français et leur volonté de comprendre. Et puis, les livres, c’est l’occasion d’aborder autour de la table du réveillon des sujets sérieux, à l’image du contexte, mais peu clivants. Sauf, en cette période de primaires, à offrir un livre politique… Noël sera donc probablement plus culturel.

Le Français de 2016 sera donc plus généreux ?

Oui, le souci de l’autre qu’ont tout particulièrement les Français cette année se traduit déjà par l’importance des dons accordés aux associations humanitaires. Les gens ont vu tellement d’images terribles, qu’ils se disent : « Ça peut m’arriver. » Et ça, ça desserre le porte-monnaie. Mais il faudra penser aussi aux 364 autres jours de l’année…

Propos recueillis par  Daniel Rosenweg

17 novembre 2016

Le Parisien - ce matin

g9

12 juin 2016

le Parisien de ce Dimanche....

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