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Jours tranquilles à Paris
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19 octobre 2013

PUBLICITE - Une réalisation de DAVID LACHAPELLE (photographe)

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La marque de chaussettes Happy Socks fait appel à la folie du photographe David Lachapelle pour promouvoir sa collection hiver.

« À poil en chaussettes à pois », c’est comme cela qu’on pourrait résumer la série de photos créées par David Lachapelle pour le compte d’Happy Socks. Et il semblerait bien que le photographe ait été inspiré par les chaussettes suédoises aux couleurs flashy et aux motifs bariolés.

À en juger par les tenues légères des porteurs de chaussettes, les hivers suédois ne semblent pas si rudes que ce que l’on pourrait penser. L’esthétique pop sous acide chère à David Lachapelle tranche avec le second volet de la campagne : un récit vidéo qui semble tourner au bad trip. Un film a découvrir en intégralité à partir du 1er novembre sur le site d’.

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Voir mes précédents billets sur David Lachapelle

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1 octobre 2013

Une pub huée dans les salles de cinéma : Shalimar ou le parfum de l'infamie


La scène a lieu tous les jours, à chaque séance. La mannequin Natalia Vodianova s'éveille dans une lumière évanescente tandis que, dans la salle, les sièges et les dents commencent à grincer. Les spectateurs assidus qui se sont déjà maintes fois infligé le supplice redoutent le coup fourré dès que les lumières commencent à baisser, signe de l'emplacement préférentiel dédié au spot, juste avant le film.

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Mais que peut bien avoir de si spécial ce « court-métrage », comme ont convenu de l'appeler les spécialistes, pour provoquer une telle exaspération ?

Sa longueur d'abord, qui énerve tout le monde mais aussi en particulier les distributeurs de films qui se refusent de tels excès pour les bandes-annonces, mais aussi son emplacement, préférentiel donc (c'est à dire avant le film, lumières éteintes), habituellement réservé aux bandes-annonces justement. On ne s'attardera pas sur ce que le clip a de sexiste ou de raciste (c'est aussi ça l'esprit Guerlain) tant c'est un lieu commun quand il s'agit de parler de publicité, car ce que révèle ce virulent rejet est plus profond.

Car dans l'érection spontanée d'un Taj Mahal en toc, c'est le cinéma qu'on assassine. En premier lieu, la publicité a engagé un budget de production de 4 millions d'euros, ce qui signifie que si vous la voyez en ce moment avant Miele, La Bataille de Solférino ou Alabama Monroe, le film pour lequel vous avez payé votre place aura coûté (beaucoup) moins cher. Evidemment la pub rapporte in fine de l'argent à la filière ou en tous cas aux salles qui la diffusent, mais le préjudice est plus insidieux. En effet, La Légende de Shalimar (oui pardon, le «court-métrage» a un titre) contribue encore un peu plus à démystifier le cinéma en nourrissant le cynisme du spectateur. Non, définitivement, les films de Terrence Malick ne ressemblent pas à des pubs pour le parfum, ce sont ces images creuses et sinistres qui s'évertuent, à coups de millions et de couchers de soleil, à ressembler à des films de Terrence Malick. Si enfin on hésite à pardonner à Hans Zimmer de s'être ainsi compromis en signant la musique, on le remerciera de n'avoir fait que céder les droits du morceau Chevaliers De Sangreal jusque là associé à la BO d'un des pires navets de sa filmographie (Da Vinci Code), évitant ainsi de souiller le souvenir de La Ligne rouge, Thelma et Louise ou Inception.

Et avec tout ça, mine de rien, l'envie d'aller au cinéma s'estompe un peu, comme les effluves imaginaires, pornos et même pas chics, de ce parfum hideux.

CLIQUEZ ICI

23 septembre 2013

Publicité Jean Paul Gaultier

20 septembre 2013

Kate Moss

19 septembre 2013

Publicité Zadig et Voltaire

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A rapprocher de ce billet

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19 septembre 2013

La belle Laetitia Casta...

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Voir mes précédents billets sur Laetitia Casta

16 septembre 2013

ETAM - publicité

4 septembre 2013

PUBLICITE : Bagarre et striptease chez Agent Provocateur

La marque de lingerie britannique Agent Provocateur a donné carte blanche au réalisateur John Cameron Mitchell -également à l'origine du court-métrage L.A.dy Dior avec Marion Cotillard- pour son spot d'automne, Control Yourself. Après Dita von Teese, Kate Moss ou Monica Cruz, c'est un trio de choc qui a été choisi pour représenter la griffe. On y retrouve l'actrice australienne Melissa George (aperçue notamment dans Mulholland Drive de David Lynch) tentant vainement de se réconforter dans les bras d'Elettra Wiedemann (qui a hérité des jolies courbes de sa mère, Isabella Rosselini), toutes deux supportées par l'hilarante Chloe Hayward dans une crise de nerfs savamment dénudée. Une campagne publicitaire fleurant bon la rébellion et l'esthétique des années 1980 où nos trois mannequins, à quelques minutes d'un défilé, se voient tyrannisées par une équipe de stylistes reconvertie en milice anti-muffins et grosses poitrines, pour un vaudeville burlesque aussi sexy que récréatif. Un hymne à la mutinerie coquine qui n'a rien d'étonnant pour cette marque connue pour ses campagnes provocantes (rappelez-vous du rodéo endiablé de Kylie Minogue, censuré à la télévision anglaise en 2008) et pour qui le seul moyen de se contrôler... reste encore de se déshabiller !

Voir mes précédents billets sur Agent Provocateur

3 septembre 2013

Publicité : Christian Dior

1 septembre 2013

GUERLAIN - La légende de Shalimar

 

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