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Jours tranquilles à Paris
26 janvier 2014

Aujourd'hui jour de colère !

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26 janvier 2014

FEMEN - communiqué

La transhumance fasciste
Les bergères FEMEN se sont rendues aujourd’hui place de la Bastille pour escorter le troupeau des moutons de l’extrême droite, venu de différentes pâtures, du Printemps français à Civitas en passant par La Marche pour la vie et La Manif pour tous. FEMEN a guidé cette transhumance fasciste en esquivant les coups de tête de ces brebis égarées et enragées.
Derrière ce Jour de Colère prétendument apolitique se cache en réalité le noyau dur d’une mouvance xénophobe, homophobe, prônant le retour au modèle social patriarcal et militant pour la régression des droits des femmes. Après avoir macéré dans leur fumier depuis les campagnes nauséabondes anti-mariage pour tous, ils l’étalent aujourd’hui dans les rues de la République.
FEMEN appelle tous les fascistes venu bêler leur rage fanatique à se rassembler en troupeau afin de procéder à la grande transhumance qui mènera peut être à l’abattoir…
LES FACHOS EN TROUPEAU !

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26 janvier 2014

Aujourd'hui jour de colère ! Ah bon.... à suivre...

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Ce 26 janvier est le Jour de Colère. L'expression est tout droit sortie d'un poème apocalyptique sur la colère de Dieu ("Dies iræ"), mais c'est aussi le nom de la manifestation contre le gouvernement organisée à Paris. À l'origine de ce "Jour de Colère": un mystérieux collectif qui mobilise les Français sur Internet depuis novembre 2013. Que dénonce-t-il ? "Nous avons tous au moins une raison d’être en colère contre ce gouvernement qui n’écoute pas le peuple, matraque les contribuables, affame nos paysans, enterre notre armée, libère les délinquants, déboussole nos enfants, pervertit notre système scolaire, réduit nos libertés, assassine notre identité, détruit nos familles”, résume -ou plutôt énumère- le manifeste du mouvement. Avec ces (très) grandes lignes, et en trois mois à peine, Jour de Colère a réuni plus de 13.000 fans sur Facebook, près de 2000 abonnés sur Twitter. 24.000 internautes annoncent déjà leur présence le Jour J, à Paris, sur l’évènement Facebook créé pour l’occasion. Mais ces manifestants en colère, qui sont-ils?

Le jeu de l’anonymat

Si on se fie à la communication de Jour de Colère, ceux qui défileront entre Bastille et Opéra ce 26 janvier, sont de “simples citoyens”, de tous horizons, simplement opposés à la politique du gouvernement Hollande. Les organisateurs jouent sur cet aspect en publiant des dizaines de portraits de manifestants, le visage caché par des pancartes affichant seulement leur métier, leur région et leur participation au Jour de Colère. Cette stratégie de l’anonymat se retrouve chez les participants… mais aussi chez les leaders de cette manifestation qui se cachent eux aussi derrière pseudos et pancartes pour piloter événement. “C’est Cassandre, juste Cassandre.” Voilà comment s’est présentée au HuffPost l’une des organisatrices du mouvement. “On s’efface car la colère vient du peuple, a-t-elle confié. Il n’y a aucun parti derrière nous”. Aucun parti, certes, mais la manifestation de ce 26 janvier reste pilotée par divers mouvements anti-mariage gay. “On s’est connu avec la Manif pour tous”, lâche d’ailleurs Cassandre au HuffPost.

Le retour des anti-mariage gay

Parmi ces mouvements, on retrouve le Printemps français, une nébuleuse des opposants les plus radicaux au mariage homosexuel qui réunit militants d’extrême droite, catholiques traditionalistes et identitaires. Béatrice Bourges, leur porte parole, a d’ailleurs appelé la “majorité silencieuse” à manifester ce 26 janvier, dans les vœux 2014 des opposants à la loi Taubira: Hommen, Marianne, Cache-cache pour tous, Veilleurs, Antigones, Sentinelles… tous les collectifs anti-mariage gay se retrouvent dans la liste des soutiens du Jour de Colère.

Un patchwork de groupuscules

Mais ce conglomérat de soutiens ne se limite pas aux descendants radicaux de la Manif pour tous. Au générique du rassemblement de ce 26 janvier on retrouve bien d’autres collectifs. Des Bonnets Rouges (les Bretons se sont désolidarisés mais les Lyonnais participent) aux pages Facebook anti-Hollande en passant par les catholiques intégristes de Civitas, divers groupes anti-islam (comme le Comité Lépante) et bien d’autres collectifs opposés au “matraquage fiscal” (comme les Citrons pressés ou Les Vaches à lait). Source : Huffington Post

26 janvier 2014

Retour à l'appartement après le marché... mon panier bien rempli

26 janvier 2014

Marché de Grenelle le dimanche matin...

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Photos prises ce matin au marché de Grenelle

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26 janvier 2014

La une du JDD de ce matin

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26 janvier 2014

Claude François, photographe érotique

Plus de trente-cinq ans après sa mort, le chanteur sera la vedette du Festival européen de la photo de nu. Beaucoup de ses clichés ont été pris dans son moulin en Essonne.

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Dannemois, en 1974. Claude François a dirigé une quarantaine de séances photos pour le magazine de charme « Absolu », qu’il avait fondé. Les clichés, qu’il signait du pseudonyme de François Dumoulin, étaient pris au moulin ou dans son appartement parisien.

Claude François était un chanteur populaire, mais aussi un photographe érotique pour son magazine de charme sous le pseudo François Dumoulin. Des clichés souvent pris dans sa chambre à Dannemois, où il terminait parfois la nuit avec les modèles. Une facette méconnue que le grand public va bientôt pouvoir découvrir au Festival européen de la photo de nu qui se tiendra en mai à Arles (Bouches-du-Rhône).

C’est la surprise que viennent d’annoncer les organisateurs qui ont prévu d’exposer une quarantaine de clichés du chanteur.

Le 21 mai 1974, Claude François fonde le magazine « Absolu », publié par les éditions Du Moulin et ne laisse à personne d’autres la responsabilité de sélectionner les photos qui illustrent ce périodique de charme. Admiratif de l’œuvre de David Hamilton — qu’il a rencontré en 1972 et à qui il a pris le « truc » de mettre de la vaseline sur l’objectif pour donner un côté sucré et flou aux clichés — et passionné des jeux de lumière sur les peaux nacrées, Cloclo devient à son tour metteur en scène et photographe à l’occasion. Pour préserver un certain mystère, il travaille sous le pseudonyme de François Dumoulin qui sera vite éventé. En tout, il dirigera une quarantaine de séances photos, toujours accompagné par Gilbert Moreau, le photographe du magazine « Podium » que détenait Cloclo, qui se chargeait de la lumière et du cadrage. Essentiellement avec des femmes. Mais aussi quatre ou cinq hommes.

Ce sont ces clichés — que les visiteurs ne peuvent pas voir au moulin-musée de Dannemois (lire ci-dessous) — qui seront exposés en mai. « Claude François avait un souci de l’esthétique et s’était toujours intéressé à la lumière lorsqu’on le prenait en photo durant sa carrière de chanteur. C’est donc logiquement qu’il est passé derrière l’objectif, témoigne Fabien Lecœuvre, qui gère la communication autour de Cloclo et possède les photos de l’artiste. Comme un acteur qui passe derrière la caméra. Depuis 12 ans, il posait pour des photographes. Après, comme il aimait les femmes, ce n’est pas un hasard s’il s’est essayé au nu. Mais sans jamais verser dans le vulgaire. »

« Des modèles qui ne le connaissaient pas ou pas trop »

Le moulin de Dannemois est le théâtre de la plupart de ses séances (lire ci-dessous). « Parfois il allait aussi dans son appartement à Paris, ajoute Lecœuvre. Ou dans l’hôtel de la porte de Sèvres (XVe), qui avait un ascenseur bulle en extérieur. Il y a eu aussi quelques photos prises dans la maison en Normandie de son ami Gilbert Moreau. » C’est d’ailleurs avec son ami photographe que Claude François met en scène ses ambiances particulières, dans sa chambre, au bord de la piscine et sur son lit. « La plupart des mannequins qu’il recrutait par agences étaient étrangères, Suédoises, Danoises, Anglaises… Cela lui permettait de tomber sur des modèles qui ne le connaissaient pas ou pas trop. Donc de faciliter son travail. »

Les séances duraient en moyenne une après-midi entière. Rien que pour régler la lumière, Claude François prenait parfois jusqu’à deux heures. « Les reportages s’étalaient de 15 heures à 22 heures, reprend Fabien Lecœuvre, qui a vécu cette période. Il ne couchait pas chaque fois avec les filles. Mais cela est arrivé. Certaines me l’ont confirmé. Mais c’était après le travail. Le shooting excitait les deux parties et ça se finissait au lit. »

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« Cloclo a reçu des pressions »

Mais très vite ces photos sensuelles nuisent à l’image du chanteur populaire à midinettes. « Le ministère de l’Intérieur l’a d’abord obligé à vendre le magazine sous sachet, pour que ses fans ne le feuillettent pas dans les librairies, assure Fabien Lecœuvre. Claude François a été convoqué au commissariat pour ça. » Les parents de fans se plaignent. La polémique enfle. Le président de la République Valéry Giscard d’Estaing lui-même s’en mêle. « Sa femme Anne-Aymone était fan de Cloclo, affirme Fabien Lecœuvre. VGE a donc demandé à son gouvernement de le laisser tranquille. » En remerciement de ce coup de main, Claude François est venu chanter à l’arbre de Noël de l’Elysée le 17 décembre 1975.

« Mais les ennuis ont continué, Cloclo a reçu des pressions. Les paroliers ne voulaient plus collaborer, il a senti que cela pouvait mettre en danger sa carrière de chanteur, alors il a immédiatement tout stoppé », indique Julien Lescure, le gérant du moulin-musée de Dannemois, qui dispose de notes de services et de courriers de la star. Claude François doit se résoudre à céder totalement son journal érotique le 31 mars 1976. Mais les clichés érotiques se retrouvent aujourd’hui à nouveau sous les projecteurs. Plus de trente-cinq ans après sa mort.

Fabien Lecœuvre donnera une conférence sur ce côté méconnu de Claude François le vendredi 9 mai à 18h30 à Arles, à l’occasion de l’ouverture du Festival européen de la photo de nu.

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« Cette photo a été prise en mars 1974, raconte Fabien Lecœuvre, propriétaire des droits et qui la dévoile pour la première fois. Dans le miroir, on aperçoit une applique. C’est en changeant une de ses ampoules, en 1978, que Claude François s’est électrocuté et a trouvé la mort. Personne n’a jamais vu cette applique, c’est très émouvant. »

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L’appartement parisien n’était pas le seul lieu pour les prises de vue. Les visiteurs du moulin de Dannemois reconnaîtront la chambre de Cloclo : toutes les photos avec des murs aux pierres apparentes ont été prises dans sa chambre. On peut même reconnaître le fauteuil, exposé dans le moulin musée.

« Claude François aimait aussi organiser des séances dans la propriété de son photographe et assistant Gilbert Moreau, rappelle Fabien Lecœuvre. Il s’agissait d’un ancien relais de poste du XVIIe et à l’intérieur. Quand ils y allaient, ils s’enfermaient pour trois jours. » Ils y ont réalisé des clichés avec notamment un canapé assez rococo. « Cloclo avait racheté tout le mobilier du célèbre bordel parisien One Two Two quand il a fermé », s’amuse Fabien Lecœuvre.

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Le moulin n’expose pas cette facette de Cloclo

Au moulin, on préfère éviter de montrer ces clichés. La famille Lescure, propriétaire du moulin de Dannemois aujourd’hui transformé en musée, a préféré éviter cette période de la vie de Claude François. « On a des photos, on en parle si on nous demande, mais il y a souvent des enfants lors des visites, c’est pour ça qu’on ne s’attarde pas trop sur le sujet », commente Julien Lescure. Malgré tout, dans la boutique du moulin, des livres sont vendus avec des reproductions des clichés érotiques pour les fans qui veulent s’informer davantage sur cette facette du chanteur populaire. Après la visite de la partie américaine de la maison, les guides parlent du magazine de charme « Absolu », mais insistent surtout sur l’autre succès de Cloclo dans la presse : le magazine « Podium ». « Il y a aussi des étrangers et les gens ne comprendraient pas forcément tout et feraient des amalgames si on leur parlait trop de cette parenthèse, estime Julien Lescure. Le chanteur pour ado qui fait poser des jeunes filles nues, ce n’est jamais très bien perçu quand on visite en famille, même s’il faut remettre dans le contexte de l’époque sex and rock’n’roll. »

Le moulin de Dannemois rouvrira au public le 1er février.

Source : site Le Parisien

Voir mes précédents billets sur Claude François et sa propriété du Moulin de Dannemois : 27 mai 2013, 24 mai 2013, 9 mai 2013, 21 mars 2013, 18 mars 2013, 17 mars 2013, 15 février 2012, 7 février 2012, 19 décembre 2011, 27 octobre 2011.

 

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 Photo : Claude François (alias Claude Dumoulin)

26 janvier 2014

Pauline Moulettes (mannequin)

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26 janvier 2014

Inna Schevchenko est Femen avec ses tripes

C’est l’une des leaders des Femen, mouvement féministe né en Ukraine qui compte des milliers de membres. Visage angélique, volonté d’acier, elle dénonce la société patriarcale avec toujours plus de provocation.

Portrait

Elle se cache derrière un mini-short, une couronne de fleurs et des slogans tagués sur sa poitrine. Mais qui est Inna Schevchenko ? Leader des Femen, ce mouvement féministe d’un genre nouveau, cette Barbie ukrainienne de 23 ans ne cesse de faire parler d’elle. On la découvre maniant la tronçonneuse pour abattre une croix à Kiev en soutien aux Pussy Riot, groupe punk féministe emprisonné en Russie. Elle se rend au parlement espagnol pour dénoncer une loi limitant le droit à l’avortement. Toujours seins nus. La marque de fabrique des Femen.« Elles utilisent leurs corps pour être entendues ,commente Geneviève Fraisse, philosophe et historienne de la pensée féministe.À la télévision, une simple banderole n’est pas forcément lue. »

Des bains d’eau glacée

Inna n’a pas toujours été favorable à ce mode d’action.« Elle était furieusement contre » , rapporte la journaliste et féministe Caroline Fourest (1) .Trop pudique. Jusqu’à la libération. Le 24 août 2010, jour de l’indépendance de l’Ukraine. Elle surmonte sa peur de dévoiler sa poitrine et la transforme en arme.« C’est un vrai pouvoir, affirme Inna.C’est féministe ! Cela veut dire : ne pas laisser

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la société voir le corps des femmes comme quelque chose de sexuel ou de honteux mais comme une force et une fierté. » Inna vient d’une famille« ni pauvre ni aisée » . Petite, son père qu’elle admire lui faisait prendre des bains d’eau glacée pour l’endurcir. Trop jeune pour se souvenir de la fin de l’URSS, elle est marquée par le Révolution orange en 2004. Déçue par les politiques. Brillante étudiante, elle commence sa vie professionnelle au service de presse de la mairie de Kiev. Là, elle découvre le mouvement Femen, en 2009. Apprécie leurs prestations « habillées », proches du théâtre de rue, qui dénoncent le harcèlement sexuel.« J’ai été victime de la société patriarcale, comme beaucoup de femmes. Je voulais juste être libre. Femen me permet de l’être. » Elle se découvre une âme de chef. Un talent pour motiver les troupes. La jeune femme est charismatique. Ses grands yeux verts et sa détermination en séduisent plus d’une.« Les Femen prolongent la dénonciation radicale du patriarcat qu’a menée le Mouvement de Libération des Femmes (MLF) dans les années 1970 » , précise Christine Bard, professeure d’ histoire contemporaine à l’université d’ Angers. Inna est une guerrière. Ses jambes sont couvertes de bleus. Elle ne craint pas les coups. Depuis qu’elle a quitté l’Ukraine, où elle risque la prison, elle s’est réfugiée en France. Elle y vit de bric et de broc.« Nous avons récolté quelques fonds grâce à des dons et la vente d’objets via notre site web. » Et a monté le bureau international Femen.« Venir en France était un choix stratégique. Je ne sais pas combien de temps j’y resterai, cela dépend des combats à mener » , rapporte Inna. Son discours est rodé. Elle balaye les critiques. Se revendique « sextremiste ».« Leurs actions sont très provocatrices : les slogans, les lieux de leurs interventions font polémique, y compris parmi les féministes, pointe Christine Bard.L’opinion publique n’approuvait pas non plus les suffragettes anglaises et leurs méthodes radicales, avant 1914. Aujourd’hui, leurs actions sont reconnues comme légitimes. » Article de Clémence OLIVIER.

(1) Inna , Grasset, 448 pages, 20,50 €. Je suis laïque et démocrate, mais je suis aussi chrétien. Eriger en Marianne une personne qui bafoue, qui profane et qui blasphème, je trouve ça choquant. Elle peut avoir une cause noble mais elle ne la sert pas en l’insultant.Lorànt Deutsch

Mes précédents billets sur les FEMEN en cliquant sur le lien suivant : http://jourstranquilles.canalblog.com/tag/Femen

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Inna Schevchenko

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MAJ du 3 février 2014

La journaliste Caroline Fourest a tiré un film et un livre de sa rencontre avec les Femen. Les Inrocks ont lu le livre Inna, et n'ont pas aimé : "Roman à l’eau de rose ? Récit initiatique ? Essai militant ? Inna balade son lecteur entre plongée analytique dans le sextrémisme des Femen et l’émoi de l’auteur à la vue de 'la courbe des reins' d’Inna. Aux antipodes de la bio classique, Inna traite moins de son sujet que de son auteur, qui prend “la Shevchenko” comme prétexte pour mieux parler d’elle-même."

26 janvier 2014

Extrait d'un shooting - fétichisme

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Photos prises chez le modèle (avec mon studio portatif)

Extraits de mes shootings

 

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