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Jours tranquilles à Paris
26 mai 2017

Vie parisienne : Sur les escalators, tenez votre droite !

Ce n’est pas une règle écrite, mais qui n’a jamais râlé contre les gens qui bloquent sans vergogne les escaliers roulants ? Nous nous sommes mis dans la peau de ces gêneurs du quotidien.

Tous les Parisiens connaissent cette règle, sûrement l’une des plus importantes en matière de bien-vivre dans les transports en commun : si vous prenez un escalator, et que vous comptez vous laisser porter, merci de tenir de votre droite. Et de laisser ainsi la « voie » de gauche libre pour les gens plus pressés.

Le problème, dans une ville comme Paris, la première destination touristique au monde, c’est que son métro et ses RER sont pleins de « non-initiés » qui tous les jours, provoquent des montées de stress chez des milliers de Franciliens.

Mais peut-on vraiment blâmer ces « cons qui restent immobiles à gauche dans l’escalator », comme les a baptisés ce groupe Facebook fort de plus de 2 000 fans ?

Pas vraiment, puisqu’il s’agit d’une règle née des usagers eux-mêmes et qu’elle n’est formalisée par aucun texte.

Ni même d’ailleurs, comme on peut le voir à Londres, sous la forme de panneaux invitant à « rester sur la droite » installés à l’entrée des escalators.

Pas forcément plus rapide

En revanche, la RATP a déjà rappelé cette règle tacite dans le cadre d’une campagne d’affichage sur les incivilités, dont on peut encore aujourd’hui apercevoir quelques ersatz dans les couloirs du métro.

Quant à la SNCF, elle a essayé (avec succès) de détourner une partie des utilisateurs du métro de Lyon d’un escalator… vers l’escalier se trouvant juste à côté à l’aide de couleurs vives et d’un message incitatif. Elle envisage de renouveler l’expérience à la station Rosa-Parks, sur le RER E. Mais au fait, laisser une file réservée aux gens pressés dans les escalators, est-ce bien la façon la plus efficace de gérer les flux de voyageurs ?

Pas sûr, à en croire Transport for London (TfL, la RATP des bords de la Tamise), qui le temps d’une expérimentation l’an dernier, a demandé aux usagers de la station Holborn, dans le centre de Londres, de rester statiques sur les escalators.

En partant d’un constat simple : si on met deux personnes cote à côté sur chaque marche d’un escalator, il pourra transporter plus de monde que si la file de gauche est réservée aux marcheurs (voir infographie). Autrement dit, en faisant perdre un peu de temps aux plus pressés, c’est l’ensemble des voyageurs qui est gagnant. L’étude a montré que si l’escalator de Holborn charrie habituellement 115 passagers par minute en heure de pointe, il en a transporté 151 lorsque ceux-ci restaient statiques !

« En heure de pointe, nous avons notablement réduit la congestion dans la station et accru la capacité (NDLR : de l’escalator) de 30 % », a ainsi confié Mark Evers, directeur de la stratégie client chez TfL à la BBC, qui ne prévoit toutefois pas de reproduire le dispositif dans d’autres stations.

Et à Paris ? Au Syndicat des transports d’Ile-de-France, on reconnaît qu’on ne s’est jamais vraiment penché sur la question. « Mais le métro de Londres est bien plus profond que le métro parisien, la part des usagers londoniens qui préfèrent l’escalator aux escaliers classiques est bien plus importante qu’à Paris », confie un porte-parole.

Alors il ne reste plus qu’à s’astreindre à un comportement empreint de civisme pour être, tous, un peu plus zen.

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26 mai 2017

Théâtre - Scènes de vie conjugale - prolongations au Théâtre de l'Oeuvre

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26 mai 2017

C'est quoi Nicole Kidman ? - Blow Up - ARTE

26 mai 2017

Dans la Galerie la Hune - près de l'Eglise St Germain

Vincent Peters LA HUNE (6)

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Vincent Peters LA HUNE (37)

Vincent Peters LA HUNE (38)

Vincent Peters LA HUNE (39)

26 mai 2017

Vu sur internet : très sexy !

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25 mai 2017

Vu sur instagram - j'aime beaucoup

25 mai 2017

Miles Aldridge

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25 mai 2017

Monica Bellucci

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25 mai 2017

Cannes 2017 : « Rodin », le geste puissant de l’artiste au travail

Par Mathieu Machere

Le biopic de Jacques Doillon s’ouvre en 1880, quand le sculpteur (Vincent Lindon) reçoit sa première commande d’Etat, et le suit à travers une série d’épisodes intimes et créatifs.

SÉLECTION OFFICIELLE – EN COMPÉTITION

Il fallait sans doute compter sur l’indépendance d’esprit d’un Jacques Doillon pour ne pas couronner le centenaire de la mort d’Auguste Rodin avec un biopic (film biographique) supplémentaire. La rencontre semblait presque aller de soi, entre le glorieux sculpteur et le cinéaste de l’intime, réputé pour modeler à l’écran des états souvent extrêmes du corps – qu’on pense à La Pirate (1984), avec ses personnages aux postures tiraillées par les passions, ou au plus récent Mes séances de lutte (2014), où Sara Forestier et James Thierrée s’affrontaient amoureusement dans la boue.

Doillon n’a donc aucunement tenté de compiler la destinée de son personnage comme une pièce montée récapitulative ou hagiographique, mais a prélevé une séquence bien particulière de sa vie d’homme et d’artiste.

Le film s’ouvre en 1880, quand Rodin (Vincent Lindon), âgé de 40 ans, reçoit sa première commande d’État pour réaliser La Porte de l’Enfer, inspirée de la Divine Comédie de Dante. On suit le sculpteur à travers une série d’épisodes intimes et créatifs, se situant à chaque instant à la croisée des chemins.

Dans son art d’abord, puisque Rodin prend sa reconnaissance tardive comme l’occasion d’aller plus loin et de déchaîner ses audaces. Dans sa vie amoureuse ensuite, puisque sa liaison houleuse avec Camille Claudel (Izïa Higelin) se consume et s’éteint, avant qu’il ne plonge dans les bras de ses nombreux modèles, ou ne revienne auprès de sa compagne Rose Beuret (Séverine Caneele). Le tournant décisif intervient avec sa conception d’un Monument à Balzac, bond en avant vers la modernité qui l’occupera pendant près de six ans, et ne suscitera que rejet et incompréhension.

Rapport ductile à la beauté des corps

Que le récit attaque d’emblée sur la question de la commande n’a évidemment rien d’anodin et constitue d’ailleurs en partie le sujet du film. Comment résister à l’officialité et à l’institutionnalisation ? La question se pose à deux niveaux, c’est-à-dire qu’elle concerne autant le personnage de Rodin, aux prises avec ses commanditaires, que le cinéaste Doillon, chargé de représenter un monstre sacré de la culture française.

La réponse est, encore une fois, commune au sculpteur et au cinéaste : on résiste par l’inachèvement (Rodin qui ne finit pas sa Femme cambrée, laissée à l’état de torse) et par la quête perpétuelle du mouvement insufflé à la matière inerte (la terre que le sculpteur façonne de ses grosses paluches).

Ce mouvement trouve son origine dans les relations de Rodin aux diverses femmes qui l’entourent. C’est sans doute la part la moins convaincante du film, tant elle ramène la créativité de l’artiste à la sève de désir qui bouillonne en lui. Analogie peut-être pertinente, mais un peu courte pour véritablement cerner le geste puissant et emporté de l’artiste.

Les plus beaux passages du film sont à chercher dans les sessions de travail de Rodin, et plus précisément dans les « arcs » constants qui s’établissent entre le regard de l’artiste et son geste de sculpture. Dans une scène splendide, il prend une série de croquis sans quitter un instant ses modèles des yeux, tout en leur soufflant différentes poses. Observer et créer se confondent alors dans un même circuit, n’étant autres que les deux facettes d’un même rapport ductile à la beauté des corps et à leur ineffable tressaillement.

Film français de Jacques Doillon. Avec Vincent Lindon, Izïa Higelin, Séverine Caneele, Bernard Verley (1 h 59). Sortie le 24 mai.

25 mai 2017

Extrait d'un shooting

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