Etel : Drame Bombard. Une relique retrouvée à Groix
Mené par Guy Tonnerre, l'équipage groisillon a remis à celui du « Patron-Emile-Daniel » le tableau portant les lettres du nom du « Vice-Amiral-Schwerer », récupérées de l'épave suite au drame Bombard et confiées alors à Pierre Tonnerre, de la station de sauvetage de Groix, par Alexandre Le Formal, un des rescapés.
Apporté tel une relique ? ce qu'il constitue, en vérité ?
Un panneau portant le lettrage de laiton du « Vice-Amiral-Schwerer », le canot de sauvetage naufragé lors du drame Bombard, en 1958, a été remis jeudi par une délégation de sauveteurs et historiens de Groix à l'équipage du canot « Patron-Emile-Daniel ». Une remise emprunte de solennité, mais aussi de la fraternité entre marins de Groix et d'Etel. « Juste après le naufrage du "Vice-Amiral-Schwerer", avant que l'épave ne soit brûlée, Alexandre Le Formal, mécanicien, seul rescapé de l'équipage avec Bernard Trahan, récupéra les lettres qui marquaient le nom du canot sur son côté tribord. Il les confia en souvenir à mon père, Pierre Tonnerre, patron du "Grussenheim-Alsace", le canot de Groix », rapportait Guy Tonnerre, lui-même ancien sauveteur à Groix (il en fut le président) et historien. Et de rappeler que, le 3 octobre 1958, le "Grussenheim-Alsace" avait été mis à l'eau à 11 h 15 pour se rendre sur la barre d'Etel au secours des victimes de la tragique expérience du Dr Bombard. « Vu l'état de la barre, ils ont dû assister, sans pouvoir intervenir, à l'agonie du "Vice-Amiral-Schwerer" et de son équipage. À 15 h 40, ils ont eu ordre de rentrer à Groix. Mon père était un ami d'Émile Daniel, le patron, et des frères Le Formal. J'avais 7 ans ; quand je suis rentré, j'ai vu mon père pleurer la mort de ses amis. Quelques jours plus tard, il passait le relais du canot ». Ce drame avait marqué si fortement les Groisillons qu'ils ont laissé leurs indemnités de sauvetage pour aider à la construction du nouveau canot d'Etel, le « Patron-Emile-Daniel ».
Retrouvé dans un établi
Le lettrage du canot naufragé, Guy Tonnerre l'a retrouvé dans un tiroir de l'établi de son père. « Leur place est ici, à Etel. Pour rappeler l'amitié entre nos deux stations, on les rapporte à Alexandre Le Goff et à son équipage du " Patron-Emile-Daniel" pour qu'elles soient ici, dans ce lieu sacré qu'est l'abri du canot de sauvetage ». En insistant sur cet aspect et en saluant le double classement aux Monuments historiques du canot d'Etel et de l'abri, Guy Tonnerre regrettait qu'à Groix, l'abri ait été transformé en salle des fêtes. En plus de cette remise, Jo Le Port, de la délégation de Groix, fureteur de vieux grimoires, a remis au musée des Thoniers une collection qu'il a retrouvée d'actes de francisation de navires d'Etel. « Les plus anciens sont sur peau de bêtes », précisait Alexandre Le Goff. Source : Le Télégramme
"Mademoiselle" - Festival de Cannes
Le réalisateur d“Old Boy” met en scène avec un plaisir sadique et une mise en scène clinquante un jeu de dupe dans la Corée des années 30. Thriller érotique efficace et intelligent, “Mademoiselle” est présenté en compétition à Cannes.
Park Chan-wook assagi ? Devenu « classieux », plutôt, avec pour but, désormais, l'élégance et non plus la violence. Tout de même, à la fin de Mademoiselle, pour se (et nous) rassurer, pour se (et nous) prouver qu'il n'a pas changé, il organise une jolie petite séance de doigts et de phalanges coupés, et même une menace, tout juste évitée, de castration. Comme dit le héros, philosophe : « Je meurs, mais avec ma bite entière »… Avec Park Chan-wook, il faut savoir se contenter de peu...
Donc, avec pour base un roman anglais, Du bout des doigts, de Sarah Waters, transposé dans la Corée des années 30, occupée par le Japon, le cinéaste se livre à un plaisant jeu de dupes où des manipulateurs manipulent des manipulés plus manipulateurs qu'eux. Avec un peu plus de rigueur dans la mise en scène (mais Park Chan-wook et la rigueur…) et des dialogues plus mordants, on se croirait chez Mankiewicz : comme dans Eve ou L'Affaire Cicéron, les mots sont des menaces et les sentiments, des pièges.
Un escroc qui se fait passer pour noble fait engager une jeune Coréenne – visage d'ange et âme noire – comme servante d'une jeune Japonaise riche, plus ou moins séquestrée par un oncle érotomane et bibliophile. Mission de la Coréenne : convaincre sa maîtresse d'épouser le bel escroc qui l'arracherait, ainsi, des griffes du fan du marquis de Sade. Défense de lui révéler, bien sur, qu'une fois mariée, elle atterrirait dans un asile de fous pour que l'escroc, enfin riche, fasse les quatre cents coups avec sa fortune. Mais rien ne va se passer comme prévu...
Vitesse grand V et panos circulaires
On mesure le plaisir du réalisateur à montrer des Coréens se jouer de ses ennemis de l'époque. Mais on voit, surtout, son bonheur à jouer avec tous les moyens magiques qu'offre le cinéma pour raconter une histoire romanesque, extravagante et spectaculaire. A lui les travellings arrière, vitesse grand V, les panos circulaires, et même les zooms : qu'ils soient les plus voyants du monde ne le gêne pas du tout. Et cette histoire, il l'interrompt – pour raconter le passé d'un des personnages, par exemple. Et il la dédouble, suivant la version des divers narrateurs.
On a cité Mankiewicz, et c'est exagéré. C'est l'ambiance de deux réalisateurs moins prestigieux, mais passionnants, que rappelle Mademoiselle. Et notamment un film à la même esthétique agressive, à la même sensualité équivoque, à la même ironie devant l'inutilité des hommes face au pouvoir des femmes. Ce film, c'est Bound (1996), des frères Wachowski – Andy et Larry – devenus, depuis, comme chacun sait, deux sœurs, Lana et Lili… Plane sur Mademoiselle une sensualité trouble qui ajoute au charme de ce thriller efficace et intelligent.
Fondation Louis Vuitton - Daniel Buren
During all summer, the sails of the Louis Vuitton Foundation will be covered by coloured filtres by major artist Daniel Buren. Another good excuse to go discover this magnificent architectural gem! Impressive picture @akasebby & @fondationlouisvuitton ! #Paris #Parisjetaime #FondationVuitton #Vuitton #art #design #architecture
Création de "Gainsbourg Symphonique"
ACTUALITÉS DE JANE !
NOUVEAU SPECTACLE: GAINSBOURG SYMPHONIQUE
Jane Birkin chante le meilleur de Serge Gainsbourg (version symphonique)
Création de "Gainsbourg Symphonique" à Montréal les 10 et 11 juin 2016 puis en tournée mondiale.
Serge Gainsbourg rêvait d'un concert symphonique... Ce projet va exister. Jane Birkin a reçu de l'Orchestre Symphonique de Montréal la proposition de créer pour l'ouverture des Francofolies 2016 le premier récital Gainsbourg Symphonique. Elle a proposé au grand compositeur et arrangeur japonais Nobuyuki Nakajima (avec qui elle avait déjà collaboré pour la tournée Via Japan) de créer les arrangements ; il accompagnera le concert au piano. Portée par cette nouvelle aventure musicale, Jane Birkin a décidé que la création de Gainsbourg Symphonique à Montréal serait la première d'une grande tournée mondiale.
Prochain concert
10 & 11.06
Canada
Montréal
Francofolies (Maison symphonique de Montréal)