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Jours tranquilles à Paris
13 juin 2014

Eau de Paris

bouteille

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13 juin 2014

Vendredi 13

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12 juin 2014

Paolo Roversi (photographe)

12 juin 2014

Vitrines du Bon Marché (en ce moment) - mode vintage

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Photos : Jacques Snap

12 juin 2014

La Traction Avant Citroën, icône de la Résistance

Née en 1934, la reine aux chevrons fête cette année ses 80 ans. Réquisitionnée par la Gestapo et l’armée allemande durant l’Occupation, elle reste la voiture symbole de la Résistance.

En 1934, elle est en avance sur son temps. Merveille de technologies, elle affiche des qualités routières exceptionnelles pour l’époque. Conçue par André Citroën, c’est la première voiture de série avec les roues avant motrices. Une auto révolutionnaire. Jugez plutôt : une ligne aérodynamique, une caisse autoporteuse sans châssis rapporté, une suspension à roues indépendantes, des freins hydrauliques. Le tout, pour un prix de base de 17 700 anciens francs, soit deux ans de salaire d’un ouvrier à l’époque. Une somme pour une bête de somme robuste, au confort et à la tenue de route exemplaires, et qui vous propulse à la vitesse de pointe de 135 km/h. À l’opposé de la 2 CV, ce parapluie sur pneumatiques qui dort encore dans les cartons des ingénieurs de la marque aux chevrons !

759 123 exemplaires

La fiabilité de la Traction Avant ,construite à Paris, contribue à sa popularité au-delà de l’Hexagone. Elle sort aussi des chaînes de montage de Forest en Belgique, de Slough en Angleterre, ou encore de Cologne, en Allemagne. L’Europe industrielle avant l’heure alors que l’Europe des peuples se déchire sous ses yeux. Déclinée en plusieurs versions, la 7, la 11 et la 15, selon les chevaux fiscaux, la reine de la route, en coupé, cabriolet, commerciale ou familiale, sait avaler les kilomètres sans broncher. Comme les grosses couleuvres. La Gestapo ou l’armée allemande la réquisitionnent durant l’Occupation. Passée à l’ennemi, la mythique voiture va vite se lancer dans la Résistance. Au propre comme au figuré. Pas question pour nombre de Français de s’en défaire. Certains la cachent dans une grange. D’autres l’emmurent ou l’enterrent au fond d’un jardin en prenant soin de l’entourer de papier gras après démontage du moteur. Alors que la production s’arrête pendant la Seconde Guerre mondiale, dès la fin de 1942, la Traction regagne du terrain grâce aux résistants, à l’épopée des Forces françaises de l’intérieur (FFI). La « belle de Javel », dessinée par l’italien Flaminio Bertoni, devient une icône. L’un des symboles de la France au point de faire partie intégrante du paysage d’après-guerre jusqu’à l’arrêt du modèle en 1957. 759 123 Tractions auront été construites en vingt-trois ans. Voiture des bourgeois et des… gangsters, des grands de ce monde et de l’Élysée, il en reste aujourd’hui 10 000 en « vie ». Plus qu’une autre, cette voiture de collection appartient à l’Histoire. Article de Pierre CAVRET.

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http://collectionneurs-bergeracois.fr/?p=236

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12 juin 2014

Georgia May Jagger

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12 juin 2014

Mario Sorrenti (photographe)

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12 juin 2014

Rita Ora photographiée par Terry Richardson

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12 juin 2014

La BSM ( Base Sous Marine) de Lorient

Le sous-marin Flore , dernier témoin d’une longue histoire

« La seule chose qui me fit réellement peur au cours de la guerre fut le péril sous-marin », confessait, dans ses mémoires, le Vieux lion, Sir Winston Churchill. On peut le comprendre, face à la démesure de l’investissement consenti par l’Allemagne nazie pour ériger la base des sous-marins de Lorient. L’ensemble architectural le plus monumental édifié par la fameuse Organisation Todt en France pendant la Seconde Guerre mondiale. La plus gigantesque des cinq forteresses de ce type établies sur la côte Atlantique asphyxier le Royaume-Uni en interdisant tout commerce maritime avec l’île. À partir de Lorient, une flotte de U-boots, surnommés « les loups gris » et chassant en meute, harcèleront durant une partie du conflit les convois de cargos dans tout l’Atlantique. La « Poche » de résistance allemande constituée autour de la BSM ne se rendra que le 10 mai 1945, le lendemain de la chute de Berlin, soit près d’un an après le Débarquement encore présents à Lorient lors de la reddition n’ont été conservés. En revanche, le sous-marin français Flore, l’un des derniers basés à Keroman (et son musée interactif) témoignent de la longue histoire militaire du site.Visites patrimoniales de Lorient, Ville d’art et d’histoire. BSM (visite guidée) : 02 97 02 23 29. Sous-marin Flore : 02 97 65 52 87. Musée sous-marin du Pays de Lorient :06 07 10 69 41. Visites couplées possibles.

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À la BSM de Lorient, le Mur de l’Atlantique est ouvert

Construite par l’Allemagne nazie pour abriter ses redoutables sous-marins, la plus grande forteresse militaire d’Europe connaît depuis dix ans une surprenante reconversion, industrielle et touristique.

Reportage

« À votre gauche, la ville en béton. À votre droite, la ville en Danpalon ! » C’est par ce raccourci que Nathalie Defrade, directrice de l’animation, de l’architecture et du patrimoine à la Ville de Lorient, traduit l’étonnant télescopage visuel qu’offre le site de Lorient-Keroman. La « ville en béton » écrase, d’entrée, le visiteur sous la masse brutale et colossale des bunkers allemands de l’ancienne base des sous-marins, la BSM. Le Danpalon, marque commerciale d’un bardage translucide en polycarbonate, habille, lui, tous les bâtiments de la nouvelle cité de Kéroman, un pôle d’activités dédié à la mer. La Cité de la voile ÉricTabarly en est la figure de proue. Une nef de métal bleu irisé qui paraît en suspension au-dessus du quai. Par cette apparente légèreté, son architecte, Jacques Ferrier, voulait répondre« à la lourdeur tellurique des blocks de la base des sous-marins ».

Une audace

En 1997, lorsque la Marine nationale décide de fermer la base de sousmarins qu’elle exploitait depuis 1945, la Ville de Lorient et sa communauté d’agglomération voient disparaître près de quatre mille emplois, militaires et civils. Les élus, avec à leur tête l’actuel ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, « héritent » aussi d’une friche industrielle de 25 ha, dont les bunkers de la BSM couvrent à eux seuls près de 7 ha ! Que faire de ce million de mètres cubes de béton et de ferraille ? Malgré le coût d’une démolition estimée à plus de 30 millions d’euros, certains se battent pour que disparaisse définitivement du paysage un« vil héritage du nazisme », cause du malheur de Lorient, rasée par les bombardements de l’aviation alliée. Ce ne sera pas le parti retenu. Mais celui d’une audacieuse reconversion intégrant à la fois des activités industrielles et de service, des activités de loisirs et de tourisme.« En conservant tout ce qui présente un intérêt patrimonial », rappelle Nathalie Defrade. Un tour de force ! Pas simple, en effet, de conjuger, dans le même environnement, l’activité d’un chantier naval ou d’un pôle de course au large et un circuit de promenade. Compliqué de mettre aux normes actuelles de confort ou de sécurité, sans les dénaturer, des locaux conçus il y a soixante ans pour une tout autre destination…

Un bunker dans son jus

C’est pourtant à cet heureux et permanent aller-retour entre le XXe et le XXIe siècle qu’est invité le visiteur de Keroman. Deux des cinq nefs du K1 (Keroman 1), que Bernadette Malgorn, ancienne préfète de la Région Bretagne, comparait, par leur gigantisme, aux« halls sidérurgiques » dont elle avait accompagné la reconversion en Lorraine, abriteront bientôt un port à sec pour bateaux de plaisance. Clin d’œil à l’histoire, ils n’y seront pas grutés, mais emprunteront le slipway sur lequel étaient hissés les U-boots entrant en carénage. Juste en face, la société Lorima, leader mondial du mât en fibre de carbone, a jeté son dévolu sur les alvéoles du K2, des cathédrales de 120 mètres de long capables d’accueillir les tunnels de fabrication des gréements équipant les géants de la course au large.

Une double présence

Keroman III, le dernier construit et le plus gros des trois bunkers de la BSM, est aussi le seul dont les alvéoles donnent directement sur la mer. Abri pour les embarcations des pompiers et des Affaires maritimes, la société Pegasus, fondée par d’anciens commandos Marine, y organise des stages commando pour cadres et dirigeants d’entreprises à endurcir. Le K3, le seul ouvert à la visite, a été conservé « dans son jus ». Il devra, dans les prochaines années, faire l’objet de nouvelles mesures de conservation-protection. Le béton subit des altérations. Même extraordinairement épais, le blindage acier des portes n’est pas insensible à la corrosion de l’eau et de l’air marins.« Le K3 est un témoin unique d’une double présence, celles de la Kriegsmarine puis de la Marine française. » Chacune y a laissé son empreinte, fait remarquer Nathalie Defrade en montrant des câblages électriques allemands qui courent sur les murs.« Le système de désenfumage, toujours en fonctionnement, est aussi celui de 1943. » Sur les parois des bassins à flot, des inscriptions « SIR », « NAR », indiquent toujours l’emplacement de carénage des sous-marins français de la classe Sirène ou Narval qui remplaceront les U-boots . Article de Jean-Laurent BRAS.

12 juin 2014

Le festival photo de La Gacilly en ce moment en Bretagne (extrait)

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