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Jours tranquilles à Paris
roman polanski
5 février 2017

Pas de Président pour les César

L'Académie des César a annoncé hier, samedi 4 février, qu'il "n'y aura pas de président" du jury pour la 42e cérémonie de remise des prix après le retrait de Roman Polanski. Le cinéaste franco-polonais de 83 ans avait annoncé, le 24 janvier, qu'il ne présiderait pas ce grand rendez-vous du cinéma français après le tollé suscité par son invitation. Le réalisateur du Pianiste est toujours poursuivi par la justice américaine pour le viol présumé d'une mineure en 1977.

Une pétition et un appel au boycott

Dès l'annonce de sa désignation, un appel au boycott avait été lancé sur les réseaux sociaux, sous le hashtag #boycottcesar. Une pétition sur change.org pour la "destitution de Roman Polanski comme président des César" avait également été lancée et avait reçu plus de 60 000 soutiens. La ministre des Droits des femmes, Laurence Rossignol, avait, quant à elle, jugé ce choix de "surprenant et choquant".

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24 janvier 2017

Le réalisateur Roman Polanski renonce à présider les César après le tollé suscité par sa désignation

polanssss

A quelques jours de l'annonce des nominations pour les César, le choix de Roman Polanski pour présider la 42e cérémonie avait suscité un tollé chez des associations féministes et avait été condamné par la ministre des Droits des femmes. Le cinéaste franco-polonais a finalement décidé de renoncer à présider la cérémonie, selon son avocat cité par l'AFP, mardi 24 janvier. Car le réalisateur de Tess, du Pianiste ou de Rosemary's Baby, qui a reçu de nombreux prix à travers le monde, est toujours poursuivi par la justice américaine pour le viol présumé d'une mineure en 1977.

19 janvier 2017

Polanski, un président qui dérange

popop

Le réalisateur Roman Polanski présidera la cérémonie des Césars.

Par   Renaud Baronian

A peine annoncé, déjà contesté. L’Académie des Césars a informé hier, via Twitter, que l’édition 2017 de la cérémonie, qui se tiendra le 24 février, sera présidée par le cinéaste franco-polonais Roman Polanski, 83 ans. Des réactions indignées sont apparues dans la foulée sur le même réseau social, avec un hashtag #BoycottCésar. Un appel au boycott de la cérémonie présidée par un homme toujours poursuivi par la justice américaine et fiché par Interpol pour le viol d’une mineure de 13 ans, il y a presque quarante ans, le 10 mars 1977. Polanski, alors installé aux Etats-Unis, avait été accusé par la jeune Samantha de violences sexuelles au cours d’une séance photo. Le réalisateur, après une incarcération de quarante-sept jours, avait plaidé coupable pour une accusation de « relations sexuelles illicites avec un mineur ». Il s’est enfui en France lorsque le juge a requalifié le crime en viol, ce qui entraînait le risque d’une peine de prison beaucoup plus longue.

Un appel au boycott

Depuis, il n’a jamais remis les pieds aux Etats-Unis, malgré des demandes d’extradition répétées de la justice américaine. Ces dernières années, plusieurs épisodes ont relancé l’affaire : Polanski, en déplacement en Suisse ou en Pologne, a été assigné à résidence sur place dans l’attente de jugements visant à son extradition, avant que les pays en question refusent finalement de le renvoyer aux Etats-Unis. Depuis, le cinéaste — qui s’est marié en 1989 avec Emmanuelle Seigner, avec qui il a eu deux enfants — s’est excusé en privé auprès de la victime, et cette dernière a demandé par deux fois à la justice de son pays de mettre fin aux poursuites contre le réalisateur. Si le cinéaste a été souvent honoré, notamment pour « le Pianiste », Palme d’or en 2003, récompensé aux Oscars et aux Césars, l’affaire ne cesse de le poursuivre. Toute la journée d’hier, les réseaux sociaux ont relayé l’appel au boycott. Avec des commentaires du type : « Quelle idée de choisir un violeur pour présider la cérémonie. Pas de quoi être fiers ». Contactée hier, l’Académie des Césars est restée silencieuse.

18 janvier 2017

Roman Polanski

18 janvier 2017

Le cinéaste Roman Polanski présidera la 42e cérémonie des César

La 42e cérémonie des César sera présidée par Roman Polanski, annonce l'Académie des César, mercredi 18 janvier. Elle aura lieu le 24 février 2017 à la salle Pleyel à Paris. Le cinéaste franco-polonais a déjà été distingué huit fois par  l’Académie des Arts et Techniques du Cinéma.

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15 octobre 2016

Lumière sur Deneuve !

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Catherine Deneuve a reçule prix Lumière des mains de Roman Polanski.

L’actrice a reçu hier à Lyon, devant une foule de personnalités du cinéma, le 8e prix Lumière. Longue séquence émotion.

Si le journalisme, comme disait Clemenceau, c’est parfois un sujet, un verbe et un compliment, alors disons-le tout net : Catherine Deneuve, reine, à Lyon, de la 8  e édition du Festival Lumière qui s’achève demain soir, n’a jamais été si belle. Belle et lumineuse dans la ville des inventeurs du cinéma. Belle, hier après-midi en chemisier perle moucheté au Théâtre des Célestins, lors de sa participation à un « master class ». Belle de jour hier soir, en robe noire, accompagnée de sa fille, Chiara Mastroianni, sur la scène du grand amphithéâtre du centre de congrès plein de 1 500 invités parmi lesquels une ribambelle de bobines fameuses. Tous présents pour cette grande mademoiselle du cinéma français honorée du 8ème prix Lumière.

On voit assez bien, en général, quand les acteurs, les réalisateurs y sont pour se montrer. Là ils sont venus pour  la montrer. Sans ordre d’apparition au générique, Sandrine Kiberlain, Julie Depardieu, Laura Smet, Emilie Dequenne, Marisa Paredes, Quentin Tarantino, Benoît Magimel, Vincent Lindon, Costa Gavras, Roman Polanski — qui a remis le trophée —, Gilbert Melki, Lambert Wilson, trois Jean-Paul : Belmondo, Rouve et Rappeneau… La star s’attendait évidemment à un hommage. Mais au vu de sa réaction projetée sur grand écran, l’actrice, première femme à figurer au palmarès de cette manifestation, a pris la vague de plein fouet. Tout en elle battait la chamade. « Depuis elle, le cinéma ne peut plus filmer pareil ! » s’est exclamé Thierry Frémaux, délégué général du Festival de Cannes, mais ici enfant du pays et créateur de cette manifestation dont on sent bien que les Lyonnais sont amoureux. La soprano Natalie Dessay a rouvert les parapluies de Cherbourg et tout le monde a oublié qu’il pleuvait dehors. Vincent Lindon a une nouvelle fois prouvé qu’il était un fabricant de discours et d’émotion hors pair en empruntant au passage une formule à Robert Mitchum : « Vous êtes un peu plus qu’une femme, quand nous, les acteurs, sommes parfois un peu moins qu’un homme. » Daniel Auteuil a fabriqué un petit film malicieux dans lequel il se débrouille pour embrasser Deneuve sur la bouche. Quentin Tarantino a évoqué « Catherine Deniouve » la première fois qu’il l’a rencontrée : « J’aurais tout cassé pour elle. » Wilson a chanté et dansé. Quant au réalisateur Bertrand Tavernier, il a déclaré : « Si on veut parler de la variété, de l’audace, de l’enracinement du cinéma français, il n’y a qu’à prendre la filmographie de Catherine Deneuve. »

Et Catherine ? Qu’a-t-elle dit ? « C’est une situation exceptionnelle que je revivrai jamais. Tout ça est assez bouleversant. » Puis faisant allusion au film « Profils paysans », de Raymond Depardon, elle a dédié son prix « à tous les agriculteurs de France ». Demain elle poursuivra son sillon.

deneuve

4 octobre 2016

FRANCE 2 : Polanski dans « Stupéfiant ! »

Roman Polanski sera le prochain invité de Léa Salamé dans « Stupéfiant ! », demain sur France 2. La journaliste interviewera le cinéaste à Paris autour de ses lieux de tournage et objets fétiches, pour le deuxième numéro de son magazine culturel. Lequel a réalisé un démarrage timide, ce mercredi à partir de 22 h 45, devant 644 000 personnes, soit 6,4 % du public. La saison dernière, Frédéric Lopez et sa bande de « Folie passagère » mobilisaient plus de 800 000 personnes en moyenne dans cette case, pour 8,2 % de part d’audience.

Voir mes précédents billets sur Roman Polanski

4 juillet 2016

IL ÉTAIT UNE FOIS... TESS

En 1978, Roman Polanski décide de tourner un mélodrame en costumes adapté du roman de Thomas Hardy Tess d'Urberville, qui était l'un des préférés de Sharon Tate, la première femme du cinéaste, assassinée en 1969 (Tess lui est dédié). Avec Tess, qui décrit un monde agricole encore largement traditionnel, Polanski renoue aussi avec son enfance en Pologne : pendant la guerre, ses parents ayant été déportés, il fut recueilli par des paysans chez qui il apprit les travaux des champs. Longuement interrogé par Serge July, Polanski explique en quoi le tournage fut une expérience cathartique. Tess fut d'ailleurs un moment marquant pour tous ceux qui y participèrent. Nastassja Kinski, 17 ans à l'époque, explique en quoi le film constitua une étape essentielle vers sa vie d'adulte. Le producteur Claude Berri y mit toute sa passion et, faute de financements extérieurs, hypothéqua ses biens pour le boucler. Si le tournage fut une fête, le montage fut un calvaire, Polanski et Berri se déchirant notamment sur la longueur du film (Berri avait compté sur 2h30mn mais la première version faisait plus de 3h06mn !).

Outre Roman Polanski, Nastassja Kinski et Claude Berri, Serge July a notamment rencontré Philippe Sarde (qui a composé la musique), Pierre Grunstein (producteur exécutif), Anthony Powell (chef costumier), Leigh Lawson (l'acteur qui joue Alec d'Urberville). Le documentaire mêle leurs témoignages à des extraits du film et des photos noir et blanc du tournage, ainsi qu'à des montages d'images d'actualité qui servent à remettre Tess dans le contexte de l'époque. Défilent ainsi, à l'arrière-plan du tournage, les luttes sociales et les bouleversements politiques de la fin des années 1970.

http://www.arte.tv/guide/fr/035439-000-A/il-etait-une-fois-tess

2 juin 2016

Roman Polanski

polanski

30 octobre 2015

Roman Polanski

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