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Jours tranquilles à Paris
musee des arts decoratifs
25 décembre 2017

Exposition DIOR au Musée des Arts Décoratifs

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15 décembre 2017

Musée des Arts Décoratifs

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29 août 2017

Une Expo à Paris : Christian Dior au Musée des Arts Décoratifs

CHRISTIAN DIOR, COUTURIER DU RÊVE jusqu’au 7 janvier 2018

Le musée des Arts décoratifs célèbre l’anniversaire marquant les 70 ans de la création de la maison Christian Dior. Cette exposition, riche et dense, invite le visiteur à découvrir l’univers de son fondateur et des couturiers de renom qui lui ont succédé : Yves Saint Laurent, Marc Bohan, Gianfranco Ferré, John Galliano, Raf Simons et tout récemment Maria Grazia Chiuri. Émotions, histoires vécues, affinités, inspirations, créations et filiations relient cette sélection de plus de 300 robes de haute couture conçues de 1947 à nos jours.

À leurs côtés, et pour la première fois de manière aussi exhaustive, sont présentés toiles d’atelier et photographies de mode, ainsi que plusieurs centaines de documents (illustrations, croquis, photographies de reportage, lettres et manuscrits, documents publicitaires…), et d’objets de mode (chapeaux, bijoux, sacs, chaussures, flacons de parfums…). Et si Christian Dior fut aussi un homme de l’art et un amoureux des musées, plus de 70 années de création dialoguent également avec tableaux, meubles et objets d’art. Ces œuvres soulignent et prolongent le regard de Christian Dior en explorant les liens qu’il a su tisser entre la couture et toutes les formes d’art, définissant l’empreinte de la maison. Les deux commissaires, Florence Müller et Olivier Gabet, ont construit leur propos selon un parcours chronologique et thématique réunissant et investissant, pour la première fois réunis ensemble, les espaces dédiés à la mode ainsi que ceux de la nef du musée, soit près de 3 000 mètres carrés.

dior expo

23 juillet 2017

L'exposition Dior, des frissons tant elle est éblouissante ! Musée des Arts Décoratifs

12 mars 2017

TENUE CORRECTE EXIGÉE, QUAND LE VÊTEMENT FAIT SCANDALE - jusqu'au 23 avril 2017

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25 janvier 2017

Tenue correcte exigée !

Jusqu’au 23 avril 2017

Musée des Arts décoratifs, 107 rue de Rivoli, Paris 1er

Le musée des Arts décoratifs s’intéresse aux scandales vestimentaires qui ont défrayé les chroniques du 14e au 21e siècle. Trop court, trop long ; trop moulant, trop ample ; trop transparent, trop couvrant ; trop féminin pour l’homme ou masculin pour la femme… ces vêtements ont transgressé les normes. Lesquelles et, surtout, pourquoi ?

Le parcours se déroule autour de trois thématiques : le vêtement et la règle ; est-ce une fille ou un garçon ? ; la provocation des excès.

La norme vestimentaire découle en Occident de la Bible. Le vêtement est lié au péché originel. Au Paradis, Adam et Eve vivaient nus jusqu’à ce qu’ils croquent le fruit défendu et soient chassés de leur terre de délices. Pour couvrir leur nudité, ils reçurent un vêtement. L’habit rappelle à jamais la faute. De ce fait, il doit être sobre et discret.

D’autres règles vestimentaires sont liées aux célébrations (robe de baptême, de mariage, de soirée, de deuil) ou aux fonctions incarnant l’autorité. Marie-Antoinette ne peut être représentée pour un portrait officiel dans sa robe chemise fétiche (robe d’intérieur). Le portrait d’Elisabeth Vigée-Le Brun fait scandale et la Reine doit porter une robe plus conventionnelle. Bien des années plus tard, Jack Lang fait frémir la presse en portant un costume signé Thierry Mugler à col Mao. L’été dernier, Cécile Dufflot se fait siffler à l’Assemblée nationale pour porter une robe à fleurs considérée comme trop légère pour sa fonction.

Depuis le « travestissement » de Jeanne d’Arc, les échanges entre vestiaires masculin et féminin ne se sont pas fait sans encombres. La mode vient d’outre-Manche où les aristocrates anglaises aiment se vêtir à la mode masculine dès le 17e siècle. En France, les garçonnes des années 1920 s’approprient les chapeaux des hommes. Chanel crée des tailleurs dépouillés de tout artifice. Yves Saint Laurent crée le smoking pour femme en 1966, validant l’entrée du pantalon dans la garde-robe féminine. Mais il faut attendre le décret de 2013, abrogeant la loi de 1800, qui autorise officiellement les femmes à le porter en toute circonstance !

Inversement, la société occidentale n’est pas prête psychologiquement à voir des hommes se maquiller ou porter des jupes, remises au goût du jour par Jacques Esterel dans les années 1960 et médiatisées par Jean Paul Gaultier. Pourquoi ? Car « elle renvoie au pluriséculaire statut inférieure de la femme », répond Denis Bruna (conservateur au musée des Arts décoratifs), commissaire de l’exposition.

La troisième partie de l’exposition évoque les excès. Talons et coiffures trop hautes du 18e siècle, minijupes (imaginées par Mary Quant, André Courrèges, Paco Rabanne) trop courtes, baggys trop larges des années 1990, décolletés plongeants du 18e siècle, slims trop moulants, habits froissés voire déchirés… se retrouvent dans les défilés chocs de haute-couture. Yohji Yamamoto et Rei Kawakubo (Comme des garçons) bousculent les codes du fini/non fini dans les années 1980, Alexander McQueen ose la collection « Highland Rape » (printemps/été 2000), John Galliano pour Dior s’inspire des vêtements déchirés des sans-abris. Et, dernièrement, Rick Owens (printemps/été 2015) dévoile l’anatomie masculine.

Dans une scénographie originale, l’exposition révèle les codes et tabous vestimentaires. A la fin de l’exposition, on réalise que même aujourd’hui, nous ne sommes pas si libres de nous habiller comme bon nous semble !

24 janvier 2017

Tenue incorrecte exigée

« Tenue correcte exigée », au musée des Arts décoratifs, montre comment la mode fait bouger les lignes dans la société. Ludique et passionnant.

Par   Yves Jaeglé

Tout commence avec Adam et Eve, premier tableau de l’exposition « Tenue correcte exigée », essentiellement consacrée aux robes et tenues excentriques qui ont fait scandale dans l’histoire. « La nudité reste le seul tabou aujourd’hui », remarque Denis Bruna, commissaire de cette formidable exposition, qui fait défiler « toutes les audaces » du vêtement, de Jeanne d’Arc, qui a choqué en s’habillant en homme, et dont une réplique d’époque de l’armure est présentée, aux mouvements punk et grunge. Sélection de six tenues qui ont fait bouger les lignes.

C’est incroyable, mais l’abrogation de l’ordonnance interdisant aux femmes le port du pantalon date de… 2013. Même si elle n’était plus appliquée depuis des lustres. Un musée de Berlin a prêté la tenue de scène masculine que portait Marlene Dietrich dans le film « Cœurs brûlés ».

En 1933, la star, qui aimait particulièrement s’habiller en homme, débarque gare Saint-Lazare à Paris, en pantalon et béret. On lui refuse l’accès au restaurant le Caneton. « Ce qui a choqué, c’est qu’elle portait un vrai pantalon d’homme, s’ouvrant sur le devant. Pour une femme, c’était assimilé à un travestissement et interdit par la préfecture de police, détaille Denis Bruna. En 1969, alors que les femmes s’étaient mises massivement au pantalon, la préfecture jugera quand même qu’il était trop tôt pour supprimer l’ordonnance… »

C’est son 18 juin à elle, en 1959. Ce jour-là, Brigitte Bardot épouse le comédien Jacques Charrier en tournant le dos à la haute couture et aux robes blanches de princesse. Le sex-symbol arbore une robe vichy rose bon marché, avec les fameux motifs à carreaux, du couturier Jacques Estérel. « Beaucoup de jeunes filles l’ont copiée. La robe est courte, en coton, et ne correspond pas à une robe de mariée. La mode vichy était lancée… » décrypte le conservateur du musée. Il enfonce le clou : « La mode n’est pas futile. On la cantonne à des modèles réservés aux élites. Mais il y a aussi les modes nées de la rue. Et on a parfois des surprises, même avec les stars. »

En 1972, l’actrice tourne « le Grand Blond avec une chaussure noire », d’Yves Robert, avec Pierre Richard. Mireille Darc avait demandé pour le film une robe sexy qui la mette en valeur tout en tenant compte de sa petite poitrine. « Je passe souvent dans les salles de l’expo, et à chaque fois les visiteurs voient cette robe de loin et sont attirés », sourit Denis Bruna.

Le standard téléphonique de Buckingham Palace a failli exploser, ce jour de 1981. Lady Di fait sa première sortie officielle avec le prince Charles, avant leur mariage : la future princesse de Galles arbore un affolant décolleté. « Ils allaient à l’opéra. C’est quand Diana Spencer est descendue de la voiture en se penchant que la presse a pris la photo qui a fait scandale. On ne les compte plus, les scandales, dans l’histoire de la mode. La première fois que des femmes ont porté un chapeau de feutre, par exemple. Elles étaient condamnées à une amende. Ce sont tous ces objets de discorde que l’on montre aussi dans chaque vitrine », précise le spécialiste.

La scène date de 2012 et semble irréelle pour ceux qui pensent que le machisme est derrière nous : la ministre du Logement, Cécile Duflot, monte au pupitre du Palais-Bourbon dans une robe très simple, qu’elle a prêtée pour l’expo, et qui coûte 59,90 €. Elle est huée par les députés (de droite), qui la jugent inappropriée. « On voulait poser la question : comment doit s’habiller une femme qui fait de la politique ? C’est plus facile pour un homme : chemise claire, cravate foncée, costume sombre. Une femme, on va l’accuser d’être ou trop féminine ou trop masculine… Quand on lui a demandé sa robe, Cécile Duflot a cru à une blague. Mais elle est venue au vernissage en famille », sourit l’historien.

L’exposition s’achève par le punk et le grunge, avec le tee-shirt déchiré « Anarchy in the UK » de Johnny Rotten, le leadeur des Sex Pistols. « Dans la Bible, il est interdit de déchirer ses vêtements. Cela est assimilé à une forme de folie. En même temps, ça a toujours existé, des vêtements qui se portent volontairement déchirés, depuis le XII  e siècle. C’est un code visuel, qui peut être lié à la noirceur ou à des valeurs guerrières. » Le conservateur confie qu’ado, il a déchiré ses jeans. Maintenant, ils sont vendus comme ça. C’est à la mode.

« Tenue correcte exigée : Quand le vêtement fait scandale », musée des Arts décoratifs (Paris I  er), 11 heures-18 heures, (21 heures le mardi), fermé le lundi, 8,50-11€, jusqu’au 23 avril.

31 décembre 2016

Roger Tallon au Musée des Arts Décoratifs (dernière semaine)

3 décembre 2016

Scandaleux vêtements ! 300 tenues considérées comme choquantes à leur apparition sont au Musée des Arts Décoratifs.

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Jean déchiré, baggy, robe moulante, smoking féminin ou jupe pour homme : le Musée des Arts Décoratifs (I  er) revient sur ces tenues vestimentaires qui ont étonné, choqué, et parfois scandalisé la société à leur apparition. A cette occasion, plus de 300 pièces exceptionnelles, datant de 1360 à 2015, sont rassemblées derrière 34 vitrines.

Organisée autour de trois parties dans une scénographie de la designer Constance Guisset, cette exposition regroupe des pièces surprenantes, d’une chaussure du XIV e siècle interdite par un roi de France à la robe à fleurs de Cécile Duflot.

Seul interdit : se promener nu

Les vêtements les plus emblématiques de l’histoire de la mode sont également présents, comme le smoking de Marlene Dietrich ou la robe dos (et un peu plus) nu de Mireille Darc.

Loin d’être une simple rétrospective, cette exposition a vocation à faire réfléchir sur les raisons qui ont fait que telle création a scandalisé ses contemporains. « Le vêtement est toujours lié à son époque. S’il fait scandale, cela nous informe sur le contexte social de sa création », explique Denis Bruna, conservateur des collections mode et textile antérieures au XIX  e siècle. Et d’ajouter qu’il existe, selon lui, « trois raisons principales pour lesquelles un vêtement peut choquer. Soit il n’est pas porté au bon moment, soit il n’est pas adapté au genre de la personne qui le revêt, soit un détail le marginalise ». Néanmoins, Denis Bruna constate que « la plupart des vêtements qui ont dérangé à leur apparition ont fini par être acceptés. Le seul interdit qui a toujours existé, c’est de se promener tout nu ! » Article de Maéva Lahmi

Adresse : Musée des Arts Décoratifs. 107, rue de Rivoli (I  er), M° Palais-Royal.  Horaires : de 11 heures à 18 heures. Jusqu’au 23 avril.  Tarif : De 8,5 à 11 €.

5 novembre 2016

Exposition au Musée des Arts Décoratifs

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