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Jours tranquilles à Paris
18 juin 2017

Sexy ! Vu sur internet

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18 juin 2017

Extrait d'un shooting - chemise blanche

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17 juin 2017

Tondre la pelouse....

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17 juin 2017

24 Heures du Mans

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17 juin 2017

Coco de mer

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17 juin 2017

GAY PRIDE à Paris (le parcours) - samedi 24 juin 2017 - save the date

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17 juin 2017

Extrait d'un shooting - lingerie

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17 juin 2017

Gay Pride Paris - Samedi 24 juin 2017 - save the date

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17 juin 2017

Une intelligence artificielle au secours de l’affaire Grégory

Le logiciel ANB (Analyst’s Notebook) a permis aux enquêteurs de traiter la masse de données accumulées depuis 1984.

Dans une affaire aussi ancienne que celle du petit Grégory, retrouvé mort noyé dans la Vologne le 16 octobre 1984, nulle mémoire d’homme n’est suffisante pour lister les innombrables pièces d’un dossier hors norme, qui obnubile la France depuis trente-trois ans.

C’est avec l’aide d’une intelligence artificielle (IA) que l’enquête a connu un nouveau rebondissement, mercredi 14 juin, avec le placement en garde à vue de trois membres de la famille Villemin.

Ce coup de pouce informatique, c’est le logiciel ANB (Analyst’s Notebook) qui l’a fourni. Développé à partir d’une suite de logiciels créés il y a une dizaine d’années par la société I2, rachetée depuis par la société IBM, ANB est utilisé dans la plupart des dossiers d’homicides. Il permet de centraliser l’ensemble des données d’une enquête et de les mettre en regard pour en déterminer les pistes de travail et les hiérarchiser.

En France, c’est après l’affaire Dutroux, avec l’aide de la police belge, que les premiers techniciens d’analyse criminelle ont été formés spécifiquement à ce métier, qui nécessite un minimum de dix ans d’expérience.

« L’ordinateur ne réfléchit pas par lui-même, il ne se pose pas de question. Je pose des questions à la machine qui va chercher dans le dossier », témoignait en mai un de ces analystes criminels dans les colonnes du quotidien L’Alsace. Près de 400 analystes sont formés à ce logiciel sur le territoire, dans les sections de recherche.

« Graphes relationnels ou événementiels »

En pratique, les analystes rentrent dans une base de données « les éléments les plus utiles pour les enquêteurs », explique au Parisien le colonel Didier Berger, chef du Bureau des affaires criminelles (BAC) de la gendarmerie : « Cela peut être la précision d’une conversation, le lieu et l’heure où un témoin déclare avoir été. » Un travail méthodique et titanesque, peu importe l’ampleur de l’enquête. Cité par L’Alsace, le colonel François Després, commandant de la section de recherches de Strasbourg, explique ainsi avoir « brassé trois millions de données » dans une affaire de vol de vélos.

Ensuite, le logiciel « d’analyse et de représentation visuelle » met en forme ces informations « sous forme de graphes relationnels ou événementiels », peut-on lire dans une délibération de décembre 2011 de la Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL), saisie par le ministre de l’intérieur concernant la mise en œuvre de logiciels de rapprochement judiciaire à des fins d’analyse criminelle.

« Par ses fonctions de recherche, de tri et de recoupement de données, l’application permet à l’enquêteur de mettre en évidence des corrélations entre les données collectées : il est par exemple possible d’identifier des numéros de téléphone systématiquement utilisés à l’heure et au lieu de la commission des crimes ou délits qui font l’objet de l’enquête. »
Le logiciel met ainsi en évidence des incohérences d’emploi du temps dans les témoignages, ou les contradictions qu’ils entraînent. Un faisceau d’irrégularités qui permet « d’avoir une vision globale de la procédure et de distinguer la logique qui se dessine au travers de la commission d’un fait criminel ou délictuel », note le colonel Didier Berger.

« Il faut fermer toutes les portes, aller au bout de tout ce qui interroge, qui semble bizarre », résume, pour sa part, l’analyste des sections de recherche de Strasbourg, interrogé par L’Alsace.

Manquements de l’enquête

Dans le cas de l’affaire Grégory, l’enjeu est évidemment celui de la masse des données, dans ce dossier tentaculaire, rassemblant notamment 400 prélèvements d’ADN et 2 000 courriers anonymes. Une base de données si vaste qu’elle justifie un délai incompressible, selon la gendarmerie. Le Service central du renseignement criminel (SCRC) de la gendarmerie a ainsi reconstitué la chronologie des jours précédant et suivant le crime, de façon à positionner dans l’espace et dans le temps l’ensemble des protagonistes et des éléments considérés comme intéressants.

Reste que le logiciel Analyst’s Notebook ne peut pas pallier les vides et les manquements de l’enquête, qui ont été nombreux depuis le début de cette affaire. Le soir même de la découverte du corps du garçonnet, retrouvé pieds et poings liés dans la Vologne, sauveteurs et curieux piétinaient les bords de cette petite rivière des Vosges, faute de périmètre de sécurité installé. Une époque où les enquêtes reposaient davantage sur les aveux et témoignages que sur les analyses de terrain et prélèvements.

« Plusieurs personnes ont concouru à la réalisation du crime » L’enquête sur la mort du petit Grégory en 1984, dans le cadre de laquelle trois membres de la famille Villemin sont en garde à vue, montre que « plusieurs personnes ont concouru à la réalisation du crime », a annoncé, jeudi 15 juin, Jean-Jacques Bosc, procureur général de Dijon lors d’une conférence de presse. « Quelques jours avant le passage à l’acte, des repérages et surveillances ont été réalisés par un homme portant une moustache et quelquefois accompagné d’une femme », a-t-il dit, ajoutant que l’enquête s’oriente vers la vérification des emplois du temps des suspects dans le cadre de leur garde à vue – l’oncle et la tante du père du petit Grégory, Jean-Marie Villemin ; une belle-sœur de ce dernier a été remise en liberté. Ils ont invoqué leur droit au silence, a précisé M. Bosc. Les grands-parents Villemin ont aussi été entendus en auditions libres. Le procureur général a précisé que le juge Simon – qui a succédé au juge Lambert et a repris l’enquête du début – avait reçu de nombreuses menaces de mort, dont une lettre de menaces en 1989. De nouvelles expertises en écriture ont été réalisées. Or, les conclusions d’une expertise sur une lettre de 1983 sont « confondantes » pour Jacqueline Jacob – la grand-tante de Grégory Villemin. « La lettre de revendication postée le jour du meurtre n’a, en revanche, pas permis à ce stade d’en déterminer l’auteur », a poursuivi le procureur général, expliquant toutefois que le courrier anonyme de 1983 et cette lettre de revendication du meurtre ont des points communs : « des mots reviennent, notamment celui du “chef” », surnom de Jean-Marie Villemin, le père du petit Grégory. Pour Jean-Jacques Bosc, « les résultats qui ont été donnés sont de nature à faire progresser sur le chemin de la vérité. » Plus tôt dans la journée, Jean-Marie Villemin a été reçu par le juge d’instruction chargé de l’enquête sur la mort du petit garçon, ont fait savoir plusieurs sources proches du dossier.

16 juin 2017

Je pars en Bretagne quelques jours

Auray St Goustan (4)

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