La Comédie Française
Le 21 octobre 1680 naît la Comédie française sur un décret de Louis XIV. Elle rassemble plusieurs troupes de théâtre rivales : celles du Marais, de l'Hôtel de Bourgogne et de Molière. Elle a d'abord vocation à concurrencer la comédie italienne alors très en vogue.
Mort de François Truffaut : 21 octobre 1984
Vingt deux ans après sa mort, François Truffaut vit toujours à travers ses films (PAPIER GENERAL)
Le cinéaste François Truffaut, dont on célèbre aujourd'ui le 22ème anniversaire de la mort, fascine encore aujourd'hui, que ce soit par son personnage ou par son oeuvre.
Disparu le 21 octobre 1984 à 52 ans d'une tumeur au cerveau, le cinéaste a laissé derrière lui 21 longs métrages, que l'on pourra revoir au travers de rediffusions télévisées, de rétrospectives ou encore sur DVD, puisque douze de ses films ressortent sous ce format.
Vingt deux ans après sa mort, son univers et son oeuvre continuent de marquer les esprits et d'influencer le cinéma contemporain.
"Je trouve que ses films n'ont absolument pas vieilli et ils sont d'ailleurs devenus des classiques par leur intemporalité et leur valeur", estime Arnaud Guigue, coauteur du "Dictionnaire Truffaut" (Editions de La Martinière, 2004) et auteur de "François Truffaut, la culture et la vie" (L'Harmattan, 2002).
De grands réalisateurs contemporains sont du même avis. Woody Allen témoigne: "Il a été l'une des lumières du cinéma. Il a inspiré les réalisateurs de ma génération. Il comptait beaucoup pour nous comme Fellini, de Sica, Antonioni, ou encore Kurosawa (...) Parmi ces géants qui nous ont donné envie de faire du cinéma, il y avait Truffaut".
Steven Spielberg, un autre de ses admirateurs, l'a fait tourner dans "Rencontres du troisième type" (1977).
Né le 29 octobre 1957 à Paris, François Truffaut a eu une adolescence agitée avant de devenir le chef de bande des Cahiers du Cinéma. En 1959, il est couronné à Cannes par le prix de la mise en scène pour son premier long métrage, "Les quatre cents coups", très inspiré de sa propre enfance.
C'est la reconnaissance immédiate, et il ne quittera plus le cinéma : en 25 ans, il réalise trois courts métrages, 21 longs métrages et publie de nombreux ouvrages.
Parmi ses chefs d'oeuvre figurent notamment "Jules et Jim" (1961), "La mariée était en noir" (1967), "La nuit américaine" (1972, Oscar du meilleur film étranger), ou encore "Le dernier métro", qui décroche dix Césars.
Engagé, il organise en 1968 la contestation après le renvoi d'Henri Langlois de la Cinémathèque. La même année, il participe à la révolte des cinéastes qui entraîne la fermeture du festival de Cannes.
Sa vie tourne entièrement autour du cinéma. En 1965, à la question "A quoi ça sert le cinéma?", il répond : "C'est la définition de Cocteau de la poésie : c'est indispensable, mais je ne sais pas exactement à quoi...".
C'est aussi dans le monde du cinéma qu'il trouve ses muses, à commencer par sa femme, Madeleine Morgenstern, épousée en 1957, qui est la fille d'un grand distributeur de films.
Le réalisateur de "L'homme qui aimait les femmes" parlait d'expérience et le "sexe faible" le lui rendait bien. Il a ainsi entretenu des liaisons avec le gotha du cinéma français : Jeanne Moreau, Claude Jade, Catherine Deneuve, Marie-France Pisier, Jacqueline Bisset, Fanny Ardant...
C'est d'ailleurs aux femmes que le leader de la Nouvelle Vague laisse son héritage le plus précieux, comme l'explique Arnaud Guigue : "Son héritage réside tout d'abord dans sa manière de renverser la situation des hommes et des femmes dans le cinéma français : chez Truffaut, le premier rôle est confié aux femmes, ce sont elles qui donnent le mouvement au film, qui dominent la situation".
La Fabrica au Centre Pompidou
Fabrica : les yeux ouverts
6 octobre - 6 novembre 2006
11h00 - 21h00
Divisée en quatre zones, l'exposition Fabrica : les yeux ouverts cherche à mettre en lumière auprès du public les travaux de ce lieu de recherches pluridisciplinaires ouvert sur le reste du monde.
La première de ces zones dévoile le cœur de l'activité de Fabrica : la communication visuelle. Graphisme, photographie et vidéo sont en effet des instruments au service des partenaires de Fabrica, parmi lesquels de nombreuses institutions et organisations non gouvernementales comme SOS Racisme, Reporters Sans Frontières, et diverses agences des Nations Unies. Deux campagnes globales de communication sont ainsi présentées dans l'exposition : « Violence » (2004) avec l'Organisation Mondiale de la Santé et « Food for Life » (2003) avec le Programme Alimentaire Mondial.
La seconde zone dénote l'ouverture sur le monde caractéristique des activités de Fabrica avec des reportages photographiques thématiques réalisés dans le monde entier et regroupés sous le titre I See. Cette partie présente également un projet en collaboration avec Reporters Sans Frontières : Colors Notebook vise à donner la parole à ceux qui en sont généralement privés à travers un recueil de témoignages écrits de personnes vivant dans les endroits les plus reculés de la planète ou dans des lieux où la liberté d'expression est menacée.
La troisième zone met en avant les expérimentations interactives tant sensorielles que cognitives développées par les équipes de Fabrica. Nécessitant la participation physique du spectateur, Dialogs est une installation lumineuse et sonore. Plongé dans l'obscurité, le visiteur ne pourra en déchiffrer le(s) sens qu'en se déplaçant pour trouver le bon point de vue. De même, l'installation We are the Time. We are the Famous joue elle aussi avec la mobilité du visiteur en projetant son image fixe ou en mouvement selon la vitesse de ses déplacements. Conçu comme un outil de recherche interactif, Stock Exchange of Visions invite à porter un regard sur le futur tandis que 10x10 met en évidence la façon dont les différents médias du monde rendent compte différemment d'une même information à partir d'images piochées sur le Net. Enfin, le court-métrage Evidence aborde le rapport qu'entretiennent les enfants avec la télévision.
La dernière zone de l'exposition décline l'identité de Fabrica grâce à une visite virtuelle de ses bâtiments mais aussi en revenant sur les personnes qui la composent à travers des auto-portraits vidéos. L'exposition donne ainsi l'occasion de découvrir l'éventail des projets de ce centre de production à la recherche de nouveaux styles, de nouveaux langages, de nouvelles idées et de nouveaux matériaux pour créer les formes de communication du futur.
Photos prises avec mon téléphone mobile hier soir.
Exposition Doisneau à l'Hôtel de Ville de Paris
Vernissage exposition Miss.tic
Reportage photographique : JS. Ce 19 octobre 2006.
MISS. TIC
Artiste française
Née en 1956
LA BIOGRAPHIE DE MISS. TIC
Artiste excentrique créant des pin-up brunes au pochoirs, mademoiselle Miss. Tic intrigue par ce pseudo farfelu. Emprunté à la sorcière qui tente de chiper le sou fétiche du radin Picsou, elle revendiquera le côté humoristique de ce personnage de BD qui rate constamment son but. Pourtant, on pourrait attribuer un double sens à ce surnom. A treize ans, Miss. Tic se retrouve quasiment orpheline. Trois ans plus tard, fuyant l'autorité de son père, elle monte à Paris, sa petite valise à l'arrière d'une mobylette. Vivant d'air et d'amitié, les temps sont durs pour cette mineure égarée. C'est alors le temps de la bohème, entre les cours Simon et l'atelier de son compagnon peintre. Leur violente rupture va être un catalyseur. Transcrivant sa peine en dessinant au pochoir, assorti de messages plus ou moins optimistes, elle trouve enfin son style en faisant son autoportrait : cheveux noirs et coupe seventies . Son art naît réellement en 1985 là où elle l'a voulu : sur les murs de Paris, offrant ses oeuvres au public, les rendant plus accessibles, refusant l'art qui s'enferme dans les musées. On peut alors admirer ces peintures drôles et poétiques partout dans Paris ! Depuis sa première exposition à la galerie Agnès B., l'artiste à la coupe Cléopâtre n'a cessé d'attirer les foules par ses titres amusants : 'Maudite sorcière', 'Femmes mur', 'Muses et Hommes'... C'est ainsi que depuis plus de 20 ans, Miss. Tic envoûte toujours autant ses admirateurs par la tactique de ses pochoirs...
LES ANECDOTES SUR MISS. TIC
> Poétique déposition
Encore mineure, Miss. Tic a souvent eu affaire aux forces de l'ordre. Devant des policiers médusés, elle récitait ses poèmes lors des dépositions, apportant quelques grammes de finesse dans un monde de brutes...
> Diabolisée
Miss. Tic n'a pas que des amis dans la profession... Ses détracteurs l'accusent de massacrer les murs de Paris alors qu'elle se veut militante pour sauvegarder les quartiers encore typiques comme la Butte aux Cailles ou le Marais. Mais elle fait fi de cela par un coup de balais...
http://www.missticinparis.com/
http://leptitjournal.canalblog.com/archives/2006/10/18/2939788.html#comments
http://francis75.canalblog.com/archives/2006/10/06/2840198.html#comments
Hier soir c'était repas de châtaignes... avec du cidre
La châtaigne est énergétique
Riche en fibres et très rassasiante, la châtaigne est un fruit très énergétique (180 kcal/100g), idéal pour l’alimentation des sportifs. C’est aussi une excellente source de magnésium (anti-stress) et de fer (anti-fatigue). Fragile elle ne se conserve que quelques jours, de préférence dans le bac à légumes du réfrigérateur. Elle se congèle très bien, à condition d’inciser sa coque à l’aide d’un couteau. C’est en octobre et en novembre qu’elle a le plus de saveur. Elle se déguste grillée, cuite dans une poêle à trous, mais aussi à l’eau ou au four. Elle accompagne les volailles, le porc, le veau ou le gibier. Elle est aussi délicieuse en purée ou en velouté, mariée au potiron notamment.
http://www.snv.jussieu.fr/bmedia/Fruits/chataigne.htm
http://www.supertoinette.com/fiches_recettes/fiche_chataignes.htm
http://jourstranquilles.canalblog.com/archives/2006/10/15/2914136.html#comments