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Jours tranquilles à Paris
presse
18 février 2017

Ce qu’il faut retenir de la conférence de presse improvisée de Donald Trump

Pendant près d’une heure et demie, le républicain a défendu avec virulence son début de mandat agité et s’est lancé dans de longues tirades antimédias.

L’événement n’était pas prévu… et il a pris un ton aussi inédit que décousu. Le président des Etats-Unis Donald Trump, qui doit faire face à un début de mandat compliqué, a tenu, jeudi 16 février, une conférence de presse à la Maison Blanche. Pendant près d’une heure et demie, il a défendu avec virulence les premières semaines de son administration et s’est lancé dans de longues attaques contre les médias. « Je suis ici une nouvelle fois pour faire passer mon message directement au peuple » américain, a-t-il fait valoir.

Nomination d’un nouveau secrétaire au travail

Donald Trump a profité de l’occasion pour annoncer la nomination d’Alexander Acosta au poste de secrétaire au travail. Ce choix intervient au lendemain du retrait de son précédent candidat, Andrew Puzder. Le patron de la chaîne de restauration rapide CKE a jeté l’éponge, mercredi, face à la quasi-certitude qu’il n’obtiendrait pas la confirmation du Sénat.

Actuellement doyen de la faculté de droit du Florida International University College à Miami, M. Acosta est considéré par ses pairs comme un homme pondéré et prudent dans ses prises de position. Il préside aussi le Conseil d’administration d’US Century Bank. S’il est confirmé par les élus de la chambre haute, il sera le premier Hispanique de l’administration Trump.

« Un niveau de malhonnêteté hors de contrôle » des médias

Au cours de son point presse, le chef d’Etat américain s’est lancé dans une violente diatribe contre les médias d’information traditionnels qu’il accuse d’être « le parti de l’opposition » et de propager de « fausses informations ». A plusieurs reprises, il a interrompu les journalistes lui posant des questions, avant de critiquer le New York Times, la BBC ou encore CNN, l’une de ses cibles favorites.

« La presse est devenue si malhonnête que, si nous n’en parlons pas, cela dessert énormément le peuple américain. Le niveau de malhonnêteté [des médias] est hors de contrôle. »

Il a en outre assuré que « beaucoup de journalistes de [son] pays ne diront pas la vérité ». Il a poursuivi en estimant que les organes de presse des grandes villes – « Washington, New York et Los Angeles » – « ne parlent pas pour le peuple mais pour les intérêts particuliers et pour ceux qui profitent d’un système cassé de manière très, très évidente ».

Sur la Russie : « de fausses informations fabriquées pour compenser la défaite des démocrates »

M. Trump a formellement démenti les informations sur des contacts répétés pendant la campagne entre son équipe et le renseignement russe : « Vous pouvez dire ce que vous voulez sur la Russie, ce sont de fausses informations fabriquées pour compenser la défaite des démocrates, et la presse joue le jeu. » Il a précisé avoir rencontré certains de ses proches « qui seraient prétendument impliqués dans tout ça » : « Ils ne savent rien. »

Evoquant son conseiller à la sécurité nationale Michael Flynn, qui a démissionné lundi pour avoir évoqué les sanctions contre Moscou dans des discussions avec l’ambassadeur à Washington, fin décembre, le magnat de l’immobilier a assuré que l’intéressé « faisait juste son travail ».

« La seule chose, c’est qu’il ne l’a pas dit convenablement à notre vice-président et qu’ensuite il ne s’en est pas souvenu. »

Quant à son ex-directeur de campagne, Paul Manafort, qui avait démissionné onze semaines avant le scrutin du 8 novembre après des révélations selon lesquelles il aurait été payé par le gouvernement ukrainien prorusse de Viktor Ianoukovitch : il « représentait » Kiev – non la Russie –, mais « tout le monde le savait ».

« Quant à moi, je ne possède rien en Russie. Je n’ai pas de prêts en Russie. Je n’ai aucun accord en Russie. Je n’ai rien à voir avec la Russie », a-t-il insisté.

Des « fuites criminelles » qui vont cesser avec la nouvelle équipe en place

Le milliardaire a d’autre part demandé au ministère de la justice de se pencher sur « les fuites criminelles » qui ont conduit à la démission de M. Flynn. « Les fuites sont réelles, mais les informations sont fausses », a martelé M. Trump. Et de lancer :

« [Elles] sont le fait d’employés des agences [de renseignement]et je pense que vous verrez que cela va cesser parce que maintenant notre équipe est en place. »

Il s’est également plaint de fuites concernant ses appels avec les dirigeants du Mexique et de l’Australie sur des appareils sécurisés.

Une administration « bien réglée » qui a hérité d’une « situation chaotique »

« J’ai hérité d’une situation chaotique » aux Etats-Unis comme à l’étranger, s’est justifié M. Trump, balayant les accusations de désordreau sein de son administration qu’il décrit « comme une machine bien réglée ». Le locataire de la Maison Blanche a dressé un bilan accablant du double mandat de son prédécesseur, Barack Obama. « C’est la pagaille », a-t-il déclaré au cours d’une longue tirade, citant les emplois qui « fuient [le] pays », à « Mexico et ailleurs » et le « désastre »au Moyen-Orient.

Décret anti-immigration et Obamacare au programme

M. Trump est également revenu sur son décret anti-immigration du 27 janvier, actuellement bloqué par des magistrats fédéraux. Plutôt que de contester la suspension de la première mouture, il a annoncé pour la semaine prochaine un second texte « très complet, pour protéger le pays ». Le ministère de la justice a par ailleurs demandé à la cour d’appel de San Francisco l’abandon de la procédure en cours.

Enfin, la réforme de la loi sur l’assurance-santé, à laquelle M. Obama a donné son nom, doit être présentée dans la première quinzaine de mars. « Nous nous occupons de l’Obamacare. Nous en sommes aux derniers stades. Nous la présenterons donc début ou mi-mars », a-t-il déclaré. L’abrogation de l’Affordable Care Act, réforme phare du démocrate, était l’un des principaux arguments de la campagne du républicain..

Une publication partagée par A Draz (@draz_7717) le 16 Févr. 2017 à 16h50 PST

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15 février 2017

«Vogue» Paris consacre sa couverture à un mannequin transsexuel pour la première fois

vogue en

Un mannequin transgenre en une de Vogue Paris, une première en France

Le magazine de mode Vogue Paris met en Une un mannequin transsexuel, une première pour un magazine français, la brésilienne Valentina Sampaio, « étendard glam d’une cause en marche ».

« Rien ne la différencie de Gisele, Daria, Edie ou Anna. A un détail près. Valentina, la femme fatale, est née garçon. Un détail qu’on aimerait ne pas révéler tant il relève de l’accident dans la vie de ces femmes et tant on imagine qu’elles aimeraient l’oublier », souligne Emmanuelle Alt, rédactrice en chef du magazine, en kiosques le 23 février.

« Un combat séculaire et douloureux »

« Si Valentina truste la couverture de Vogue ce mois-ci, au-delà de l’évidence de ses qualités plastiques et de l’éclat de sa personnalité, c’est qu’elle incarne malgré elle un combat, séculaire et douloureux, pour ne plus être perçue comme une "exilée du genre" ou une créature à part », estime Emmanuelle Alt dans son éditorial.

« Valentina est l’étendard glam d’une cause en marche », ajoute la rédactrice en chef de Vogue Paris, rendant hommage à d’autres personnalités transgenres dont Lea T, muse du couturier Riccardo Tisci et Caroline Cossey, la « James Bond girl » de Rien que pour vos yeux (1 981).

« Dans un monde post-genre que de plus en plus de créateurs soulignent sur les podiums, les trans, symboles ultimes du refus du faux-semblant, deviennent des icônes que Vogue soutient et choisit de célébrer », souligne encore Emmanuelle Alt qui a choisi comme titraille de Une : « La beauté transgenre, comment elles bouleversent le monde ».

Une cause en marche du côté des médias

Pour la rédactrice en chef de Vogue Paris, « le jour où une transsexuelle posera en Une d’un magazine et qu’il ne sera enfin plus nécessaire d’écrire un édito sur le sujet, on saura que la bataille est gagnée ».

Fin décembre, le magazine américain National Geographic a consacré sa Une à la « Révolution du genre » avec Avery Jackson, une fillette américaine transgenre âgée de 9 ans. Laverne Cox, l’une des actrices de la sérieOrange Is the New Black avait fait la « Une » de Time en juin 2014.

Il y a quelques semaines, le groupe L’Oréal Paris a choisi le mannequin et actrice transgenre Hari Nef, 24 ans, comme égérie de son dernier fond de teint pour une campagne de publicité mondiale.

En octobre 2015, le mannequin transgenre américain Caitlyn Jenner, ancien athlète masculin de décathlon avant un changement de sexe, a été élu femme de l’année par le magazine Glamour US.

14 février 2017

ELLE

13 février 2017

VOGUE

13 février 2017

Fillon : la messe est dite ?

Excellent article de Laurent Joffrin - LIBERATION

Dimanche matin, en la paroisse de Saint-Gilles à la Réunion, François Fillon a communié. Comme on ne saurait accomplir ce rite sans avoir au préalable confessé ses péchés, il serait logique qu’à un moment ou à un autre, le candidat LR ait avoué ses turpitudes réelles ou supposées dans le creux d’une oreille bienveillante et ecclésiastique. Un prêtre, quelque part, connaît donc la vérité sur l’affaire Fillon. Dommage qu’il soit tenu par le secret de la confession…

Qu’il ait ou non respecté la règle romaine, François Fillon a reçu, bien involontairement, une leçon de morale chrétienne pendant la lecture de l’Evangile. Le père Russel Torpos a lu ce passage de Saint-Mathieu, édifiant en diable : «Accorde-toi vite avec ton adversaire pour éviter que ton adversaire ne te livre au juge et qu’on ne te jette en prison. Amen je te le dis, tu ne t’en sortiras pas avant d’avoir payé jusqu’au dernier sou.» Puis celui-ci : «Si tu commets une faute, même si tu n’en as pas conscience, tu es responsable…» Au huitième rang des fidèles, le candidat n’a pas bronché…

On ne le répétera jamais assez : il a grand tort. Dans le Journal du Dimanche, (avant ou après la messe ?), il annonce que son retrait ouvrirait «une crise de régime» car «cela aboutirait à priver un courant de pensée, qui est majoritaire en France, de candidat crédible». Les autres leaders de la droite apprécieront : aucun d’eux, selon Fillon n’est «crédible».

Encore l’Evangile : il s’agit d’un péché d’orgueil. Car la «crise de régime», en fait, est déjà là. On sait que les juges, au vu des éléments rassemblés, ne peuvent pas classer le dossier sans suites. Ils ouvriront une information judiciaire, ce qui pourrait déboucher sur une mise en examen en pleine fin de campagne (c’est peu probable). Ou bien ils gèleront toute décision, ce qui laissera le doute perdurer. Ou enfin ils choisiront de renvoyer le prévenu directement devant le tribunal correctionnel, ce qui sous-entendrait qu’ils ont accumulé des charges crédibles contre le couple Fillon : encore pire. Le retrait rapide du candidat est la seule solution honorable, dans l’intérêt même de la droite républicaine. Une fois le choc passé, il faudrait bien trouver un champion. Personne ne peut croire qu’aucun chef de file LR n’est en mesure de se porter candidat. Alain Juppé, tout à fait «crédible», pourrait se faire violenc e. Ou bien laisser la place à un espoir LR. Dans ce domaine, ce n’est pas le vide qui menace la droite mais plutôt le trop-plein. Après tout, les électeurs de droite sont toujours là. S’ils ont un candidat, ils voteront…

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13 février 2017

Nakid Magazine

Une photo publiée par NAKID (@nakid_magazine) le 12 Févr. 2017 à 23h30 PST

10 février 2017

Harper's Bazaar

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10 février 2017

Volo Magazine

Une photo publiée par VOLO (@volomagazine) le 7 Févr. 2017 à 10h31 PST

9 février 2017

C’était hier – Texte de Laurent Joffrin (Libération)

La tunique de Nessus des emplois supposés fictifs étreint toujours Fillon. Dans trois sondages, il est éliminé du second tour. Quant à son affaire judiciaire, elle a peu de chances de déboucher rapidement. Au Palais de Justice, on est convaincu que le dossier ne sera pas classé. Il y aura information judiciaire et peut-être, bien pire, un renvoi direct en correctionnelle. La casserole est bien accrochée. Il doit aussi répondre à des questions gênantes sur sa société de conseil. Evidemment, la présence d’Axa et de Marc Ladreit de Lacharrière parmi ses clients assombrit quelque peu le tableau. Là encore, rien d’illégal sans doute. Mais des liaisons insistantes et dangereuses.

Devant une phalange d’éditorialistes, Fillon se plaint de la presse «à 90% contre lui». Toujours la théorie du complot… C’est pourtant à droite qu’on trouve les contempteurs les plus durs. Dernier en date, Nicolas Dupont-Aignan, qui parle d’un «conflit d’intérêts monstrueux (sic)» entre le candidat LR et la compagnie Axa. Le complot s’étend.

Telle une salamandre, Marine Le Pen continue à échapper à toute sanction politique en dépit de son affaire d’emplois tout aussi supposés fictifs que ceux de François Fillon. Le feu ne la touche pas. Pour combien de temps ?

9 février 2017

VOGUE - Emily Ratajkowski

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