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Jours tranquilles à Paris
26 mai 2016

Loi Travail

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26 mai 2016

Pauline Moulettes

pauline

26 mai 2016

Festival Photo de La Gacilly

🎌 PAYS INVITÉ : LE JAPON

Yoshinori Mizutani 水谷吉法

Les Perroquets de Tokyo

Yoshinori Mizutani est un enfant de la campagne. Il a grandi dans une petite ville de la province de Fukui, entouré d’une faune et d’une flore riches qui nourrissent son imaginaire d’enfant. Quand il emménage à Tokyo pour suivre une école d’art, il est perdu, bousculé, loin des repères de cette nature qui le structuraient.

Yoshinori Mizutani s’installe donc à Tokyo, à l’âge de 18 ans, dans le quartier de Setagaya, l’arrondissement le plus peuplé de la ville, résidentiel et traversé de grands parcs.

Un matin, il voit des oiseaux tournoyer dans le ciel, en nombre, en essaim, par centaines. Il est pris d’un sentiment étrange, se sent comme dans le film d’Hitchcock « Les Oiseaux ». Chaque jour, ces oiseaux, très colorés, volent, se posent, dans l’orme en face de sa fenêtre, sur les fils électriques qui traversent sa rue, et Mizutani, frappé de leur présence incongrue, les observe : ce sont des sortes de perruches colorées, exotiques, des perroquets en fait. Ces oiseaux ne devraient pas être à Tokyo ; ils ont été rapportés des régions tropicales de l’Inde et du Sri Lanka où ils sont sauvages, pour être vendus au Japon comme animaux de compagnie, dans les années 1960 - 70. Puis, ils se sont adaptés à Tokyo, développés, multipliés par milliers. Aujourd’hui, leur plus grand nid est un Ginkgo du Tokyo Institute of Technology.

Mizutani entreprend de les photographier au flash, le soir, sur fond de ciel couleur crépuscule, et saisir ainsi, cette dichotomie entre animal sauvage et mégapole ultra technologique, ce iatus entre son goût de la nature venu de son enfance à la campagne et son expression artistique, de culture urbaine et électronique.

Il poursuit son projet photographique d’exploration de la nature dans la mégapole tokyoïte, dont il parcourt les parcs et scrute les rivières aussi bien que le ciel. Yusurika est le nom d’un insecte, une sorte de petit moucheron, très fin, qui vit près des étangs, formant aussi des nuées. Pho-tographiés au flash, chaque yusurika devient une petite bille de lumière blanche, se transforme en un objet un peu fantastique, comme une petite féérie de la nature.

L’artiste qui a grandi entouré de montagnes, observant les lucioles autour des criques et les libellules rouges volant au-dessus des rizières, s’émerveillant des lumières argentées sur la neige, et de la floraison des arbres au printemps, est tout autant un enfant de la génération Tumblr-Facebook-Instagram dont les images se comprennent dans le grand mur des JPEG d’Internet. Ses photographies lui permettent d’explorer, de réfléchir et d’exprimer sa relation avec la nature et sa propre histoire.

Yoshinori Mizutani, né en 1987, vit et travaille à Tokyo. Il est diplômé de l’École de photo-graphie de Tokyo en 2012. Il a remporté un certain nombre de prix prestigieux dont le Prix Japan Photo en 2013 ainsi que de le Foam Talent d’Amsterdam et LensCulture Emerging Talents Top 50 en 2014.

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26 mai 2016

Euro 2016 : le « mur de la honte » critiqué

Ce devait être une répétition générale avant l’Euro 2016. Une grille de 2,40 mètres encerclant toute l’enceinte, quatre entrées au lieu des vingt-six habituelles avec fouille systématique, 1 000 policiers, CRS et gendarmes mobiles mobilisés aux abords : le dispositif de sécurité élaboré pour les matchs du championnat d’Europe de football qui se dérouleront au Stade de France, à Saint-Denis, à partir du 10 juin, devait être testé à l’occasion de la finale de la Coupe de France, samedi 21 mai. L’expérience a tourné au fiasco. Foules agglutinées aux portes, bousculades et enfants en pleurs, fumigènes et bombes agricoles introduits dans l’enceinte, sortie de match au milieu des lacrymos, la soirée a été émaillée de multiples incidents. La grille – le « mur de la honte », comme l’appellent les commerçants et les élus de la ville – a visiblement exacerbé les dysfonctionnements.

Alors que depuis vingt-quatre heures les vidéos montrant des spectateurs escaladant la grille ou des supporteurs allumant des feux dans les gradins tournaient en boucle sur les réseaux sociaux, Bernard Cazeneuve convoquait dimanche en urgence, place Beauvau, les représentants de la Fédération française de football (FFF) et ceux d’Euro 2016 SAS, l’organisateur. A trois semaines de la compétition européenne, les images font désordre. « Il a été décidé de corriger sans tarder les dysfonctionnements constatés afin de garantir la fluidité de l’entrée des supporteurs, de fiabiliser les contrôles de sécurité et de sécuriser les sorties de match », a promis le ministre de l’intérieur. Le cabinet de M. Cazeneuve se veut rassurant : « C’est l’intérêt des phases de test : nous allons adapter le dispositif. » La Fédération française de football a adopté le même ton : « Nous allons apporter les corrections nécessaires. »

Les autorités cherchent visiblement à minimiser les incidents. Sortant d’un silence total depuis le match, Philippe Galli, le préfet de Seine-Saint-Denis, a expliqué, lundi sur Europe 1, que le dispositif de sécurité avait « été débordé par la pression des supporteurs » et que les fouilles par les stadiers n’ont pas « été faites systématiquement et pas de la même façon à tous les endroits ». Mais, promis, il va « y remédier » : « Nous allons débriefer avec les organisateurs. » « Nous allons débriefer avec les organisateurs. » « Nous avons déjà décidé de mettre en place une signalétique spécifique pour chaque tribune et des bénévoles seront présents pour orienter les spectateurs », complète Jacques Lambert, président du comité d’organisation de l’Euro 2016.

Quant à la grille de sécurité, pas question de la remettre en cause : « C’est la première fois que nous testions la double barrière. Ça a donc d’abord été une source de complications », poursuit le préfet. D’ici à la rencontre France-Roumanie, premier match de l’Euro, vendredi 10 juin, elle sera entièrement bâchée et aucun objet indésirable et inflammable ne pourra pénétrer l’enceinte, assure-t-il.

La barrière concentre pourtant toutes les critiques. Mise en place spécialement pour l’Euro, elle a restreint drastiquement le périmètre accessible aux abords de l’enceinte sportive. Surtout, elle exclut les huit restaurants et bars qui sont installés autour du « SDF », rue Jules-Rimet. La mairie PCF a tenté de s’y opposer en refusant de prendre un arrêté d’occupation de l’espace, mais le préfet s’en est chargé. « Jamais nous n’avons vu une manifestation au Stade, avant ou après les attentats, où autant de gens sont rentrés sans être fouillés, sans être contrôlés, assure Stéphane Peu, adjoint au maire. Depuis le début, nous avons fait savoir notre opposition à ce périmètre hors normes, car il excluait un peu plus les Dyonisiens de l’événement et pénalisait gravement les commerçants. » « On a fait du Stade un camp retranché, coupé de la population locale, avec à l’intérieur des food-trucks et des buvettes pour les spectateurs. On marche sur la tête ! », renchérit Francis Dubrac, président de l’office de tourisme local ainsi que de Plaine commune promotion, l’association d’entreprises de la communauté d’agglomération.

Les commerçants, eux, ne décolèrent pas. « Cette grille est ultra-anxiogène. Il ne manque plus que les miradors ! Depuis son installation, mon restaurant a perdu 30 % de sa clientèle en journée. Et samedi, pour la première fois, j’ai fermé mon établissement à 21 heures, faute de clients, un soir de match ! », raconte Olivier Franc, patron du restaurant Le France. « Cette grille prétendument mise en place pour sécuriser les matchs dessine une zone d’exclusivité commerciale car il y a des intérêts économiques à protéger. Il faut que les supporteurs fassent 800 mètres de détour à la sortie pour venir jusqu’à nos commerces. C’est inique ! », proteste Georges Séjourné, responsable du restaurant Le Balyann, qui dit avoir perdu 70 % de sa recette le soir du match PSG-OM. Elus et commerçants accusent l’UEFA de vouloir retenir les consommateurs à l’intérieur de l’enceinte pour le seul profit de leurs sponsors. Les brasseries alentour sont sous contrat Heineken alors que Carlsberg sponsorise l’événement footballistique, font-ils remarquer. Tout comme McDonald’s, qui verrait la concurrence du Quick dommageable pour ses recettes. « Cette enceinte, c’est uniquement pour capter le merchandising alimentaire », assure aussi M. Dubrac.

Les acteurs locaux avaient tenté d’infléchir la position des pouvoirs publics lors d’une réunion la veille du match. En vain. Une nouvelle rencontre doit se tenir mercredi soir. La mairie a adressé une lettre au préfet après les incidents réclamant le retour au dispositif antérieur mis en place depuis les attentats du 13 novembre : des points d’entrée limités à huit avec des contrôles placés à 150 mètres en amont des entrées du stade, mais sans barrière physique. « Tout le monde a reconnu son efficacité lors des sept matchs de football et de rugby qui se sont déroulés avec ce dispositif », insiste M. Peu. Le ministère botte en touche, expliquant que la grille est une demande inscrite dans le cahier des charges de l’UEFA. « S’ils ne veulent pas l’enlever, qu’ils la reculent de façon à ce que les commerces soient à l’intérieur du périmètre », demandent en chœur ville et commerçants.

« Je connais les demandes des commerçants et les difficultés qu’ils rencontrent. Mais le double périmètre a été construit avec la préfecture de Seine-Saint-Denis et il n’est pas question de le changer », indique de son côté Jacques Lambert. « S’ils ne veulent pas l’enlever, qu’ils la reculent de façon à ce que les commerces soient à l’intérieur du périmètre », demandent en chœur ville et commerçants. La grille n’a fini de faire parler d’elle. Article de Sylvia Zappi - Journaliste au Monde 

26 mai 2016

Extrait d'un shooting - portrait

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26 mai 2016

LE PALMARÈS INTÉGRAL DES MOLIÈRES 2016 :

Molière d’honneur : Fabrice Luchini

Molière du théâtre public : Ça ira (1) Fin de Louis, de et mis en scène par Joël Pommerat

Molière du théâtre privé : Les Cavaliers, d’après Joseph Kessel, mis en scène par Eric Bouvron et Anne Bourgeois

Révélation féminine : Géraldine Martineau (Le Poisson belge de Léonore Confino)

Révélation masculine : Alexis Moncorgé (Amok de Stefan Zweig)

Molière de la Comédie : Les Faux British, de Henry Lewis, Jonathan Sayer et Henry Shields, mis en scène par Gwen Aduh (actuellement au Théâtre Saint-Georges)

Molière de la création visuelle : 20 000 lieues sous les mers, d’après Jules Verne, mis en scène par Christian Hecq et Valérie Lesort à la Comédie-Française

Molières du spectacle musical : Les Fiancés de Loches, de Georges Feydeau et Maurice Desvallières (Théâtre du Palais Royal)

Molière du jeune public : Pinocchio, de et mis en scène par Joël Pommerat

Molière de l’humour : Alex Lutz, d’Alex Lutz et Tom Dingler, mis en scène par Tom Dingler

Molière Seul en scène : Andréa Bescond (Les Chatouilles ou la danse de la colère, mis en scène par Eric Métayer)

Molière de la comédienne d’un spectacle de théâtre public : Dominique Blanc (Les Liaisons dangereuses de Pierre Choderlos de Laclos)

Molière du comédien d’un spectacle de théâtre public : Charles Berling (Vu du pont d’Arthur Miller)

Molière de la comédienne d’un spectacle privé : Catherine Frot (Fleur de Cactus mis en scène par Michel Fau)

Molière du comédien d’un spectacle privé : Wladimir Yordanoff (Qui a peur de Virginia Woolf d’Edward Albee, mis en scène par Alain Françon)

Molière de l’auteur francophone vivant : Joël Pommerat pour Ca ira (1) Fin de Louis

Molière du metteur en scène d’un spectacle de théâtre public : Joël Pommerat pour Ça ira (1) Fin de Louis

Molière du metteur en scène d’un spectacle de théâtre privé : Alain Françon pour Qui a peur de Virginia Woolf

Molière du comédien dans un second rôle : Didier Brice dans À tort et à raison de Ronald Harwood, mis en scène par Georges Werler

Molière de la comédienne dans un second rôle : Anne Bouvier dans Le Roi Lear de William Shakespeare, mis en scène par Jean-Luc Revol

25 mai 2016

JR cache la Pyramide du Louvre...

25 mai 2016

Mon studio photo en mode papier bleu

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25 mai 2016

Obama ne présentera pas d’excuses des Etats-Unis pour la bombe atomique à Hiroshima

A quelques jours de sa visite à Hiroshima, Barack Obama a déclaré, lundi 23 mai, à la chaîne publique japonaise NHK, qu’il ne prononcerait pas d’excuses pour le bombardement à l’arme atomique de la localité par les Etats-Unis en 1945. « Je pense qu’il est important de reconnaître qu’en pleine guerre, les dirigeants doivent prendre toutes sortes de décisions », a justifié le chef de l’Etat, premier président américain en exercice à se rendre dans la ville martyre. « C’est le rôle des historiens de poser des questions et de les examiner », a-t-il ajouté.

Dans une enquête de l’agence de presse nippone Kyodo, diffusée dimanche et réalisée auprès de 115 survivants des attaques atomiques d’Hiroshima, le matin du 6 août 1945, puis de Nagasaki, trois jours plus tard, près de 80 % (78,3 %) disent ne pas avoir besoin d’excuses, tandis que 15,7 % souhaiteraient entendre de telles paroles de la part du locataire de la Maison Blanche.

Flou sur le programme du déplacement

M. Obama doit se rendre à Hiroshima le 27 mai, à l’issue d’un sommet des chefs d’Etat et de gouvernement du G7, à Ise-Shima, dans le centre du Japon. Washington avait averti que le président, qui ne prononcera pas un véritable discours, mais quelques brèves remarques, laisserait le débat sur le bien-fondé du recours à l’arme atomique par Harry Truman, aux historiens. L’objectif de sa visite sera de réaffirmer son attachement à l’objectif d’un monde sans armes nucléaires.

Le flou persiste sur le programme précis du déplacement du chef de l’Etat américain, et une éventuelle rencontre sur place avec des hibakusha (survivants de la bombe). Les attaques d’Hiroshima (140 000 morts) et de Nagasaki (74 000 morts) ont précipité la capitulation du Japon et la fin de la seconde guerre mondiale.

25 mai 2016

Extrait d'un shooting - portrait

Capture

Photo prise dans mon studio photo en mode papier jaune

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