Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Jours tranquilles à Paris
morbihan
16 février 2015

AURAY : La police municipale n’aura pas d’armes à feu

Après les attentats à Paris, l’État a annoncé des dotations pour les polices municipales des communes en faisant la demande. Zoom sur l’équipement et les missions de sa police.

Pourquoi ? Comment ? Comment est équipée la police alréenne ?

Les agents de la police municipale d’Auray (7 postes, dont un actuellement vacant) sont équipés« de bâtons de défense », tonfas ou télescopiques, et d’une« bombe lacrymogène », précise Maurice Le Champion, conseiller municipal délégué au domaine public. Ils portent« des gilets pare-balles », qu’ils ont depuis huit ans.« Ils sont très bien dotés par rapport à certaines polices », observe Maurice Le Champion.

Que propose l’État ?

Lors des attentats à Paris en janvier, 17 personnes ont été tuées, dont une policière municipale. L’État a annoncé mettre à disposition des collectivités qui le souhaiteraient plus de 4 000 revolvers pour leurs polices, plus des aides pour l’achat de 8 000 gilets pare-balles.

Auray fera-t-elle une demande ?

Pour les gilets, Auray est déjà équipée. Reste le sujet des revolvers. La question a été posée en municipalité. La réponse est non.« À aujourd’hui, la police municipale ne sera pas dotée d’armes à feu, annonce Maurice Le Champion.C’est un choix politique, une décision forte que d’armer ou pas. On n’est pas en insécurité dans Auray. »

Quelles fonctions ?

Chaque police municipale est différente,« notamment en fonction de l’effectif », décrit Henri Chevalier, chef de service à Auray. Patrons hiérarchiques, les maires« donnent des orientations en matière de sécurité ». Les policiers municipaux sont agents de police judiciaire adjoints, soumis à un double agrément, du procureur et du préfet.« Nous sommes des agents de constatation principalement, avec, comme tout citoyen, le pouvoir d’interpeller les gens en flagrant délit. » En revanche,« on n’est pas là pour faire des enquêtes, nous ne sommes pas officiers de police judiciaire ».

Quelles missions ?

Elles sont nombreuses. En particulier,« faire respecter les arrêtés de police du maire », poursuit Maurice Le Champion : consommation d’alcool sur la voie publique, stationnement…« Les agents sont habilités à relever les infractions au code la route, à verbaliser, tant pour le stationnement que pour le non-port de la ceinture, la vitesse [ils disposent de jumelles radar]. » En cas de délit, ils avisent un officier de police judiciaire, de la gendarmerie.

Quelle articulation avec la gendarmerie ?

Afin d’améliorer la communication entre forces nationales et municipales, l’État va subventionner les collectivités à hauteur de 30 % pour des postes de radio. Auray en dispose déjà, depuis deux ans.« On travaille beaucoup avec la gendarmerie », glisse Henri Chevalier.

Quelle formation et horaires ?

Les agents passent un concours et postulent dans des collectivités territoriales. Ils suivent une formation initiale de six mois, puis des sessions tous les cinq ans. La police alréenne travaille« sept jours sur sept. » De 7 h 30 à 18 h en semaine ; le dimanche matin hors vacances, toute la journée pendant. Lors des congés,« on fait aussi des premières parties de soirée ». Une astreinte est aussi mise en place.

Répression ou prévention ?

Prévention, répression : où est placé le curseur ?« On fait beaucoup de prévention. Nous sommes relativement répressifs aussi, notamment sur certaines infractions graves au code de la route », détaille Henri Chevalier.« Les agents ont des missions définies, souligne Maurice Le Champion.Ils font de la prévention. On peut arrêter quelqu’un, lui dire « attention, vous êtes en infraction », sans le verbaliser. Et quand il faut réprimer, ils répriment. Verbaliser fait partie du rôle de la police. L’éducation aussi. » Article de Virginie JAMIN.

Publicité
13 février 2015

AURAY (morbihan) : Le nouveau cinéma table sur une ouverture en avril

Après plusieurs reports, le miniplexe Ti Hanok (cinq salles, 850 fauteuils) devrait finalement ouvrir en avril, espèrent ses futurs gérants. Le chantier avance maintenant à bonne allure.

« Cela se présente bien. Les premiers spectateurs en avril, c’est jouable. » Gérants du cinéma Les Arcades en centre-ville et du futur miniplexe Ti Hanok (5 salles, 850 fauteuils) à Porte océane, Yun Planchenault et Sylvain Lecointre affichent un optimisme teinté de prudence.« On sera véritablement soulagés une fois installés. » Initialement, Ti Hanok devait ouvrir fin 2013. Météo difficile, défaillance d’une entreprise de charpente-bardage… La construction ce bâtiment de 4 500 m2 a subi des retards. Les travaux ont repris mi-novembre et vont maintenant bon train.« Le bâtiment est à 99 % étanche. Cela signifie qu’il est hors d’eau. On l’attendait avec impatience car cela nous bloquait pour agencer l’intérieur, surtout le hall. » Artère centrale de l’édifice, ce dernier« concentre l’essentiel des travaux à finir » .

Dix ouvriers à pied d’œuvre

Électriciens, plaquistes, chauffagistes… Une dizaine de salariés sont à pied d’œuvre.« Cela fait plaisir de voir que ça avance », glisse Sylvain Lecointre.« Les entreprises ont fait preuve de souplesse et de compréhension face aux décalages de planning », salue Yun Planchenault. En centre-ville, l’actuel cinéma, dont le local est en vente, fermera à l’ouverture de Ti Hanok. Les Arcades (600 m2 ) proposaient trois salles, pour 360 fauteuils. L’établissement enregistrait environ 50 000 entrées par an.« À Ti Hanok, l’objectif est de 150 000. Davantage de séances, de films en sortie nationale, de blockbusters en 2D et 3D, en version française et qu’on va pouvoir tester en version originale …On va élargir notre public, sans renier notre offre art et essai. » L’enjeu consiste à« capter les spectateurs du pays d’Auray » qui allaient au cinéma à Vannes ou Lorient. Au lieu d’une douzaine de séances hebdomadaires aux Arcades (le double pendant les vacances), le rythme atteindra« une vingtaine » (35 pendant les congés). L’effectif suivra : il passera de trois à six personnes, plus un renfort lors des vacances.

Les fauteuils en mars

Dans les salles de projection, la moquette est posée. Le revêtement mural aussi (sauf dans la grande salle) : du tissu gris et rouge.« Il manque encore les fauteuils, l’équipement son et luminaires, mais ça commence à ressembler à une salle de ciné », rebondit Sylvain Lecointre. Les fauteuils, neufs, devraient être installés en mars. Ceux des Arcades pourraient être vendus aux enchères. Ti Hanok comptera deux salles de 100 places, une de 140, une autre de 190 et une grande de 310 fauteuils (avec un écran de 16 m). Cette dernière comportera une« particularité architecturale » : le plafond conserve la forme« à deux pentes » du toit. Investissement privé dont le montant n’est pas dévoilé, Ti Hanok a bénéficié d’aides du conseil régional et du centre national de la cinématographie. Le« parcours du combattant » de sa construction se termine. Quel impact auront eu ces reports successifs sur l’entreprise ?« Au final on arrive à ce que cela ne mette pas en péril l’exploitation, mais il est temps d’ouvrir. » In fine , ils se traduisent par« une année d’exploitation perdue .C’est d ’autant plus rageant que ce fut une bonne année cinématographique. Mais 2015 s’annonce comme une grosse année aussi. » Article de Virginie JAMIN.

12 février 2015

Isthme de Penthièvre (presqu’île de Quiberon)

10411180_848916668487988_1706075705657866570_n

31 janvier 2015

Philip Plisson libéré sous surveillance électronique

Le 3 octobre, la chambre de l’instruction de Rennes avait refusé la remise en liberté de Philip Plisson, incarcéré pour le viol de sa nièce en 1999. En novembre, Me Thierry Fillion, avocat du photographe de mer, espérait obtenir satisfaction quant à la mise en liberté conditionnelle de son client. « Nous obtenons enfin gain de cause », a déclaré hier M Fillion. Philip Plisson sera libéré le 4 février et placé sous surveillance électronique jusqu’à juillet, « date à laquelle mon client sera placé en liberté conditionnelle ». Philip Plisson avait été condamné à cinq ans d’emprisonnement, dont trois ans avec sursis, par la cour d’assises, le 23 mai 2014.

29 janvier 2015

35 000 prisonniers de guerre et 700 déportés morbihannais

Christian Bougeard,historien, auteur de « La Bretagne, de l’Occupation à la Libération 19401945 ».

Connaît-on précisément le nombre de déportés morbihannais ? 

Sur l’ensemble de la guerre, une première évaluation donnait le chiffre de 636 déportés issus du Morbihan. Mais c’est un minimum qui est vraisemblablement à réévaluer comme l’ont été les chiffres nationaux : le travail de la Fondation de la Déportation, effectué en 2013 à partir de listes nominales, a précisément établi 89 390 déportations non raciales en France alors qu’une enquête des années 1970 les estimait à 65 000. Ainsi, l’historien Roger Leroux a repéré 80 autres Morbihannais arrêtés en dehors du département. Sur ces 636 déportés morbihannais, 25 juifs ont été comptés. Or un autre recensement annonçait 42 Juifs morbihannais déportés sur 111 recensés en 1940. La réévaluation nécessaire amènerait donc à plus de 700 déportés.

Quelle est la proportion de résistants parmi ces déportés ?

On sait que 310 ont été déportés pour faits de résistance, 120 en tant que prisonniers politiques, bien qu’il soit difficile de distinguer les deux catégories ; 79 ont été pris comme otages lors de rafles, 90 étaient des prisonniers de droit commun.

Quelles étaient les destinations de ces déportés morbihannais ?

Les Juifs ont été envoyés dans les camps d’extermination, essentiellement à Auschwitz. On sait que les 42 Juifs morbihannais sont partis de Drancy dans 13 convois entre 1942 et 1944. La majorité des arrestations et des déportations dans le Morbihan comme en Bretagne, ont eu lieu lors de deux grandes rafles, le 16 juillet, au moment de la rafle du Vel d’Hiv, et le 9 octobre 1942. Et sept Morbihannais ont été pris dans la dernière rafle juive le 5 janvier 1944. Les personnes emprisonnées n’étaient pas obligatoirement envoyées tout de suite dans les camps. Elles restaient à Vannes avant l’envoi à Drancy. Les derniers convois quittent Rennes début août 1944 alors que la ville est libérée fin août. Les déportés non Juifs ont été envoyés dans les camps de concentration, les hommes souvent à Buchenwald, et les femmes à Ravensbrück. Elles étaient 59 parmi les 636 déportés.

Parmi eux, combien sont rentrés ?

On a compté 351 retours. 285 sont morts dans les camps. Parmi les rescapés morbihannais, certains sont morts rapidement, une dizaine avant la fin 1945.

Le Morbihan a-t-il été plus touché que d’autres départements ?

Compte tenu de l’ampleur de la Résistance et la densité d’occupation, on peut penser que la répression y a été plus forte qu’ailleurs.

Combien de Morbihannais ont-ils été prisonniers de guerre ?

35 000 soldats morbihannais ont été envoyés en Allemagne parmi les 137 000 Bretons. Fin 1942, le gouvernement de Pétain a négocié la relève avec les Allemands, soit l’envoi de trois ouvriers français en Allemagne contre le retour d’un prisonnier de guerre. Mais dans le Morbihan, le ratio est différent puisqu’on compte 429 départs pour le retour de 376 prisonniers, le premier train arrivant à Vannes le 18 septembre 1942. Parmi les 35 000 prisonniers de guerre, 332 sont morts emprisonnés, de maladies ou lors de bombardements des usines allemandes. Recueilli par Grégoire LAVILLE.

Publicité
18 janvier 2015

Erdeven - Seconde guerre mondiale

obus kerouriec

17 janvier 2015

Eglise de Nostang - Seconde Guerre Mondiale

DSC_0089

DSC_0087

DSC_0088

Ci-dessus, vestige du clocher de Nostang abattu par un obus de 340 mm tiré de la batterie de Plouharnel (voir mon précédent billet) le 17 janvier 1945. Un morceau de l'obus est scellé dans le ciment au-dessus de la plaque commémorative.

Photos : Jacques Snap

14 janvier 2015

AURAY : Les désagréments de l’envasement de la rivière

L’augmentation de places d’accueil de bateaux et l’aménagement de pontons comme dans la plupart des ports morbihannais invitent aussi à se pencher sur l’envasement. Le phénomène atteint des épaisseurs impressionnantes… Plus de 5 mètres par endroits. Rien qui n’empêche cependant un bon écoulement des eaux, ni la circulation des bateaux, La vase a d’autres désagréments. Elle freine l’implantation de nouveaux mouillages et la mise à l’eau. La création d’un ponton flottant (face à la capitainerie) a soulagé les kayakistes et permis aux usagers de mettre à l’eau leurs embarcations. La Ville peut aussi imaginer la création d’un bassin à flot, tout au moins en partie, avec une passerelle permettant de joindre les quais Franklin et Martin. Les dimensions du port l’autorisent amplement, même si l’idée d’un port à écluse doit aussi prendre en compte les courants générés par le flux et le reflux du Loch. Reste l’éternel problème des boues, qu’il faut chasser d’assez loin en usant de barges suceuses très efficaces. Coûteux et complexe à gérer au plan environnemental.

===========================

Quel avenir pour le port de Saint-Goustan ?

Ses quais ont fait peau neuve. Mais, pour le port historique d’Auray, quelles perspectives en termes d’aménagements pour le nautisme ?

Le port de Saint-Goustan, une perle mais…

« Le tourisme est au cœur de l’économie de la ville. Auray ne manque pas d'atouts, mais ils sont insuffisamment mis en lumière. Nous devons redynamiser à partir du port de Saint-Goustan, la pépite de la ville ». Dès son arrivée comme conseiller délégué à la barre du port de SaintGoustan, Patrick Gouégoux ne cachait pas son ambition de développement de l’activité portuaire. «Notre projet est de rendre le port économiquement viable. Ce n’est pas le cas aujourd’hui, ne nous voilons pas la face, il n’est pas rentable. »

Avec la Compagnie des ports

L’une des clefs de l’équipe municipale actuelle pour y remédier est de« confier à la Compagnie des ports du Morbihan (l’ex Sagémor) l’examen des possibilités de développement des activités nautiques » .« Nous nous sommes rapprochés de cette structure pour ses compétences et son expérience en matière de gestion de développement du nautisme. » L’offre d’accueil des navires de plaisance à Saint-Goustan est réelle : 135 places (+ 20 pour les visiteurs) au mouillage. Insuffisant ?« Sans aucun doute, jauge Patrick Gouégoux.Nous pouvons à la fois augmenter le nombre de bateaux et la qualité des infrastructures, sans pour autant impacter le charme des lieux. Le port manque cruellement de pontons. Nous y réfléchissons. Mais cette augmentation de places, jusqu’à 180, suggère que l’on se penche sur les problèmes d’envasement dont souffre le port. Là encore, la Compagnie des ports du Morbihan peut nous apporter son expertise avant d’agir. »

Un port à écluses ?

Comme celui du Bono, Saint-Goustan souffre d’envasement. Un port à flot, refuge de nouveaux bateaux, peut-il être envisagé ?« Un port à écluse à Saint-Goustan n’est pas une idée farfelue, estime Patrick Gouégoux.Cela existe bien à Vannes. Mais l’entreprise reste coûteuse ». Alors idée à creuser ou pas ?« Notre équipe veut élaborer une stratégie et une politique d’offres et de services de qualité. Le projet d’étude sera proposé en février en conseil municipal. Nous espérons obtenir un diagnostic à la fin du premier semestre 2015. Selon le scénario retenu, de premiers aménagements pourraient concrètement être menés d’ici la fin de l’année ».

Concessionnaire jusqu’en 2042

En avril, Saint-Goustan accueillera la fameuse Semaine du Golfe.« Ce sera l’occasion de voir le port s’emplir de magnifiques bateaux et de jauger de notre capacité à accueillir une telle armada. Le public ne devrait pas oublier un tel événement. » La ville d’Auray, concessionnaire du port jusqu’en 2042, doit aussi penser aux équipements à quai.« Nous devons revoir le fonctionnement de la nouvelle aire de carénage qui n’est pas rentable parce que sous-utilisée. Nous avons aussi en tête un projet de nouvelle capitainerie. Saint-Goustan est un vaste ensemble qui ne demande qu’à prendre de nouveaux caps ». Article de Pierre WADOUX.

13 janvier 2015

Save the date - BRETAGNE : L’Italie à l’honneur du Festival photo de La Gacilly

Après les États-Unis, c’est au tour de l’Italie d’être à l’honneur du douzième Festival photo Peuples et nature, du 5 juin au 2 novembre à La Gacilly. Une partie des expositions en plein air traiteront du thème de l’Exposition universelle qui se déroulera cette année à Milan : Nourrir la planète.

4 janvier 2015

Erdeven. Record de participation au premier bain de l’année

Pressés d'en découdre avec les vagues de l'océan, pas moins de 331 baigneurs ont foncé toutes jambes (palmes ?) dehors pour se jeter à l'eau. Le premier bain de l'année, rendez-vous traditionnel de celles et ceux qui n'ont pas froid aux yeux, est plus qu'un succès : 331 baigneurs contre 205 l'an passé, un record établi sous les sourires de 2000 spectateurs, restés eux sagement emmitouflés sur le sable de la plage de Kerhilio, théâtre des festivités... Source : site Ouest France

record-de-participation-au-premier-bain-de-lannee

Voir mon précédent billet 

Publicité
Publicité