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Jours tranquilles à Paris
21 février 2016

Des robots à la SNCF

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21 février 2016

Autoportrait

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21 février 2016

Verdun : l'enfer en chiffres...

21 février 2016

Verdun commémore les cent ans de la célèbre bataille

21 février 2016

VERDUN

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« Qui n’a pas fait Verdun n’a pas fait la guerre »

disent les survivants

PROFESSEUR ÉMÉRITE, UNIVERSITÉ PARIS-I ANTOINE PROST

La bataille de Verdun a été un massacre effroyable. Mais si elle est devenue « la » bataille, c’est en raison de la noria des divisions, de la crainte de perdre la guerre, de la résistance française et de la valeur symbolique développée ensuite par un immense travail de mémoire.

De toutes les batailles de la Grande Guerre, celle de Verdun reste, dans notre mémoire nationale, la plus importante : c’est d’ailleurs la seule qui figure au programme d’histoire des collégiens. Comment expliquer ce statut exceptionnel ?

Une première explication est l’extraordinaire violence des combats jusqu’à l’été. C’est ce que signifiaient, au moment même, les soldats et officiers quand ils disaient : « Qui n’a pas fait Verdun n’a pas fa it la guerre. » De fait, les documents témoignent d’une lutte d’une rare intensité : on se bat dans des trous d’obus, plus ou moins reliés entre eux pour former des tranchées, sous le bombardement constant d’obus souvent de gros calibre. Se montrer de jour est s’attirer aussitôt des balles. La nuit, on veille, on travaille à renforcer les positions, on ne dort pas vraiment ; les corvées en tout genre et les brancardiers sillonnent le champ de bataille. Les survivants qui descendent du front semblent revenir de l’enfer.

Cette explication n’est pourtant pas suffisante. Verdun a été pire que les batailles précédentes, auxquelles les témoins la comparaient, mais les suivantes ont sans doute été plus dures encore, car l’escalade des bombardements n’a pas cessé ; après chaque échec, les états-majors ont conclu qu’ils n’avaient pas frappé assez fort, et ils ont frappé plus fort la fois suivante. Le million d’obus tirés par les Allemands le premier jour de l’offensive représente moins de quatre jours de la production française d’obus en 1918. Le nombre des morts de Verdun est impressionnant – 143 000 Allemands et 163 000 Français –, mais, compte tenu des effectifs, les pertes françaises sont plus lourdes sur la Somme qu’à Verdun. Les récits de la Somme ou du Chemin des Dames, en 1917, sont aussi terribles que ceux de Verdun : ils disent la faim, la soif, la boue – qui colle aux habits et happe parfois les soldats –, les bombardements incessants, les blessés, les cadavres et débris humains, la puanteur, les mouches, la mort présente à tout instant. Verdun est certes un peu différente : sur ce plateau entaillé de multiples ravins profonds, c’est un combat de petits groupes, à la grenade, alors que les autres batailles, en terrain moins mouvementé, mettent aux prises des lignes plus nettes, sur un front plus large. Mais c’est partout l’enfer.

D’autres raisons interviennent. La première est la « noria ». Le commandement français a en effet remplacé les divisions épuisées par des divisions fraîches, alors que les Allemands reconstituaient sur place leurs unités par des renforts. De ce fait, 70 divisions françaises ont combattu à Verdun, sur une centaine. Verdun est la bataille qu’ont « faite » le plus grand nombre de soldats français. En outre, elle est purement française, car les alliés n’y ont pas participé directement.

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Les soldats ont intériorisé l’enjeu

Mais la vraie raison est l’importance de l’enjeu. C’était la première fois, depuis 1914, que les Allemands attaquaient, et en force. Tous les Français ont craint de perdre la guerre. À la fin de la semaine qui commence le 21 février, l’angoisse règne : la défaite sera-t-elle enrayée ? La population anxieuse guette les communiqués, la presse se veut rassurante, mais enregistre les reculs. Les hommes politiques s’agitent : c’est à Verdun que se joue le sort de la nation. Dans les semaines qui suivent, c’est là que ministres, parlementaires, journalistes, académiciens, diplomates, veulent aller, et pouvoir dire qu’ils y sont allés.

Les soldats ont intériorisé l’enjeu : ce n’est pas une bataille comme les autres, c’est « la » bataille, et il est juste que chacun y passe à son tour : la noria trouve là sa justification. Le moral des soldats n’est pas constant ; il y a des moments de lassitude, et même des refus de monter en ligne, mais aux moments les plus décisifs, ils consentent des sacrifices surhumains, et l’on peut parler d’héroïsme. Il ne faut pas que les Allemands passent. Le « mythe » de Verdun se constitue pendant la bataille elle-même : c’est le symbole de la résistance française.

Un immense travail de mémoire a développé ensuite la valeur symbolique de Verdun : les combattants sont revenus en pèlerinage, seuls, en famille, en groupes organisés par leurs associations ; un comité a construit l’ossuaire de Douaumont, grâce à des souscriptions de plus d’une centaine de villes françaises et étrangères, des manifestations commémoratives ont été organisées tous les ans. Les villes ont donné à des rues ou des places le nom de Verdun.

C’est parce que Verdun avait acquis cette valeur symbolique exceptionnelle qu’il n’y avait pas de meilleur lieu pour manifester la réconciliation des deux peuples par un geste spectaculaire et silencieux, la poignée de main du président Mitterrand et du chancelier Kohl, le 22 septembre 1984.

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Repères

21 février 1916. Début de l’offensive allemande. Quatre jours plus tard, le fort de Douaumont est enlevé.

18 juin. Les Allemands, à portée de vue de Verdun, bombardent le secteur avec des obus au phosgène.

Du 21 au 24 octobre. Les Français pilonnent les lignes allemandes. Les Français reprennent Douaumont.

Mi-décembre. Après 300 jours, les troupes allemandes sont refoulées sur leurs positions de départ.

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Attaques et contre-attaques. Les Allemands attaquent au nord de Verdun, sur la rive droite de la Meuse, le 21 février 1916, à 7 heures, par un bombardement massif. En cinq jours, ils avancent de 6 à 8 kilomètres et prennent le fort de Douaumont. Ils sont arrêtés par l’arrivée de renforts et la réorganisation du commandement, confié au général Pétain, mais, le 6 mars, ils attaquent aussi rive gauche. Jusqu’à la fin du mois de juin, attaques et contre-attaques font rage. Les Allemands parviennent à 4 kilomètres de Verdun, mais l’offensive alliée sur la Somme, le 1er juillet, les oblige à desserrer l’étreinte. Les Français passent à l’offensive, reprennent les forts de Douaumont puis de Vaux, et reviennent à leur front de départ, rive droite, le 15 décembre. Ils crient victoire mais ne reprendront qu’en août 1917 le terrain perdu rive gauche.

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Soirée spéciale VERDUN sur France 2 ce 21 février 2016

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21 février 2016

Paris

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21 février 2016

Edouard Boubat

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21 février 2016

La fin annoncée des bons vieux téléphones fixes

Les appareils qui ne sont pas reliés à une « box » Internet vont-ils disparaître ? C’est ce que prévoit Orange. L’opérateur veut abandonner une vieille technologie, baptisée « RTC », dès 2018.

Repères RTC, qu’est-ce que c’est ?

Le « réseau téléphonique commuté » est le système qui a remplacé les opératrices téléphoniques. Depuis les années 1980, grâce à cette technologie, les correspondants sont directement mis en relation grâce à un commutateur. Les téléphones fonctionnent en étant branchés directement sur une prise téléphonique. Mais Orange souhaite abandonner cette technologie, au profit d’une autre, plus moderne : « l’IP » (Internet Protocol). Cette dernière marche à l’aide d’une « box », un boîtier qui offre à la fois Internet, la télévision et le téléphone. Elle aussi est branchée sur la prise téléphonique.

La fin, c’est pour quand ?

L’Arcep – l’Autorité de régulation des communications – vient de donner son feu vert. À une seule condition. L’opérateur doit obligatoirement prévenir « au moins cinq ans à l’avance ». Orange n’a pas encore fixé d’échéance précise. Mais, dès 2018, l’opérateur pourrait cesser de proposer des lignes RTC à ses clients. Et en 2021, le RTC devrait commencer à disparaître progressivement, région après région.

Qui est concerné ?

Les particuliers, bien sûr, mais pas seulement. De nombreuses entreprises utilisent cette technologie. En France, on compte environ 12,9 millions d’abonnés RTC. Soit un tiers des lignes fixes environ. Mais le RTC, ce n’est pas que le téléphone. Des ascenseurs en sont équipés, tout comme certains terminaux de paiement. Eux aussi devront s’adapter.

Existe-t-il des alternatives ?

Pour les réfractaires à la « box » Internet, un adaptateur pourra se greffer sur la prise téléphonique, précise l’Arcep. Un peu comme le décodeur TNT venu s’installer sur le poste de télévision, lors du passage de l’analogique au numérique. Il faudra juste penser à s’équiper, avant que le téléphone ne cesse de sonner.

Pourquoi ce choix ?

Trop gourmands en électricité, les équipements RTC sont également vieillissants et difficiles à entretenir. Autre problème, les techniciens qui maîtrisent la technologie partent peu à peu à la retraite. Et Orange ne semble pas vouloir en former de nouveaux.

Et en cas de coupure de courant ?

Et oui, à la différence des anciens téléphones branchés directement sur une prise téléphonique, les appareils reliés à une « box » doivent également être raccordés à une prise de courant pour fonctionner. En cas de coupure, impossible de passer ou de recevoir un appel. Et cela pose question pour les services d’urgences. Article de Toinon DEBENNE.

21 février 2016

Amanda Lear - vu sur Instagram

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21 février 2016

Tony Hage à la MEP

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L'exposition de Tony Hage à la #MEP dévoile des photos pris sur le vif de grandes figures de la mode et du cinéma des années 1980 ! Un témoignage d’une période révolue de l’histoire de la photographie de presse : il est devenu presque impossible de capturer aujourd’hui de telles icônes sur le vif. Photo : Yves Saint-Laurent et Catherine Deneuve, Paris, 1983 copyright Tony Hage #YvesSaintLaurent #CatherineDeneuve #TonyHage #Mode #fashion

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