Thomas Le Gloahec (photo ci-contre), connu sous son nom d’artiste Toma, invite six artistes à exposer avec lui à la galerie Des Gens Déjantés.

Pour la troisième exposition que Toma propose chez lui, de nouveaux artistes se sont joints aux précédents.« J’ai fait un appel sur internet. Ça se décide aussi au gré des rencontres », précise-t-il. Parmi une cinquantaine d’œuvres, on retrouve les singes d’Aphöne, des photos de voyages et de rues de Pierre Bonard… Deux autres jeunes photographes alréens exposent pour la première fois : Hugo Le Fur, qui immortalise les instants simples de la vie, et Alexis Courtois, avec ses « Chemins parallèles » et ses couchers de soleil. Les luminaires de Léna, de Plougoumelen, et les sculptures de Lino, d’Auray, occupent aussi l’espace. Ce dernier aime partager avec les autres.« J’expose une partie de ma troupe que je continue de créer. J’utilise beaucoup les produits de recyclage. » Ses géants colorés accueillent d’ailleurs le public dans la cour !

Jusqu’au 28 septembre, galerie Des Gens Déjantés », 1, Rue_Lionel_Huette . Ouvert de 10 h à 13 h et de 15 h à 19 h, nocturnes les jeudis jusqu’à 23 h.

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Que tu sois né avec ton mac sur les genoux ou que, pour toi, tablette rime encore avec chocolat, tu ne peux nier la qualité de l’ultra-connectivité quant à la profusion de l’information. Sonneries, vibrations et pépiements sont autant de nouveaux bruits qui te préviennent que sur la planète web, ça balance, ça se bouscule, et ça tourne plus vite que dans une cour de lycée. Ne reste pas sur ton canapé les bras croisés à te lamenter de ne pas être informé du dernier kilo de je-sais-même-pas-qui, ou du clash twittos sur l’efficacité d’une quenelle; on s’en charge pour que tu restes à la page. Le web en deviendrait presque plus ouvert que ton esprit.

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Photo prise à Pleyben (Finistère)

Lucy, le thriller fantastique de Luc Besson, avec Scarlett Johansson en super-héroïne droguée malgré elle, a enregistré une fréquentation record aux États-Unis où il est sorti avant la France : 80 millions de dollars de recettes en deux semaines ! Ce film à 40 millions de budget a aussi pris un bon départ dans les salles françaises, avec 354 000 entrées le premier jour, mercredi. Ce fut le cas, à Vannes, au Cinéville.« Bien sûr, il ne faisait pas un temps à bronzer sur les plages, ont plaisanté deux salariés de ce complexe situé en banlieue :« Mais le lendemain, quand on a vu la salle aux trois quarts pleine, à 14 h, on a compris qu’il se passait quelque chose avec Lucy ! »

Bande-annonce efficace

Selon notre sondage au crayon levé, dans la file d’attente, les spectateurs ont d’abord pris leur ticket sur la foi« d’une bande-annonce incroyable », explique, par exemple, Erwann Le Guern, 19 ans :« Cette sorte de compte à rebours sur la puissance du cerveau, ça m’a vraiment attiré ! » Une petite poignée a aussi souhaité vérifier« pourquoi Luc Besson se fait démolir comme ça, par des journaux français », à l’image de Paul Le Goff, 39 ans, qui compare le Français à l’Américain Quentin Tarantino :« On sait qu’il pioche plein d’idées à droite et à gauche, mais quand les influences sont bonnes, façon Mézières (le dessinateur)dans Le cinquième élément , c’est vraiment bien ! ». À la sortie, Erwann, venu avec sa compagne Émilie, est emballé :« Purement géniale cette histoire de drogue qui décuple la perception. Les effets spéciaux sont dingues, vraiment modernes. » Émilie ajoute :« L’actrice est formidable. Une fille qui sait se battre, sans être un garçon manqué, c’est rare ! »

De nombreux autres spectateurs ont salué« la remontée en flash-back, depuis Times Square à New York

Ça va me marquer longtemps », assurent Diane et ses deux copines, qui viennent de fêter leur majorité.« On n’est pas très philosophie…, avouent-elles en riant, Mais ça fait bien gamberger sur ce qu’on fait de notre planète! » Les quelques réserves émanent de Paul Le Goff, le cinéphile, qui se permet ce conseil au réalisateur français.« M. Besson, puisqu’on vous accuse de plagiat, pour vos poursuites en voiture, inspirez vous donc de celle de James Gray, dans La nuit nous appartient , car, là, c’est vraiment mal filmé !

Et d’une grand-mère venue avec son petit-fils de 11 ans, qui a regretté son choix :« C’était trop violent toutes ces fusillades et ces ventres ouverts au scalpel pour récupérer la drogue. » À la décharge de cette parente responsable, le Centre national du cinéma n’a délivré aucune interdiction, mais un avertissement tardif… un jour après la sortie du film. Article de Christelle GUIBERT.