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Jours tranquilles à Paris
morbihan
11 juillet 2014

Exposition à Vannes : La libération du département en images à la préfecture

Six panneaux, avec des photos commentées, retracent quelques grands événements de la libération dans le département. L’exposition est visible tout l’été.« Nous avons choisi d’exposer ces panneaux sur les grilles de la préfecture car c’est un lieu de passage, explique Arnaud Bayeux, directeur de l’Onac 56 (Office national des anciens combattants.)Cela permettra au grand public de se remémorer les grandes heures de l’année 44. » En 1944, les actes de résistance s’intensifient dans le Morbihan. La répression allemande est féroce. De nombreux Morbihannais sont arrêtés, torturés, déportés ou fusillés. Partout dans le département, les exactions se multiplient. À Penthièvre et Port-Louis, les résistants emprisonnés sont fusillés et leurs corps dissimulés. Ces charniers ne seront découverts qu’en 1945. Parmi ces morts, Joseph Cotonnec, engagé dans la Résistance et arrêté à Plouay, le 3 juin 1944. Il est fusillé à la citadelle de Port-Louis, à 19 ans. Le premier panneau de l’exposition lui rend hommage avec une photo donnée par sa sœur, Denise Quérré.« J’ai prêté cette photo pour qu’on ne l’oublie pas » , confie-t-elle avec beaucoup d’émotion dans la voix. Après la percée d’Avranches, le 31 juillet 44, les alliés pénètrent en Bretagne et se dirigent vers Brest. Commandée par le général Patton, la IIIe armée américaine libère les grandes villes de la région au fur et à mesure de sa progression. Vannes est progressivement libérée à partir du 4 août 1944. Les Forces françaises de l’intérieur (FFI) et les forces américaines font leur entrée dans la ville, le 5 août. Le lendemain, une contre-attaque allemande est anéantie par les blindés alliés. Les Allemands ayant quitté Vannes, le comité départemental de la libération a été installé le 4 août. Jacques Onfroy devient préfet et rétablit les fonctions de Maurice Marchais, ancien maire de Vannes, emprisonné par les Allemands. Les élections municipales sont organisées en avril et mai 1945. Les femmes exercent pour la première fois leur droit de vote. Le 13 novembre 1945, le général de Gaulle est élu chef du gouvernement provisoire de la République.

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9 juillet 2014

Etel et sa rivière : il y a un siècle, le conflit 1914-1918

Avant-guerre, le tramway fait prospérer Etel

La petite bourgade portuaire, séparée d’Erdeven en 1850, s’est très vite affirmée comme un centre important de la pêche sardinière puis thonière. A l’exemple de tout le littoral de Bretagne-Sud, Étel voit l’installation d’un nombre croissant de conserveries. Bien que le chemin de fer relie Nantes à Auray depuis 1862, il faut attendre 1899 pour que le banquier parisien Payot sollicite du préfet du Morbihan la concession de trois lignes de tramway à vapeur, dont celle de La Trinité-sur-Mer à Étel. Le conseil municipal approuve à l’unanimité ce projet. A Etel, les avis sont tellement favorables que les habitants souscrivent en un jour et demi 25 000 F d’actions de la société anonyme du Chemin de Fer Économique de La Trinité-sur-Mer à Étel. Mis en service le 10 avril 1901, le tramway concourt rapidement à la prospérité d’Étel.« Il assurait le transport des caisses de conserves, l’approvisionnement en charbon des friteries et de l’usine de production d’électricité, et le trafic de voyageurs », explique Michel Le Leuch, le président du musée des thoniers.

La crise sardinière

Le poids économique de la pêche thonière se confirme. En 1912, la situation change et Etel doit alors affronter le marasme des usines, victimes de la chute d’apports en poisson. La mise en criée de sardine et de thon, forte respectivement de 136 et 253 tonnes en 1911, se restreint en 1912 à 96 et 64 tonnes. L’usinier Marais met la clé sous la porte. La crise sardinière s’amplifie en 1913, la pêche du germon n’est guère florissante.« La mise en sommeil des usines prive de travail une grande partie de la population d’Étel et de ses environs », indique Michel Perrin, historien du musée.

Le boulevard des zinzins

La pauvreté s’installe, contraignant les municipalités d’Étel, Belz, Erdeven et Plouhinec à ouvrir des bureaux de secours. Les salariés des conserveries les plus atteints par cette crise, outre les ouvrières, sont les zingueurs.« Ce personnel spécialisé est préposé au soudage des boîtes », poursuit Michel Perrin. La municipalité d’Étel décide alors d’employer une partie de ces ouvriers qualifiés à la construction d’une chaussée dans l’anse du Pradic, pour faciliter l’accès à La Falaise. Surnommée « le boulevard des Zinzins », cette voie de circulation s’appellera le boulevard de la Plage, aujourd’hui Boulevard Charles-deGaulle.

L’embellie avant la guerre

En 1914, la sardine revient au printemps et la pêche du thon, qui s’ouvre en juillet, augure d’une bonne campagne. La population d’Étel, en léger recul en 1912 et 1913, s’est stabilisée à 2 380 âmes. 150 dundees sont attachés au syndicat d’Étel, qui regroupe le port-même, Le Magouër, Vieux-Passage, Port-Niscop et SaintCado. Au 1er juillet, 57 thoniers arment pour la pêche du germon. L’espoir revient avec l’accroissement des apports en poisson qui, à la fin du mois, se montent à 320 tonnes de sardine et 93 de thon. Pourtant, depuis l’attentat de Sarajevo, le 28 juin 1914, les tensions montent en Europe, mais les populations littorales se sentent peu ou pas concernées.« L’ordre de mobilisation générale, annoncé le 2 août, surprend la plupart des marins en mer », glisse Michel Le Leuch. La déclaration de guerre, le lendemain, freine l’élan étellois, sans néanmoins le briser.

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9 juillet 2014

Festival Photo de La Gacilly jusqu'au 30 septembre 2014 : Steve Mc Curry

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Reportage photographique : Jacques Snap

Voir mes précédents billets sur Steve Mc Curry : 03/05/2014, 24/10/2013, 11/05/2013, 08/12/2012, 05/12/2012, 04/12/2012, 18/11/2012, 23/06/2010.

Pour y accéder (après avoir noté les différentes dates) voir l'historique en cliquant sur le lien suivant : http://jourstranquilles.canalblog.com/archives/index.html

9 juillet 2014

Grand pardon, le centenaire de la patronne

En juillet 1914, Pie X consacrait sainte Anne, patronne des Bretons. Sainte-Anne-d’Auray fête dignement l’événement les 25 et 26 juillet.

L’annonce n’avait pas fait grand bruit à l’époque. Un siècle plus tard, jour pour jour, elle devrait résonner très fort dans toutes les paroisses de Bretagne invitées au grand pardon de Sainte-Anne-d’Auray, les 25 et 26 juillet. Il y a 100 ans, le pape Pie X déclarait officiellement sainte Anne, la « bonne mère des Bretons », patronne de la Bretagne. Une date à marquer d’une pierre blanche pour l’immense foule des pèlerins qui affluent chaque année au grand pardon, grande messe annuelle des Bretons, au cœur de l’été. Combien seront-ils cette année ? 20 000 ? 30 000 ?« Difficile à dire à ce jour, admet le père André Guillevic, recteur de la paroisse.Sans doute bien plus que l’an passé. Toutes les paroisses de Bretagne et de Loire-Atlantique sont invitées. Notre capacité d’accueil est grande : 20 000 places devant le Mémorial, 8 000 à l’espace JeanPaul II, 5 000 sur l’esplanade du sanctuaire. »

Un message du pape

Centenaire de la consécration de sainte Anne oblige, un message du pape François réaffirmera haut et fort la décision de son prédécesseur, prise 100 ans plus tôt.« Il fut un temps question d’avoir une retransmission du message en direct de Rome, indique le père Guillevic.Ce ne sera pas possible, mais le message du pape François sera bel et bien lu par Luigi Ventura, nonce apostolique, ambassadeur du pape en France. Il sera aux côtés de Mgr Centène pour présider le pardon. » En 1914, les évêques de Bretagne obtenaient gain de cause à Rome. La consécration de sainte Anne par Pie X fut d’ailleurs l’une de ses toutes dernières décisions, avant sa mort, alors que la Première Guerre mondiale allait meurtrir à jamais le cœur des hommes. En 2014, ce centenaire prend une importance et une résonance particulières :« Pie X a officialisé ce que les Bretons avaient dans leur cœur. Nous réaffirmons notre foi en Sainte Anne à l’occasion d’un grand pardon qui s’annonce exceptionnel. Nous demandons à toutes les paroisses d’y participer et d’apporter le maximum de bannières. La procession pourrait être la plus belle et la plus importante que Sainte Anne ait jamais connue… » Article de Pierre WADOUX.

8 juillet 2014

Festival Photo de La Gacilly jusqu'au 30 septembre 2014

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6 juillet 2014

Bretagne : L’art dans les chapelles : 23 sites à visiter

Pour la 23e année, le festival d’art contemporain marie créations d’aujourd’hui et art religieux. Les lieux choisis ouvrent, dans le pays de Pontivy et la vallée du Blavet.

 

Jusqu'au 21 septembre, L’art dans les chapelles invite le public à parcourir quatre circuits, afin d’y découvrir de petits joyaux de l’architecture religieuse lovés dans des trous de verdure. Dans 17 de ces chapelles, le public pourra découvrir des œuvres contemporaines d’artistes de renommée nationale, voire internationale.« Le principe du festival est le mariage, l’adéquation, le dialogue, entre l’œuvre contemporaine et le lieu, rappelle Bernard Delhaye, le président de L’art dans les chapelles.C’est ce qui fait son originalité. C’est aussi l’occasion de découvrir la région, de la redécouvrir autrement. On peut légitimement parler aussi de l’art entre les chapelles. »

Événement reconnu

Avec plus de 100 000 visiteurs chaque année, L’art dans les chapelles est devenu un événement reconnu, en Bretagne et en France. Rendez-vous culturel et artistique, il a de multiples retombées, notamment sur le plan touristique et économique.« Il a aussi, dans une certaine mesure, contribué à susciter un intérêt pour les filières touristiques, historiques et patrimoniales dans l’enseignement », se réjouit le président. Quarante guides sont recrutés pour l’occasion, issus à 80 % de ces filières. La manifestation attire des amateurs d’art de toute la France, et même de l’étranger. Si les circuits se pratiquent généralement en voiture, il existe, pour les adeptes de vacances vertes, la possibilité de louer des vélos, dont un certain nombre à assistance électrique. On les trouve aux offices de tourisme de Saint-Nicolas-des-Eaux et Pontivy. La manifestation est gratuite.

Les chapelles sont ouvertes de 10 h à 13 h et de 14 h à 19 h dimanche 6 juillet. Ensuite, les visites se feront de 14 h à 19 h tous les jours en juillet et août, puis les week-ends de septembre jusqu’aux journées du patrimoine.

Renseignements et réservations : Amis de l’art dans les chapelles, tél. 06 85 70 99 64.

4 juillet 2014

Morbihan : Tout l’été, les chapelles dévoilent leurs secrets

L’office de tourisme d'Auray lance une opération qui permet de découvrir les trésors cachés de vingt chapelles dans le pays d’Auray. Cette année des animations familiales sont proposées gratuitement.

Huitième édition

Cette année encore, l’office de tourisme du pays d’Auray réédite son opération Détour d’art.« Chaque hiver nous nous remettons en question pour continuer à avancer et proposer des nouvelles choses au public », explique Alain Bourneau, président de l’office du tourisme. Pour cette nouvelle édition, l’équipe a fait un effort pour se rapprocher du tout gratuit. Chaque été, ce sont près de 20 000 visiteurs (des Morbihannais pour la moitié d’entre eux) qui se rendent dans les chapelles du pays alréen.

Vingt chapelles

De Camors à Pluneret en passant par Landaul et Plumergat, l’office de tourisme ouvre les portes de vingt chapelles, le temps de l’été pour Détour d’art.« Beaucoup d’entre elles sont fermées toute l’année. C’est une belle occasion pour les habitants d’ici de découvrir de l’intérieur des monuments devant lesquels ils passent souvent » , explique Virginie Morgant, responsable du projet.

Jeux de piste

La chapelle de La Trinité à Plumergat, la chapelle Sainte-Avoye à Pluneret et celle de Notre-Dame-de-Pitié à Ploemel font l’objet de jeux de piste pour les familles. Après avoir retiré une pochette colorée à l’office de tourisme, les bambins peuvent se lancer à la recherche des « clés du temps ». Charades, coloriages, découvertes des statues, pas si évident de trouver ces trois clés !

De nombreuses activités

Trois concerts sont prévus dans ces chapelles au mois de juillet. Plusieurs ateliers seront aussi proposés aux enfants à partir de 8 ans. Au programme : initiation au vitrail, fabrication d’un abécédaire du patrimoine, atelier d’enluminures, de dessins et balades nocturnes… Il y en a pour tous les goûts. Toutes les dates et renseignements se trouvent sur une carte éditée spécialement pour Détour d’art, disponible à l’office de tourisme.

Une centaine de bénévoles

Ce sont des bénévoles qui s’occupent d’ouvrir les chapelles pour l’été. Ce ne sont pas des guides, mais ils sont là pour accueillir les visiteurs.« On ne pourrait rien faire sans ces gens d’expérience » , se félicite Alain Bourneau.

Article de Anaëlle BERRE.

Informations, à l’office de tourisme, tél. 02 97 24 09 75.

30 juin 2014

Le festival photo de La Gacilly en ce moment en Bretagne

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29 juin 2014

Ile de Groix - Morbihan

27 juin 2014

Centenaire de 1914 - Le tocsin sonnera le 1er août en l’honneur des morts pour la France à Ste Anne d'Auray

L’Union nationale des combattants (UNC) section Sainte-Anne-d’Auray, conjointement avec la mairie et le père André Guillevic, réalisera le vendredi 1er août une action appelée « sonnerie du tocsin ». Elle marquera le début officiel des commémorations du centenaire de la Grande Guerre.« Nous demandons à tous les citoyens de la commune de bien vouloir s’associer, physiquement ou par la pensée, à cette courte cérémonie en mémoire des Françaises et français morts pour la France durant cette guerre, morts pour notre liberté », confie Michel Mazuret, président de la section. Ainsi, le 1er août à 14 h, tous les clochers des églises de France et ultramarines commémoreront l’appel à la mobilisation générale du 1er août 1914 par la sonnerie du tocsin pendant 5 minutes.« En effet, le 1er août 1914, tous les maires de France ont été informés par un télégramme officiel de couleur jaune, porté par la gendarmerie. C’était l’ordre de mobilisation générale. A sa réception, ils ont ouvert l’enveloppe et ont appliqué les ordres qu’elle contenait, notamment le placardage de l’affiche et la sonnerie du tocsin. » Aujourd’hui, la plupart des clochers ont des sonneries automatisées qui ne prévoient que la volée, sonnerie de fête, et le glas, sonnerie de deuil. Le tocsin, sonnerie d’alarme déclenchée sur ordre des maires, n’est plus prévu. A Sainte-Anne-d’Auray, une des sonneries existantes sera utilisée avec des interruptions toutes les 2 secondes pour se rapprocher au plus près d’une sonnerie d’alerte. Rendez-vous donc le vendredi 1er août, à 14 h, devant le mémorial des Bretons morts pour la France pendant la guerre 1914-1918.

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