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Jours tranquilles à Paris
pussy riot
22 octobre 2012

FREE PUSSY RIOT

pussu

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19 octobre 2012

Pussy Riot

Ekaterina Samoutsevitch, membre du groupe Pussy Riot remise en liberté récemment, a déposé un recours auprès de la Cour européenne des droits de l'homme, se plaignant de ses conditions de détention et d'entraves à sa liberté d'expression, a indiqué vendredi son avocate.

La jeune femme, dont la condamnation à deux ans de détention a été transformée en sursis la semaine dernière, a déposé un recours préliminaire, se référant à l'article 3 de la convention européenne des droits de l'homme sur la torture. Elle se plaint du traitement subi durant son procès et celui de deux autres membres du groupe. Ces deux dernières ont vu leur condamnation maintenue et sont toujours en détention.

"TRAITEMENT INACCEPTABLE POUR DES PERSONNES INCARCÉRÉES"

"J'ai joint au recours l'emploi du temps des audiences au tribunal. On peut voir que les jours d'audience se terminaient après 21 heures. Ce qui signifie qu'elles rentraient dans leurs cellules vers minuit. Et elles devaient se lever de nouveau vers 5 heures ou 6 heures du matin pour aller au tribunal", a expliqué l'avocate Irina Khrounova à la radio Echo de Moscou.

"Ainsi, elles dormaient peu durant la journée, ne mangeaient pas du tout et ne buvaient pas, a-t-elle ajouté. Du point de vue de la convention européenne, c'est un traitement inacceptable pour des personnes incarcérées." L'avocate a précisé que le recours portait également sur les entraves à la liberté d'expression.

Ekaterina Samoutsevitch, 30 ans, Nadejda Tolokonnikova, 22 ans, et Maria Alekhina, 24 ans, avaient été condamnées en août à deux ans de camp de travail pour "hooliganisme" et "incitation à la haine religieuse" après avoir chanté en février une "prière-punk" contre Vladimir Poutine dans la cathédrale de Moscou. L'affaire a eu un grand retentissement, suscitant de nombreuses critiques d'une condamnation jugée disproportionnée par rapport aux faits reprochés.

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Voir mes précédents billets sur les Pussy Riot

16 octobre 2012

FREE PUSSY RIOT

15 octobre 2012

PUSSY RIOT : interview de Ekaterina Samoutsevitch pour radio « Echo de Moscou » 12/10/12

A43juB1CIAEwiwmPour lire l'interview (en français)  cliquez ICI

Extrait ci-dessous :

T.F. Pouvez-vous l’expliquez maintenant à nos auditeurs ? Il y a plus de 300 questions sur notre site. Et je me rends bien compte que beaucoup de gens ne comprennent pas ni pourquoi vous l’avez fait, ni vos motivations. Pouvez-vous expliquer encore une fois aux auditeurs de l’« Echo de Moscou » et aux spectateurs de RTV ?

E.S. Très bien. Tout d’abord nous avons choisi une forme particulière qui est devenue le concept particulier du groupe – c’est une représentation musicale illégale. C’est à dire – nous apparaissons brusquement, dans un endroit présélectionné par nous, cet endroit doit avoir pour nous une certaine symbolique politique. Par exemple, avant notre action à la Cathédrale du Christ Sauveur nous avons fait une représentation sur le Lieu d’Exécution à la Place Rouge. Ensuite pendant notre représentation nous chantons une chanson que nous avons écrite. Cette chanson soulève des problèmes qui nous intéressent. À la Cathédrale du Christ Sauveur nous avons soulevé le problème du lien entre le pouvoir de l’Eglise orthodoxe russe et le pouvoir de l’ d’État. Ce problème fut très visible quand le Patriarche Kirill a commencé si ouvertement à appeler les croyants à voter pour Poutine et pour le parti « Russie Unie ». C’en était trop, c’était fait de manière trop ouverte. Évidemment, nous avons eu envie de réagir. Nous ne pouvions pas faire autrement. Et maintenant beaucoup de personnes posent la question : «  Si vous aviez su que cette action allait être considéré comme une affaire criminelle, l’auriez vous fait ? ». Oui, bien sûr, parce que nous ne pouvions pas nous taire. À ce moment, l’insolence du pouvoir, l’insolence du Patriarche Kirill ont dépassé toutes les limites. Selon moi, il se produit un mensonge dans lequel la culture orthodoxe est utilisée à des fins politiques de propagande par Poutine et son régime.

T.F. C’est à dire : selon vous, cette action est 100% politique et elle a provoqué un « changement tectonique», comme on disait souvent en parlant de Pussy Riot, pendant votre détention. Et sûrement, vous ne vous attendiez pas à ça.

E.S. Evidement nous ne pouvions pas le prévoir. Et il possible que ça ne vienne pas vraiment de nous, mais de ce problème, que nous avons soulevé. Et ce problème est visiblement très sérieux dans notre société, pour notre État. C’est un vieux problème, mais qui reste très douloureux et très grave, comme on a pu le constater.

T.F. On peut dire que vous avez réussi votre action ?

E.S. Oui, bien sûr. Même beaucoup plus que ça.

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12 octobre 2012

Une membre des Pussy Riot signe en prison une lettre contre son compagnon

md0Nadejda Tolokonnikova, l'une des jeunes femmes membres du groupe contestataire russe Pussy Riot emprisonnées pour une "prière punk" anti-Poutine, a signé en prison une lettre désavouant son propre compagnon, principal artisan d'une campagne de soutien dans les pays occidentaux. "Je déclare officiellement que Piotr Verzilov n'est pas un représentant du groupe Pussy Riot", écrit Nadejda Tolokonnikova dans cette lettre manuscrite également signée par Maria Alekhina, condamnée comme elle à deux ans de détention dans la même affaire. La lettre, datée du 11 octobre, était en ligne vendredi sur le site de la radio Echo de Moscou. Troisième membre du groupe condamné à la même peine en août, Ekaterina Samoutsevitch a vu sa condamnation transformée en sursis en appel, et a été libérée mercredi. Elle a dénoncé depuis un "jeu" des autorités russes pour scinder le groupe. Piotr Verzilov "a rencontré les journalistes et a fait des déclarations au nom des Pussy Riot sans en avoir le droit", a poursuivi Nadejda Tolokonnikova, 22 ans, désavouant celui qu'elle a présenté au tribunal comme son mari, et le père de sa fille de 4 ans. Ce Russo-Canadien de 25 ans, parlant couramment l'anglais, a donné depuis l'arrestation des trois jeunes femmes en mars des dizaines d'interviews aux médias étrangers, faisant office de principal porte-parole du groupe contestataire et insistant sur la signification politique de leur acte et de leur condamnation. "Les interviews passées et à venir, et les déclarations de Piotr Verzilov sur les Pussy Riot sont au minimum illégitimes, et au pire des provocations et du mensonge", a ajouté Nadejda Tolokonnikova. L'affaire a eu un grand retentissement et provoqué de nombreuses réactions critiquant généralement une condamnation disproportionnée par rapport aux faits reprochés. Piotr Verzilov est notamment allé en septembre à New York recevoir au nom des Pussy Riot un prix décerné par la veuve de John Lennon, Yoko Ono. Interrogé par l'AFP, il s'est déclaré très surpris par la lettre signée par son épouse. "Je ne comprends pas", a-t-il dit. "Nous cherchons à découvrir comment (la lettre) est apparue". Ekaterina Samoutsevitch, membre du groupe libéré mercredi, s'est également déclarée étonnée, dans un entretien diffusé par la chaîne de télévision par internet Dojd. "Je suis étonnée", a-t-elle dit, "car lorsque nous nous sommes vues avec les filles dans le fourgon pénitentiaire, quand on nous emmenait au tribunal, nous n'avons pas parlé une seul fois de Petia (diminutif de Piotr, ndlr) Verzilov, ni d'un problème d'usurpation de l'activité du groupe". Un des avocats des deux jeunes femmes toujours emprisonnées, Nikolaï Polozov, a écrit sur Twitter avoir lui-même transmis la lettre. "C'est la décision de Nadejda et Maria", a-t-il écrit. Selon lui, les jeunes femmes ont reçu la visite la semaine dernière de trois autres avocats recrutés par Piotr Verzilov. "Il est possible que la lettre soit la conséquence de cette rencontre", a-t-il ajouté sans expliquer davantage. De nombreuses hypothèses ont été évoquées ces derniers jours, sur des pressions ou manipulations orchestrées ou non par les autorités, voire des luttes d'influence ou des jalousies dans l'entourage des jeunes femmes, après la libération surprise d'Ekaterina Samoutsevitch. Celle-ci avait d'abord rompu avec son avocat pour en prendre un nouveau et plaider qu'elle n'avait pas participé à la totalité des faits reprochés, une décision interprétée, malgré le démenti de l'intéressée, comme le fruit ou la source d'une scission au sein du groupe. Selon le défenseur des droits de l'homme Alexandre Podrabinek, les autorités "misent sur la jalousie, la rivalité, le soupçon d'entente avec le pouvoir, les vexations mutuelles et la défiance". "La tactique n'est pas nouvelle et elle a été testée longuement. Malheureusement, les nouvelles générations n'en ont pas suffisamment conscience", a poursuivi cet ancien dissident soviétique. Source : site Libération

Billets précédents sur les Pussy Riot

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12 octobre 2012

Pussy Riot

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11 octobre 2012

La justice russe tente de briser l'unité des Pussy Riot

L'une des jeunes femmes accusées de blasphème a été relâchée. Les deux autres écopent de deux ans de prison.

Une jeune femme libre, fêtée par son père et ses amis, et bientôt assaillie par une meute de journalistes qu'elle s'empresse de fuir, sans une déclaration. C'est l'image que l'on retiendra du jugement en appel prononcé par le tribunal municipal de Moscou. Ekaterina Pussy_RiotSamoutsevitch n'a pas obtenu l'acquittement, mais voit sa peine ramenée à du sursis. «Je suis heureuse. C'est extrêmement positif», se félicite sa nouvelle avocate, Irina Khrounova. Sollicitée il y a une semaine pour reprendre le dossier, Me Khrounova a choisi in extremis de plaider «la différentiation»: sa cliente, dit-elle, avait bien l'intention de participer à la prière punk, mais n'a pas pu le faire, car, à peine arrivée sur les lieux, elle a été interpellée et évacuée de la cathédrale par le service d'ordre. Aux yeux des juges, la voici donc «moins coupable». Moins coupable que celles qui, hier matin encore, ont mis à profit l'audience pour se livrer à de nouveaux assauts contre Vladimir Poutine et l'Église orthodoxe russe. Très en verve, Maria Aliokhina ne s'est pas privée de railler le président russe: «Il considère que le nom de notre groupe est indécent. Je vais le traduire, c'est “la révolte des chattes”. Cela n'est pas plus indécent que ses appels à “buter ses ennemis jusque dans les chiottes”», a-t-elle lancé, faisant référence à l'injonction lancée par Vladimir Poutine aux soldats russes au début de la seconde guerre de Tchétchénie. Selon Nadejda Tolokonnikova, en les poursuivant de sa vindicte, le président russe «conduit le pays à la guerre civile».

Diviser pour mieux régner

Les avocats des deux militantes, qui, jusqu'au bout, ont choisi de soutenir cette ligne politique, ne se sont pas privés de railler la décision de la cour. «Ekaterina Samoutsevitch est restée 15 secondes devant l'iconostase. Nadejda Tolokonnikova et Maria Aliokhina sont restées 50 secondes. Nous ne comprenons pas bien la différence», s'étonne Me Nicolaï Polozov, l'un des avocats des deux militantes. Pour lui, ce jugement traduit donc un «jeu politique qui consiste à séparer les membres des Pussy Riot». De jure, les trois jeunes femmes sont toutes jugées coupables. Toutes trois vont poursuivre leur combat judiciaire, jusqu'à la Cour européenne des droits de l'homme de Strasbourg. «Les filles sont très contentes, elles ont félicité Nastia (diminutif d'Ekaterina, NDLR). Leur amitié forgée dans la lutte va se poursuivre. Il n'y aura pas de schisme dans le groupe», veut croire Piotr Verzilov, le mari de Nadejda.

Mais, sur les écrans mondiaux, l'histoire n'est plus la même. En libérant Ekaterina Samoutsevitch, la justice déchire l'encombrante photographie de cette trinité anti-Poutine. Diviser pour mieux régner… Lassé par le scandale, le pouvoir russe reprend la main. source : Le Figaro

Voir mes précédents billets

10 octobre 2012

Pussy Riot

La cour d'appel russe a confirmé aujourd'hui la condamnation à deux ans de camp de travail pour deux activistes des Pussy Riot. La troisième accusée est libérée.

L'audience intervient quelques jours après que le président russe Vladimir Poutine a déclaré que la peine de deux ans de camp était «correcte», une prise de position vivement critiquée par l'un des avocats de la défense dénonçant une tentative d'influencer le tribunal. Cependant, l'audience a été marquée par une volonté de scinder le cas des trois jeunes femmes. La nouvelle avocate de Mme Samoutsevitch, Irina Khrounova, a affirmé que sa cliente n'avait pas participé à la «prière punk» anti-Poutine dans la mesure où elle avait été interpellée 15 secondes après être entrée dans la cathédrale.

Les punkettes se sont excusées

Nadejda Tolokonnikova, 22 ans, Ekaterina Samoutsevitch, 30 ans, et Maria Alekhina, 24 ans, s'étaient excusées mercredi à la reprise de leur procès en appel et ont réclamé la liberté. Elles étaient accusées de «hooliganisme» et d'«incitation à la haine religieuse», devant le tribunal municipal de Moscou, pour avoir chanté en février dans la cathédrale du Christ-Sauveur, à deux pas du Kremlin, une prière «punk» demandant à la Sainte Vierge de «chasser Poutine» du pouvoir. Le procès en appel s'est ouvert le 1er octobre, mais le tribunal avait renvoyé l'affaire après que la prévenue Ekaterina Samoutsevitch a annoncé s'être séparée de ses avocats, en évoquant des désaccords sur la ligne de défense adoptée. Les trois accusées ont réitéré leurs excuses à ceux qui ont été choqués par leur action, tout en réaffirmant que leur geste était politique et dirigé contre Vladimir Poutine. «Nous n'avons pas voulu offenser les croyants», a déclaré Mme Samoutsevitch, s'exprimant dans une cage en verre au côté des deux autres prévenues. «Si cela a été le cas, nous nous en excusons. Notre action était politique», a-t-elle ajouté en s'exprimant de manière décontractée, main dans la poche. «Nous sommes toutes les trois innocentes, nous sommes en prison pour nos opinions politiques», a renchéri Mme Alekhina, qui a réclamé, comme Mme Samoutsevitch, l'annulation du jugement en première instance et la liberté.

«Nous ne nous tairons pas» affirment les Pussy Riot

L'affaire des Pussy Riot a divisé la société en Russie et suscité l'indignation à travers le monde, ainsi de nombreux appels à la libération des jeunes femmes lancés notamment par l'icône de la démocratie birmane Aung San Suu Kyi et la star de la pop américaine Madonna. Détenues depuis mars dans une prison de Moscou, les deux jeunes femmes seront transférées dans un camp. Maria Alekhina est revenue sur de récentes déclarations du président Vladimir Poutine qui s'était interrogé sur la signification du nom Pussy Riot. «Le président considère que le nom de notre groupe est indécent, je vais le traduire, c'est la révolte des chattes. Cela n'est pas plus indécent que ses appels à buter ses ennemis jusque dans les chiottes», a déclaré Mme Alekhina sous les rires de la salle et les protestations des juges qui l'ont alors interrompue. La prévenue faisait référence à une déclaration faite il y a plusieurs années par M. Poutine concernant les rebelles tchétchènes.

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(de gauche à droite) Maria Alekhina, Ekaterina Samoutsevitch et Nadejda Tolokonnikova, les membres du Pussy Riot, lors de la reprise de leur procès en appel, le 10 octobre 2012 à Moscou. Photo : Natalia Kolesnikova

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"Libérez immédiatement" Ekaterina Samoutsevitch, dont la peine est transformée en condamnation avec sursis, a déclaré la présidente du tribunal municipal de Moscou, Larissa Poliakova, ajoutant que la condamnation des deux autres femmes, Nadejda Tolokonnikova et Maria Alekhina, était "maintenue sans changement" à l'issue de ce procès en appel. 

Les trois jeunes femmes se sont congratulées dans leur cage en verre, Nadejda Tolokonnikova et Maria Alekhina félicitant leur amie pour sa libération.

Voir mes anciens billets sur les Pussy Riot en cliquant ICI

10 octobre 2012

Les Pussy Riot de retour devant les juges ce mercredi

Le groupe russe est jugé mercredi en appel à Moscou. Les 3 jeunes femmes ont été condamnées en première instance, en août, à 2 ans de prison. Leur procès en appel qui devait commencer le 1er octobre a été repoussé à ce mercredi.

Les Pussy Riot ont été condamnées le 17 août à deux ans de camp chacune pour "hooliganisme" et "incitation à la haine religieuse", pour avoir chanté en février "Vierge Marie, délivre-nous de Poutine" devant l'autel de la cathédrale du Christ-Sauveur à Moscou. Leur procès en appel reprend ce mercredi, après avoir été repoussé début octobre. Le tribunal municipal de Moscou avait en effet renvoyé l'affaire après que la prévenue Ekaterina Samoutsevitch eut annoncé s'être séparée de ses avocats en raison de désaccords sur la ligne de défense adoptée. A l'approche de ce procès, le président russe a défendu la condamnation des Pussy Riot. "Il est normal qu'on les ait arrêtées, et il est normal que le tribunal ait rendu cette décision (de les condamner, ndlr), car on ne peut pas s'attaquer à des valeurs morales fondamentales, dans le but de détruire ce pays", a-t-il affirmé.

L'Europe a officiellement exprimé son mécontentement

L'assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe (APCE) s'est prononcée à ce sujet. Elle a adopté une résolution demandant à la Russie de mieux respecter la démocratie et les droits de l'Homme, et appelant notamment à la libération immédiate des jeunes femmes du groupe Pussy Riot condamnées à deux ans de prison pour une "prière punk" anti-Poutine dans la cathédrale de Moscou. Le porte-parole du Kremin, Dmitri Peskov a réagi aux remarques de l'APCE en les qualifiant de "déplacées". Les jeunes femmes ont continué à recevoir des marques de soutien de l'étranger après leur condamnation, l'icône de la démocratie birmane Aung San Suu Kyi ayant appelé récemment à leur libération. Certains artistes ont également proclamés leur soutien au groupe punk féministe. Comme la veuve de John Lennon, Yoko Ono, qui leur a décerné la semaine dernière une bourse pour la paix, la bourse "LennonOno".

Les Russes ne compatissent pas avec les artistes

Mais selon un sondage paru jeudi dernier, 78% des Russes approuvent la peine, voire la jugent insuffisante. Selon cette enquête du centre Levada (un institut de sondage indépendant) réalisée fin septembre sur un échantillon de 1.600 personnes, 35%  des Russes estiment que la peine à laquelle ont été condamnées les trois jeunes femmes est une punition "adéquate", et 43% jugent que celle-ci est insuffisante. 53% estiment que les Pussy Riot avaient probablement ou certainement pour but d'insulter les croyants. 14% estiment que la peine est trop lourde, et seulement 2% jugent que les faits reprochés aux jeunes femmes ne méritaient pas de condamnation pénale. Source : site TF1

 

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Les Pussy Riot parmi les finalistes du prix Sakharov du Parlement européen

 

 

BRUXELLES (Sipa) — Le groupe punk d'opposition russe des Pussy Riot figure parmi les trois finalistes du prix Sakharov pour la liberté de l'esprit, a annoncé le Parlement européen mardi. Trois jeunes femmes du groupe ont été condamnées à deux ans de camp pénitentiaire en août dernier pour avoir chanté"une "prière" anti-Poutine dans la principale cathédrale orthodoxe de Moscou.

 

 

La sentence a été vivement critiquée par de nombreux pays qui l'ont trouvée exagérément lourde, tandis que des célébrités comme Paul McCartney ou Madonna ont exprimé leur soutien aux prisonnières, devenues des symboles de la répression de l'opposition par le régime de Vladimir Poutine.

 

 

Les deux autres finalistes pour le prix Sakharov sont: Ales Béliatski est un militant de la liberté d'expression emprisonné en Biélorussie; et deux Iraniens: l'avocate Nasrin Sotoudeh, spécialisée dans les droits de l'Homme, et le réalisateur Jafar Panahi.

 

 

Le vainqueur sera annoncé le 12 décembre à Strasbourg.

 

7 octobre 2012

RAPPEL : Russie - le procès en appel des Pussy Riot repoussé au mercredi 10 octobre

pussy_riots_cagoules1Le procès en appel des membres du groupe Pussy Riot a été reporté au mercredi 10 octobre par la justice russe, une des jeunes femmes ayant annoncé avoir rompu avec ses avocats dès l'ouverture de cette audience, sur laquelle la défense ne fondait guère d'espoir. "Le renvoi demandé par Ekaterina Samoutsevitch est accepté. L'audience est reportée au 10 octobre", a annoncé la présidente du tribunal, après une suspension. Le procès avait commencé lundi matin 1er octobre sous protection policière renforcée, et en présence des trois jeunes femmes condamnées en août à deux ans de camp pour une "prière punk" anti-Poutine chantée en février dans la cathédrale de Moscou. Ekaterina Samoutsevitch, s'exprimant par microphone depuis une cage en verre, a annoncé avoir rompu avec ses avocats en raison de divergences, et se trouver actuellement sans défenseur. "Je ne partage pas leur vision du dossier judiciaire", a-t-elle dit. "J'estime inacceptable de poursuivre le procès si l'une d'entre-nous n'a pas de défenseur", a alors déclaré une autre des jeunes femmes, Maria Alekhina. La troisième, Nadejda Tolokonnikova, était vêtue d'un T-shirt avec l'inscription de la guerre civile espagnole No Pasaran ! (Ils ne passeront pas). Nadejda Tolokonnikova, 22 ans, Ekaterina Samoutsevitch, 30 ans, et Maria Alekhina, 24 ans, ont été condamnées le 17 août à deux ans de camp chacune pour "hooliganisme" et "incitation à la haine religieuse". Leurs avocats avaient indiqué avant l'audience n'avoir que peu d'espoir de les voir libérées. "Elles sont déjà emprisonnées depuis sept mois, et elles seront de toutes façons reconnues coupables, car c'est une affaire politique", a déclaré l'avocat Mark Feïguine à la radio Echo de Moscou, ajoutant ne pouvoir espérer qu'une réduction de peine. Dans un entretien télévisé en septembre, le président Vladimir Poutine avait dénoncé leur "sabbat". "L'Etat recourra à toute la force de la loi pour défendre les sentiments religieux de nos concitoyens, nos valeurs nationales et religieuses face à toutes les tentatives de profanation et de blasphème", a de son côté déclaré lundi un de ses proches, le chef de l'administration présidentielle Sergueï Ivanov, cité par Ria Novosti. L'Eglise orthodoxe a jugé dimanche 30 septembre que les jeunes femmes ne méritaient la clémence que si elles se repentaient, ce qu'elles ont jusqu'à présent exclu. "Si l'on comprend comme repentir que les jeunes femmes reconnaissent leur culpabilité, alors il y a peu de chances que cela se produise", avait déclaré avant l'avocat Mark Feïguine, cité par Interfax. "S'il s'agit d'un repentir spirituel, alors c'est l'affaire personnelle de chacune", a-t-il ajouté. Un autre des avocats de la défense, Nikolaï Polozov, a accusé l'Eglise orthodoxe de "finasser" sur la question de l'indépendance de la justice. "J'estime que les représentants de l'Eglise finassent, car ils ne peuvent influer directement ou indirectement la justice, qui est indépendante", a-t-il indiqué. Une déclaration qui peut être considérée comme teintée d'une certaine ironie dans le contexte russe, où la justice est fréquemment accusée de prononcer des décisions dictées par le pouvoir. Dans un communiqué diffusé dimanche 30 septembre, l'Eglise orthodoxe avait répété qu'aucun acte "portant atteinte aux sentiments des croyants" ne pouvait "rester impuni". L'Eglise avait ajouté qu'elle souhaitait le "repentir" des trois jeunes femmes, et qu'elle souhaiterait dans ce cas la clémence de la justice. "Si des déclarations des condamnées témoignent de leur repentir, de leur prise de conscience de leurs actes, il serait souhaitable que cela ne soit pas ignoré", avait indiqué un porte-parole de l'Eglise orthodoxe, à la veille du procès en appel. Lundi 1er octobre, des manifestants pro et anti-Pussy Riot se sont fait face devant le tribunal, en présence d'importantes forces de police. Des militants orthodoxes ont mimé, à genoux, une prière, tandis que leurs opposants entonnaient des chansons du groupe contestataire. Source : Nouvel Observateur

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