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Jours tranquilles à Paris
27 février 2017

François Fillon

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27 février 2017

Oscars 2017 : « Moonlight » sacré meilleur film, six statuettes pour « La La Land »

La 89e cérémonie des prix du cinéma américain a été marquée par le sacre de deux acteurs noirs, une déferlante de messages anti-Trump et un gros cafouillage.

L’édition 2017 des Oscars, dimanche 26 février, se terminera sur une note historique : l’acteur Warren Beatty venu annoncer le lauréat du meilleur film ouvre l’enveloppe censée contenir le résultat, hésite, puis sacre La La Land de Damien Chazelle… En lieu et place de Moonlight de Barry Jenkins.

Deux producteurs de la comédie musicale étaient déjà en train de remercier l’Académie, quand l’un d’eux s’est rendu compte de l’erreur devant des centaines de millions de téléspectateurs : « Il y a une erreur, “Moonlight”, c’est vous qui avez gagné le prix du meilleur film. »

Le long métrage, qui était en lice pour quatorze trophées et de fait grand favori de la 89e cérémonie de remise des prix les plus prestigieux du cinéma américain, se contente donc de six statuettes, dont celles de meilleure actrice, meilleur scénario original et meilleur réalisateur. A 32 ans, Damien Chazelle devient le plus jeune cinéaste distingué dans cette catégorie.

Emma Stone, qui campe dans le film une apprentie comédienne, a, elle, coiffé au poteau ses rivales, dont Natalie Portman – pour Jackie – et Isabelle Huppert – pour Elle. L’Oscar est le seul trophée notable manquant à l’impressionnant palmarès de l’actrice française, qui a déjà empoché un Golden Globe, un Spirit et un César pour son interprétationd’une femme violée qui traque son agresseur.

Premier musulman oscarisé

Moonlight, drame intimiste et bouleversant sur un jeune garçon noir qui grandit dans un quartier difficile auprès d’une mère toxicomane, concourait, lui, pour huit statuettes. Il a décroché la première récompense de la soirée : celle du meilleur second rôle masculin pour Mahershala Ali pour son interprétation d’un trafiquant de drogue. L’Américain de 43 ans devient le premier musulman oscarisé.

Manchester by the sea de Kenneth Lonergan, autre chouchou de la saison des prix, repart lui avec la statuette du meilleur scénario original et celle de meilleur acteur pour Casey Affleck.

De son côté, Viola Davis a été sacrée meilleur second rôle féminin pour sa performance d’épouse bafouée dans Fences. Première actrice noire nommée trois fois pour les Oscars, elle était en lice face à Naomie Harris, Nicole Kidman, Octavia Spencer et Michelle Williams.

Le boycot iranien

Le client, drame de l’Iranien Asghar Farhadi et coproduction française, a reçu le prix du meilleur film en langue étrangère sans son réalisateur, qui protestait ainsi contre le décret migratoire du président Donald Trump. Une ingénieure irano-américaine, Anousheh Ansari, a lu une déclaration en son nom dans laquelle il justifie son absence par « respect pour [s]es concitoyens et ceux des autres six nations qui se sont vus manquer de respect par la [mesure] inhumaine qui empêche l’entrée des immigrés aux Etats-Unis ».

Le bestiaire de Zootopie a, quant à lui glané la statuette du meilleur film animé, couronnant une année record pour le géant Disney qui remporte ainsi son cinquième sacre de rang.

La cérémonie, qui se déroulait au Dolby Theatre de Los Angeles, a été – comme attendu –marquée par la critique politique. En lancement de la soirée, l’animateur Jimmy Kimmel avait donné le ton dans son monologue :

« Cette émission est regardée dans plus de 225 pays dans le monde qui désormais nous détestent. »

Le palmarès :

Meilleur acteur dans un second rôle : Mahershala Ali pour Moonlight.

Meilleurs maquillage et coiffures : Alessandro Bertolazzi, Giorgio Gregorini et Christopher Nelson pour Suicide Squad.

Meilleurs costumes : Coleen Atwood pour Fantastic Beasts and Where to Find Them.

Meilleur film documentaire : O. J. Made in America de Ezra Edelman et Caroline Waterlow.

Meilleur montage sonore : Sylvain Bellemare pour Premier contact.

Meilleur mixage sonore : Kevin O’Connell, Andy Wright, Robert Mackenzie et Peter Grace pour Tu ne tueras point.

Meilleure actrice dans un second rôle : Viola Davis pour Fences.

Meilleur film en langue étrangère :Le Client d’Asghar Fahradi (Iran).

Meilleur court-métrage d’animation : Piper d’Alan Barillaro et Marc Sondheimer.

Meilleur long-métrage d’animation : Zootopie de Byron Howard, Rich Moore et Clark Spencer.

Meilleurs décors et direction artistique : David Wasco et Sandy Reynolds-Wasco pour La La Land.

Meilleurs effets spéciaux : Robert Legato, Adam Valdez, Andrew R. Jones et Dan Lemmon pour Le Livre de la jungle.

Meilleur montage : John Gilbert pour Tu ne tueras point.

Meilleur court-métrage documentaire : White Helmetsd’Orlando von Einsiedel et Joanna Natasegara.

Meilleur court-métrage de fiction : Sing de Kristof Deák et Anna Udvardy.

Meilleure photographie : Linus Sandgren pour La La Land.

Meilleure musique originale : Justin Hurwitz pour La La Land.

Meilleure chanson originale : « City of stars », La La Land.

Meilleur scénario original : Kenneth Lonergan pour Manchester by the sea.

Meilleur scénario adapté : Barry Jenkins et Tarell Alvin McCraney pour Moonlight.

Meilleur réalisateur : Damien Chazelle pour La La Land.

Meilleur acteur : Casey Affleck pour Manchester by the sea.

Meilleure actrice : Emma Stone pour La La Land.

Meilleur film : Moonlight de Barry Jenkins.

27 février 2017

Quelques photos des OSCARS 2017

Backstage at the 89th annual #AcademyAwards. Photos by Christopher Polk.

Une publication partagée par CR Fashion Book (@crfashionbook) le 26 Févr. 2017 à 22h29 PST

27 février 2017

OSCARS

27 février 2017

Oscars : LA LA LAND

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27 février 2017

Figures Libres, l’expo qui sublime le corps féminin

S’il est un homme qui sait comment magnifier les femmes, c’est bien Yves Marcellin, ancien illustrateur désormais reconverti à la photographie. A travers son (très joli) modèle, miss Zamzam, princesse de son état, l’artiste a voulu montrer que le corps est avant tout un reflet de l’âme et des émotions qui l’habitent. Petites explications pour apprendre à passer de la contemplation à l’interprétation.

Tantôt aquarellisés, tantôt argentiques, tantôt bodypaintés, Yves Marcellin utilise Photoshop pour accentuer les émotions, les comportements, les expressions, les attitudes et les postures ou les cicatrices de son modèle.

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L’idée est avant tout de montrer que l’être humain n’est pas qu’un corps de chair et de sang, mais un corps impacté par son environnement, comme sur la photo ci-dessus, où le corps apparaît comme carbonisé, pour symboliser l’incidence des particules fines sur nos organismes.

Le but n’est donc pas de décrire mais bien de susciter une émotion, en représentant le corps dans toute sa richesse, avec tout ce qu’il porte et qu’il subit de la part du milieu qui l'entoure.

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Chaque photographie apparaît donc comme un tableau, que chacun est libre d’interpréter à sa façon. Et pour ceux qui aimeraient prolonger la rêverie au soleil, sachez que l’expo se prolonge à partir du lundi 6 mars à l’Atelier des Fées, à Ramatuelle. A bon entendeur !

Figures Libres - Yves Marcellin

Du 27 février au 5 mars 2017

Galerie Corrado Bortone

13, rue Mazarine - 6e

Vernissage jeudi 2 mars, de 18h à 21h30

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27 février 2017

George Clooney

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27 février 2017

Extrait d'un shooting - lingerie

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27 février 2017

Pierre Magne, Luxure & Voluptés - derniers jours

Luxure & Voluptés est une série qui s’inspire librement de l’univers des maisons closes des années 1920 / 1930. Après la visite d’une exposition sur le Chabanais, l’une des maisons closes les plus connues et les plus luxueuses de Paris entre 1878 et 1946, le photographe Pierre Magne développe une série aux tons suaves et sensuels.

Tantôt provocatrices, tantôt honteuses, l’auteur a pris beaucoup de liberté dans les poses et les attitudes. Loin des mannequins d’agences avec qui il a plaisir à travailler, l’auteur a eu la joie de construire cette série avec la « girl next door ». Parfois fines, ou rondes, parfois jeunes ou plus âgées, toutes sont amatrices et nombreuses posaient pour la première fois.

Et ce qui semble être un souci devient alors un avantage tant la retenue, les poses hésitantes et la timidité ajoutent au sentiment de malaise… S’installent alors l’ambivalence, la dichotomie entre la beauté du lieu, de la plastique, de la lumière et l’embarras d’une pose, l’indicible sentiment de l’envie d’être là, la contrainte d’une attitude indécente, la peur du scandale, le malaise d’une nudité affichée.

Pierre Magne, Luxure & Voluptés

Jusqu’au 5 mars 2017

Galerie Claude Samuel

69 Avenue Daumesnil

75012 Paris

France

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27 février 2017

Ellen von Unwerth

Une publication partagée par TASCHEN (@taschen) le 25 Févr. 2017 à 19h03 PST

Une publication partagée par TASCHEN (@taschen) le 25 Févr. 2017 à 18h57 PST

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