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Jours tranquilles à Paris
17 avril 2017

Ames sensibles s'abstenir

L’angoissante vérité apparaît en pleine lumière. Quatre candidats sont dans la marge d’erreur autour de 20%. Chacun de ces quatre-là – Le Pen, Macron, Fillon, Mélenchon – peut se retrouver au second tour. Six scénarios se dessinent et à moins d’un bouleversement dans la semaine qui vient, personne ne peut dire que l’un d’eux est impossible. Ajoutons que les sondages de second tour souffrent d’un grave défaut : ils sont réalisés dans le paysage qui prévaut aujourd’hui, lequel sera chamboulé par le résultat du premier tour. Autrement dit, personne ne peut non plus affirmer : celui-là ne sera pas président. Ou celle-là.

1) Macron-Le Pen

C’est ce que prédisent aujourd’hui les sondages (qui évoluent). Dans ce cas, Macron l’emporterait, selon toutes les études. Mais ce serait un match «élites» contre «peuple». Le peuple est plus nombreux. Le Pen présidente ?

2) Macron-Fillon

Satisfaction : le FN est exclu du second tour. Macron aura les voix de gauche et du centre, en principe c’est une majorité. Mais si les électeurs FN se reportent tous sur Fillon, le résultat devient serré.

3) Macron-Mélenchon

La gauche se reporte en majorité sur Mélenchon. Centre-gauche et centre-droit restent sur Macron. Les électeurs du FN sont les arbitres. Autre version du duel élite-peuple. Le peuple est plus nombreux. Mélenchon président ?

4) Mélenchon-Fillon

La gauche vote Mélenchon, la droite Fillon. Le centre se divise, le FN aussi. Troisième version du duel peuple-élite. Le peuple est plus nombreux. Mélenchon président ?

5) Le Pen-Fillon

La division de la gauche aura produit ses effets. C’est le cauchemar que le vote utile devait corriger. En principe, la gauche sauvera Fillon et écartera Le Pen. Mais elle votera avec des pincettes, si elle vote : score serré.

6) Le Pen-Mélenchon

Triomphe du vote antisystème, l’élite est KO, tout comme les modérés des deux camps. L’Europe sera la grande perdante. En principe, les républicains de gauche et du centre voteront contre Le Pen. Mais les électeurs de Fillon auront du mal à assurer la victoire de Mélenchon. Dans tous les cas, attachez vos ceintures… Laurent Joffrin - Libération

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17 avril 2017

Normal Magazine

17 avril 2017

Paris

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17 avril 2017

Ce photographe en pleurs après l'attaque en Syrie bouleverse la toile

PHOTOGRAPHIE Un photographe présent lors de l’attentat suicide en Syrie qui a tué 126 personnes, dont 68 enfants, a été photographié au sol, effondré, après avoir tenté de sauver des enfants…

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Le photographe Abd Alkader Habak après l'attentat suicide en Syrie le 15 avril 2017 — Capture Twitter

Face à l’horreur, le photographe syrien a craqué. Samedi 15 avril, au moins 126 personnes, dont 68 enfants, ont péri dans un attentat suicide mené contre des bus transportant des personnes évacuées de localités loyalistes du nord de la Syrie. Abd Alkader Habak, un photographe syrien, était sur place lors de l’attaque.

Après avoir aidé à évacuer des enfants des lieux de l’incident, l’homme s’est effondré. Un de ses collègues a immortalisé ce moment : Abd Alkader Habak, genoux au sol, en pleurs. Dans le fond, des flammes s’échappent encore des voitures, et à côté de lui sur l’herbe, un enfant gît, inanimé et probablement décédé. L’image lourde de sens a beaucoup ému les internautes.

https://twitter.com/PrimoAhmad/status/853336319929573376

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17 avril 2017

L’évacuation de civils syriens tourne au carnage

Par Laure Stephan, Beyrouth, correspondance - Le Monde

Un accord visait à instaurer une trêve autour de quatre localités. Mais l’attentat qui a fait 126 victimes samedi risque d’exacerber les tensions confessionnelles.

Dans la très sale guerre syrienne, l’attentat de Rachidine est un nouveau sommet d’horreur. Cent vingt-six personnes, dont 68 enfants, ont été tuées – selon un bilan encore provisoire – lorsqu’un kamikaze s’est fait exploser, samedi 15 avril, sur un terrain en plein air transformé en parking, dans cette banlieue d’Alep contrôlée par la rébellion. Des centaines de familles venues de villages pro-régime attendaient près des bus, sous la surveillance de combattants anti-Assad, d’être évacuées en zone loyaliste, dans le cadre d’un accord complexe.

Les images filmées sur place, tandis que les véhicules stationnés étaient en feu, sont insoutenables : des bouts de corps partout au sol, des enfants au visage couvert de sang ou des adultes terrifiés tentant de s’éloigner du lieu de l’explosion. Et puis, plus tard, cette photographie : des dizaines de corps enveloppés dans des sacs noirs. Selon plusieurs médias pro-gouvernementaux, le kamikaze, arrivé sur place à bord d’une camionnette, s’est fait exploser après que des enfants s’étaient regroupés pour obtenir nourriture et eau.

La plupart des victimes sont originaires de Foua et Kefraya, deux villages loyalistes chiites enclavés dans la province d’Idlib (nord-ouest). Ils sont assiégés depuis près de deux ans par les groupes radicaux de l’opposition qui dominent cette région. L’attentat a aussi fait des victimes parmi les secouristes et les rebelles déployés à Rachidine.

L’explosion n’a pas été revendiquée. Elle risque d’exacerber davantage les tensions confessionnelles. L’attaque s’est produite alors que les opérations pour l’évacuation de civils et de combattants venus de localités favorables au régime ou à l’opposition étaient bloquées, samedi. Cette mise en application de l’accord dit des « quatre villes », qui comprennent Foua et Kefraya, est complexe, car les opérations doivent être simultanées, et peuvent être interrompues par des exigences de dernière minute.

Tristesse et colère

Le pouvoir syrien accuse des « groupes terroristes » – l’appellation qu’il réserve à l’ensemble des combattants anti-Assad – d’avoir commis l’attentat, sans nommer de factions. Le groupe salafiste Ahrar Al-Cham, qui est partie de l’accord et dont plusieurs hommes ont été tués dans l’attaque, a rejeté toute responsabilité. Dans un communiqué, il affirme que l’attaque bénéficie au régime, et appelle à une enquête internationale. Les djihadistes de l’ex Front Al-Nosra – branche syrienne d’Al-Qaïda – ou de l’organisation Etat islamique ont revendiqué plusieurs offensives contre des civils en zone loyaliste au cours des mois passés.

L’attentat n’a pas donné lieu à des représailles, comme le redoutaient les habitants évacués de Madaya, commune également concernée par l’accord. Cette petite localité pro-opposition proche de Damas est soumise au siège hermétique de l’armée syrienne et du Hezbollah depuis l’été 2015, qui veulent obtenir la reddition de cette poche rebelle. Lors de l’explosion, les déplacés de Madaya étaient parqués tout près de Rachidine, dans une autre banlieue d’Alep, cette fois tenue par les combattants pro-Assad.

A la nuit tombée, samedi, l’évacuation s’est finalement conclue : les quelque 5 000 habitants venus de Foua et Kefraya, civils pour la plupart mais aussi combattants, se sont dirigés vers la ville d’Alep, tenue par les forces pro-régime. Et plus de 2000 personnes de Madaya, insurgés, activistes ou familles, ont été transférés vers la province rebelle d’Idlib, toute proche.

Ces opérations sont le fruit d’un accord qui n’est pas local, mais régional : il a été parrainé par le Qatar, qui soutient plusieurs factions radicales de la région d’Idlib, et par l’Iran, pilier militaire et économique du régime. Les déplacés ont été contraints de quitter leurs maisons. Leur situation y était intenable : peur des bombardements et épuisement face aux privations du siège. D’autres sont partis par volonté de rester aux côtés d’un parent combattant ou, dans le cas des activistes anti-Assad de Madaya, par crainte de représailles du régime. Parmi ces militants, à la tristesse du départ s’ajoute le sentiment de colère d’avoir fait les frais d’un accord régional, soutenu par Ahrar Al-Sham et l’ex-Front Al-Nosra.

« Beaucoup de remous »

L’accord des « quatre villes », sous sa forme initiale, négociée en 2015 par Ankara et Téhéran, visait à instaurer une trêve autour des localités (Foua et Kefraya, chiites ; Madaya et sa voisine, Zabadani, à majorité sunnite). Mais c’est désormais la création de zones militaires homogènes – sous contrôle total du régime ou de l’opposition, même si des civils sont encore sur place – qui semble à l’œuvre. « Ces évacuations créent beaucoup de remous parmi les Syriens, elles soulignent que ce sont des pays étrangers qui contrôlent le jeu », affirme Bassam Al-Ahmad, activiste de l’opposition basé à Istanbul et consultant pour la Fédération internationale des droits de l’homme, qui dénonce des « déplacements forcés ». Des rumeurs autour de l’accord, dont le texte détaillé n’est pas connu, font état d’autres évacuations à venir dans les banlieues de Damas.

Dimanche soir, les nouveaux départs qui devaient avoir lieu depuis Zabadani, Foua ou Kefraya, ont été suspendus. Des évacués des villages chiites rescapés de l’attentat restaient sans nouvelles de leurs proches : selon des sources pro-régime, une partie des blessés auraient été conduits en zone rebelle.

Le pape François et la France condamnent l’attentat En appelant à la paix en Syrie lors de sa traditionnelle bénédiction Urbi et Orbi du jour de Pâques, le pape François a condamné, dimanche 16 avril, l’« ignoble attaque » survenue la veille, qui a coûté la vie à 126 personnes, selon un bilan encore provisoire, dans la banlieue d’Alep. La France a « fermement » condamné cet attentat commis par un kamikaze qui a fait exploser sa camionnette piégée près d’habitants évacués de Foua et Kefraya. « Les personnes responsables de cette attaque devront être traduites devant la justice », a pour sa part affirmé Stéphane Dujarric, le porte-parole du secrétaire général des Nations unies. Dimanche soir, la Coalition syrienne, l’une des principales plate-formes de l’opposition, n’avait pas publié de communiqué officiel pour condamner l’attentat.

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17 avril 2017

Coco de mer

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17 avril 2017

Pour sécuriser les 67 000 lieux de vote, «plus de 50.000 policiers et gendarmes sont mobilisés.

Plus de 50 000 policiers et gendarmes, appuyés par les militaires de l'opération Sentinelle, seront mobilisés pour assurer la sécurité de l'élection présidentielle, a annoncé le ministre de l'Intérieur, Matthias Fekl, dans une interview au Journal du Dimanche.

Outre le risque terroriste, les forces de l'ordre veilleront également aux éventuels «débordements venant d'extrémistes de tous bords» entre les deux tours de scrutin, qui se tiendront les 23 avril et 7 mai.

«Aucune menace n'est écartée. Notre objectif est de permettre au suffrage universel de s'exprimer librement et sereinement», déclare le ministre dans l'hebdomadaire.

La menace terroriste est «permanente et de haut niveau, comme en atteste la multiplication des actes à Londres (cinq morts et une cinquantaine de blessés le 22 mars, ndlr), Stockholm (quatre morts et quinze blessé le 7 avril, ndlr) et ailleurs», rappelle-t-il, en affirmant que «19 interpellations antiterroristes» ont eu lieu en mars en France, placée sous l'état d'urgence depuis les attentats djihadistes de novembre 2015 (130 morts et plus de 300 blessés).

«J'ai adressé en ce sens une circulaire à l'ensemble des préfectures»

Pour sécuriser les 67.000 lieux de vote, «plus de 50.000 policiers et gendarmes sont mobilisés. A quoi s'ajoutent les militaires de l'opération Sentinelle. J'ai adressé en ce sens une circulaire à l'ensemble des préfectures tant sur les mesures de prévention à prendre que sur les éventuelles interventions en cas de difficultés», détaille-t-il.

Face aux risques de mobilisation que pourraient susciter les résultats, comme la présence de Marine Le Pen pour le second tour, Matthias Fekl affirme que, «quel que soit le scénario, la République ne saurait tolérer des troubles à l'ordre public».

«Il peut y avoir des débordements venant d'extrémistes de tous bords»

«Il peut y avoir des débordements venant d'extrémistes de tous bords. Mais nous envisageons aussi de fortes mobilisations citoyennes et sincères dont il faudra assurer le bon déroulement», explique-t-il.

Pour éviter tout piratage informatique, «nous avons renforcé la sécurisation de la transmission des résultats», ajoute par ailleurs le ministre.

«Nous avons travaillé avec l'Anssi (Agence nationale de sécurité des systèmes d'information) pour mettre en place un système fiable. Le 31 mars, ce système a pu être homologué. Tous les résultats seront centralisés au ministère de l'Intérieur, et authentifiés», assure-t-il, en rappelant que, pour les législatives (les 11 et 18 juin), le vote électronique des Français de l'étranger a été annulé «car les conditions de sécurité n'étaient pas réunies».

Interrogé sur la décision de ne pas distribuer la propagande électorale en Guyane, paralysée par un mouvement de grève générale depuis trois semaines, Matthias Fekl explique que c'était «matériellement impossible».

«Avec les barrages, la Poste a beaucoup de difficultés à acheminer le courrier. Ne pouvant envoyer le matériel de chaque candidat partout de manière égale, il a été décidé de ne l'envoyer nulle part. Le matériel sera disponible dans les mairies et sur internet», indique-t-il.

17 avril 2017

Eric von Stroheim - Bientôt au Théâtre du Rond Point

17 avril 2017

A découvrir : Les autoportraits nus de Jessica Evrard

Alors qu’à quinze ans, la timidité semble avoir érigé une muraille infranchissable entre le monde extérieur et sa sensibilité exacerbée, son père lui fait don d’un Reflex qui palliera aux mots avortés par le vecteur des images : ce présent lui permettra de réaliser ainsi ses premiers autoportraits. A 18 ans, livrée à elle-même et dans la nécessité de subvenir à ses propres besoins, Jessica Evrard met provisoirement fin à cette première aventure photographique.

Son père décède en 2004. Frappée par la violence de ce deuil, elle comblera ce vide en s’improvisant modèle, véhicule interprète de la petite voix des autres, jusqu’à retrouver la sienne, huit ans plus tard, en renouant avec les autoportraits. Autodidacte, elle intégrera ensuite le parcours de formation continue « Développer une pratique photographique d’auteur », à l’école nationale supérieure de photographie en Arles, en 2014.

Avec la photographie, Jessica témoigne d’une prédilection pour les émotions sensibles. A travers sa recherche d’équilibre entre l’espace et le vide, le mouvement et l’inertie, elle pose une interrogation sur la dualité des choses dans une tentative de matérialisation de l’indicible.

Jessica Evrard a été exposée lors du festival Phaart, qui a eu lieu les 1er et 2 avril 2017 à Bagnères-de-Bigorre, en Hautes Pyrénées, France.

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17 avril 2017

Gérard Rancinan à Chartres

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