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Jours tranquilles à Paris
6 décembre 2016

Le Grand Rex ce soir...

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6 décembre 2016

VOGUE est paru

6 décembre 2016

Renoncer au pouvoir : un acte fondateur

L'acte d'abdiquer révèle celui qui quitte la scène. La distance entre le pouvoir et la personne qui l'exerce se trouve abolie le temps d'un instant

Renoncer au pouvoir, au pouvoir que l'on tient ou celui auquel on peut être candidat, fascine ; c'est abdiquer, non pas démissionner, car démissionner ce serait quitter une mission confiée par autrui, or, dans ce renoncement ultime, autrui est soit un dieu qui a confié ce pouvoir à un roi ou à un pape, soit le peuple souverain, incarnation de l'absolu.

Devant cet acte, les explications foisonnent : fatigue, lassitude, difficultés inextricables, pressions des proches, séductions d'une vie privée, mais la multiplicité et les contradictions de ces explications ne font que dire leur insuffisance. Rien en  1969, n'obligeait, selon la Constitution, de Gaulle à abdiquer, et rien, n'interdit à François Hollande de renoncer à se présenter de nouveau aux suffrages. C'est que les justifications ou l'absence d'empêchements ne font pas un acte. Car -renoncer, c'est poser un acte fondateur : c'est-à-dire un acte qui fait ce qu'il dit et, par là, dévoile sa vérité et ses fondements ; il -expose le pouvoir dans la nudité de son absolu et ouvre un temps nouveau.

Faut-il alors penser que le renoncement révélerait, secrètement au travail, la négativité au coeur du pouvoir ? On parle, ici ou là, un peu à la légère, de " suicide politique ", mais une expression doit être prise aux mots, même si s'ouvre alors une sorte d'impensé de nos sociétés occidentales : au-delà de leur évidente déchristianisation, transparaît peut-être l'héritage d'une religion dont le fondateur a choisi la mort, donc un échec complet, comme preuve de sa mission divine.

Dignité et grandeur

Mais alors ressurgissent pour nous les récurrents débats lancés avec le poète anglais John Donne (1572-1631) au XVIIe  siècle sur le suicide du Christ ; refoulés et laïcisés, ces débats ne laissent-ils pas deviner qu'au coeur de tout pouvoir, et par excellence au coeur de tout pouvoir qui tend à l'absolu, royauté, papauté ou pouvoir présidentiel, serait secrètement au travail une négativité, l'abdication révélant son ultime vérité. Ainsi la fascination pour les figures abdiquantes ne serait pas un attrait pour d'anachroniques et peu justifiables exceptions, mais la reconnaissance de la nature d'un acte humain dégagé de ce qui le limite dans la vie " normale ". Mais cette révélation n'a pas pour conséquence d'abaisser la personne privée de celui qui, possédant le pouvoir, y renonce.

Par une sorte d'effet en retour, la personne privée, ce corps qui survit, plus ou moins caché ou deviné, à la grandeur de la fonction, se trouve grandie par l'acte qu'elle pose : loin d'apparaître comme celui sur qui flotterait un vêtement trop large, l'homme est transformé par son acte. Qui a vu et écouté les déclarations de souverains abdicants, un roi des Belges, un roi d'Espagne, un pape Benoît XVI, un François Hollande, n'a pu qu'être frappé par la dignité, par la grandeur que donnait à leur personne d'être, pour les quelques minutes de leur allocution, les porte-parole du " pouvoir ", et cela dans l'instant même où ils s'en défaisaient ou renonçaient à leur droit à le briguer.

Peut-être devrons-nous, devant ce que les médias nous présentent sous la forme d'un spectacle, nous interroger sur la théâtralité de ces abdications que nous évoquions. Mais c'est sans doute le théâtre qui nous montre le mieux ce que pourrait être la distance entre la fonction et celui qui l'exerce, distance abolie seulement au moment où, en une brutalité contenue, s'écrase cette -distance. Il conviendrait ici d'évoquer Shakespeare, le Shakespeare de Richard II et du Roi Lear, pour découvrir ce que les hommes de l'âge classique appelaient les secrets du pouvoir, il faudrait aussi évoquer le drame baroque allemand analysé dans les années 1920 par Walter Benjamin, pour comprendre ce qu'on a pu appeler la mélancolie du pouvoir.

Ce n'est pas un hasard si c'est dans les années tragiques de l'entre-deux-guerres qu'a été menée cette réflexion et si c'est un historien et un théoricien aussi réceptif à tous les courants du temps que Walter Benjamin qui peut nous servir de guide. Loin d'être anecdotiques, les actes de renoncement qui se sont multipliés en notre temps ne révèlent pas des difficultés nouvelles pour exercer le pouvoir, mais constituent le miroir grossissant de la nature -cachée du pouvoir. Article de Jacques Le Brun

6 décembre 2016

Cirque du Soleil

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6 décembre 2016

La revanche des premiers ministres

Les « doublures » se portent mieux que les numéros un qu’elles étaient censées servir. C’est un paradoxe, car on ne donnait pas cher de la fonction de premier ministre, lorsque le quinquennat advint en 2000.

Par Françoise Fressoz

On les disait condamnés, ils s’imposent. C’est la grande revanche des premiers ministres. A droite, l’ancien chef de gouvernement François Fillon est parvenu à battre à plate couture Nicolas Sarkozy, l’ancien président de la République qu’il avait servi durant cinq ans, à la faveur d’une primaire qui a mobilisé plus de 4 millions de votants. Sur l’autre rive politique, un premier ministre (pour quelques heures encore), Manuel Valls, s’apprête à concourir à la primaire à gauche à la place de l’actuel président de la République, François Hollande, contraint de déclarer forfait, faute d’avoir pu rassembler son camp. Une première sous la Ve République.

Les « doublures », comme les a immédiatement appelés Marine Le Pen, se portent bien. Mieux en tout cas que les numéros un qu’elles étaient censées servir. C’est un vrai paradoxe, car on ne donnait pas cher de la fonction de premier ministre lorsque le quinquennat advint, le 20 septembre 2000, par la triple volonté de Jacques Chirac, Valéry Giscard d’Estaing et Lionel Jospin. Que faire du numéro deux, alors que le président de la République perdait de facto son rôle d’arbitre du long terme pour devenir capitaine d’équipe, chef de la majorité présidentielle, investi sur tout, responsable de tout ?

Nicolas Sarkozy avait cru régler le problème en taxant François Fillon de « collaborateur ». Mal lui en prit. « Au moment où le nouveau premier ministre gravit les marches de Matignon, il commence à penser à l’Elysée », avait pourtant prévenu Georges Pompidou. Chez Manuel Valls, l’envie avouée était même antérieure. Le plus curieux n’est donc pas qu’à peine installés à Matignon, ils guignent le trône, mais que les Français leur donnent l’espoir d’y croire. Car, après tout, ils sont intimement associés au bilan de ceux qu’ils ont servis, en principe responsables des mêmes échecs et donc sujets au même coup de balai.

Fusible du couple exécutif

Et pourtant, non ! François Fillon a réussi à s’imposer dans l’électorat de droite comme l’antithèse de Nicolas Sarkozy en termes de style et de capacité à engager les réformes. Lui, c’est sûr, oserait. Il était si sérieux. Quant à Manuel Valls, le moteur de l’épopée qu’il mène depuis le début du quinquennat de François Hollande réside dans sa capacité à « cheffer », jugée sensiblement supérieure à celle du président de la République.

Par une étrange inversion des rôles, le chef de l’Etat est devenu le fusible du couple exécutif, alors que le premier ministre, à force de durer et d’endurer, peut, s’il s’y prend habilement, faire figure de recours : on le crédite en effet de bien connaître les dossiers, ce qui, par temps de crise, est un incontestable « plus » sur tous les autres concurrents. A condition, aussi, qu’il ait su envoyer les bons messages au bon moment, on le perçoit comme moins sensible aux humeurs de l’opinion que le monarque qu’il a servi, donc apte à prétendre à son tour au changement.

LE PLUS CURIEUX EST QUE LES FRANÇAIS LEUR DONNENT L’ESPOIR D’Y CROIRE. CAR ILS SONT INTIMEMENT ASSOCIÉS AU BILAN DE CEUX QU’ILS ONT SERVIS, EN PRINCIPE RESPONSABLES DES MÊMES ÉCHECS

Encore faut-il que le meurtre du père s’accomplisse proprement. Après avoir trébuché au lendemain de la défaite de 2012, François Fillon a triomphé quatre ans plus tard. Son score à la primaire des 20 et 27 novembre était tellement incontestable que Nicolas Sarkozy n’a pu que se rallier à son ancien premier ministre. Manuel Valls est dans une situation autrement plus inconfortable. Il part à la bataille dans un champ de ruines, sans le soutien de François Hollande et avec l’image de Brutus qui lui colle à la peau. Le chef de l’Etat a beau être à terre, il n’a pas encore dit son dernier mot.

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6 décembre 2016

Vente aux enchères - save the date

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photo invit

Sølve Sundsbø, Antoine Le Grand, Sarah Moon, Kate Barry, Ali Mahdavi, Isabelle Chapuis, Jean Daniel LorieuxHunter & Gatti, Sofia Sanchez & Mauro Mongiello
Rendez-vous à la v
ente aux enchères caritative de photographies
 organisée par le Studio Rouchon au profit de Sidaction.

Jeudi 8 décembre 2016

à 19h

au Studio Rouchon

Plateau 1 & 2

36 rue du Fer à MoulinParis 5e.

et en ligne sur liveauctioneers.com

 

Retrouvez plus d'infos sur Photo.fr »

6 décembre 2016

Claude Leveque à la Galerie Kamel Mennour

SPECIAL PROJECTS

CLAUDE LÉVÊQUE

CHRISTODOULOS PANAYIOTOU

KAMEL MENNOUR FEAT. CLO'E FLOIRAT

47 rue Saint-André des arts – Paris 6

8 décembre 2016 – 14 janvier 2017

December 8th, 2016 – January 14th, 2017

Vernissage le jeudi 8 décembre de 18h30 à 21h

Opening on Thursday, December 8th, 6:30 pm to 9 pm

leveque

5 décembre 2016

The Making Of The 2016 Victoria’s Secret Fashion Show

5 décembre 2016

Manuel Valls officiellement candidat à la primaire

Le Premier ministre vient d'officialiser sa candidature à la primaire de la gauche. Depuis son fief d'Evry, Manuel Valls a prononcé la phrase magique : "Alors oui, je suis candidat à la présidence de la République. Je veux tout donner pour la France qui m'a tout donné" a-t-il ajouté. Et de se justifier : "Le temps est venu d'aller plus loin dans mes engagements". Manuel Valls a annoncé qu'il quitterait Matignon dès demain.

5 décembre 2016

RER D ce soir au départ de Stade de France / St Denis

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