Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Jours tranquilles à Paris
22 juin 2017

Canicule et pollution à l’ozone, le mauvais cocktail pour les Parisiens

Par Stéphane Mandard - Le Monde

L’Ile-de-France est touchée par un épisode de pollution à l’ozone exacerbé par le fort ensoleillement. Ce polluant serait responsable de 500 morts par an.

L’été est à peine arrivé et la France suffoque déjà. 66 départements sont en alerte orange à la canicule depuis lundi 19 juin. Un « épisode de canicule précoce, intense pour la période » qui devrait durer au moins jusque jeudi 22 juin, précise Météo France.

Avec une pointe prévue à 36 degrés mardi à Paris, l’information n’a pu échapper à la vigilance des Franciliens. Pas sûr, en revanche, qu’ils soient au courant qu’ils sont également exposés à un épisode de pollution à l’ozone (O3), malgré la couche grisâtre (le fameux smog) qui recouvre la capitale ou les raclements de gorge des collègues au bureau.

Moins connu que les particules fines (PM10), responsables du pic de pollution de fin janvier en région parisienne, l’ozone est un polluant secondaire issu de la combinaison de polluants primaires (oxydes d’azote et monoxyde de carbone) avec des conditions de fort ensoleillement. Cet ozone dit « troposphérique » ou « de basse altitude » ne doit pas être confondu avec l’ozone stratosphérique qui nous protège des rayons ultraviolets.

« Absence totale d’information »

La procédure d’information et de recommandation a été déclenchée lundi 19 juin en Ile-de-France pour des concentrations d’ozone dépassant le seuil limite des 180 µg/m3 par heure. Elle a été reconduite mardi 20 juin et mercredi 21 juin, Airparif prévoyant des niveaux pouvant atteindre jusqu’à 230 µg/m3, soit juste en dessous du seuil d’alerte, fixé à 240 µg/m3.

Le seuil dit d’information correspond à « un niveau de concentration de polluants au-delà duquel une exposition de courte durée présente un risque pour la santé humaine de groupes particulièrement sensibles » comme les enfants, les personnes âgées ou souffrant de pathologies respiratoires et « qui rend nécessaires l’émission d’informations immédiates et adéquates à destination de ces groupes et de recommandations pour réduire certaines émissions ».

Au JT de 20 heures et dans les bulletins météo, il est bien question de cette France qui sue, mais pas un mot sur la pollution à l’ozone. « La qualité de l’information sur la canicule souligne en creux l’absence totale d’information sur le pic de pollution à l’ozone », fait remarquer Olivier Blond, le président de l’association Respire, qui soutient des victimes de la pollution de l’air. L’ozone contribue pourtant à la mortalité pendant les canicules. »

« Interaction entre la chaleur et l’ozone »

Santé publique France (anciennement Institut de veille sanitaire, InVS), estime ainsi que lors de la canicule de 2003, l’ozone aurait contribué à environ 380 décès prématurés (sur un total de 15 000 morts) et que son exposition chronique serait responsable chaque année de près de 500 décès pour causes respiratoires. « Les effets sur la santé de la canicule peuvent être accentués par l’exposition concomitante à l’ozone », alertait l’organisme lors du dernier pic à l’ozone, en août 2016.

Une étude de l’InVS portant sur neuf villes entre 1998 et 2006 met en évidence « une interaction entre la chaleur et l’ozone » et montre que « le risque de décès associé à une augmentation de 10 µg/m3 des niveaux d’ozone est plus important un jour très chaud. » Ce cocktail ozone-chaleur est réuni depuis dimanche en région parisienne.

Sur le site de la Mairie de Paris, relooké à la mode olympique, il y a bien tout en bas un onglet « Plan canicule » qui précise que « des salles rafraîchies seront ouvertes de 14 h à 18 h ». Lundi 19 juin, les Parisiens qui auront cliqué sur un autre onglet, « Stationnement résidentiel gratuit », auront aussi appris que « Airparif [prévoyait] pour la journée de mardi un épisode de pollution à l’ozone » et qu’« en raison de ce nouvel épisode de pollution, la Ville de Paris [rendait] le stationnement résidentiel gratuit lundi 19 et mardi 20 juin ». Les transports en commun, eux, ne sont plus rendus gratuits en cas de pic de pollution, depuis que Valérie Pécresse préside la région Ile-de-France.

Le préfet de police refuse la circulation différenciée

Mardi, cet onglet a été remplacé par un autre, plus explicite : « Pic de pollution : les mesures ». Où l’on apprend que Christophe Najdovski, adjoint à la Maire de Paris chargé des transports, a demandé au préfet de police de prendre trois mesures : la mise en place de la circulation différenciée avec l’interdiction des véhicules sans certificat sur la qualité de l’air ou Crit’air 5 et 4 (diesels immatriculés avant le 1er janvier 2001) ; le contournement de l’Ile-de-France par les poids lourds de transit ; la réduction de la vitesse maximum autorisée sur les grands axes.

Si les deux dernières mesures ont été appliquées mardi, le préfet de police a refusé de mettre en place la circulation différenciée mardi et mercredi. Il pourrait toutefois décider d’accéder à la demande de la Mairie de Paris pour la journée de jeudi 22 juin « si la situation n’a pas connu d’amélioration ».

« Le préfet de police invoque une réponse “graduée” mais nous n’avons pas la même analyse, explique au Monde Christophe Najdovski. Nous sommes à un niveau de pollution de 8/10 qui justifie de prendre des mesures plus énergiques que les mesurettes inefficaces que sont l’abaissement de 20 km/h ou le contournement des poids lourds ». Pour le maire adjoint de Paris, le refus de la préfecture s’explique par la « peur de prendre des mesures impopulaires ».

« Combien de morts faudra-t-il encore ? »

L’élu EELV rappelle qu’il avait demandé « au gouvernement précédent et à Ségolène Royal, l’automaticité de ce type de mesure en cas de pic de pollutions ». En vain. « Nous allons revenir à la charge auprès du gouvernement et de la préfecture pour obtenir des mesures plus efficaces dans la réduction des émissions de polluants qui passent par les restrictions de circulation », promet Christophe Najdovski.

Faute de pouvoir agir directement sur ce levier ni sur celui de la gratuité des transports collectifs (responsabilité de la région), la ville proposera la gratuité de Vélib’ et de la première heure d’Autolib’ à partir de mercredi.

Olivier Blond dénonce, lui, une situation « kafkaïenne ». « Pourquoi doit-on encore attendre trois jours pour prendre des mesures alors que Airparif a prévenu dès dimanche qu’il y aurait un pic de pollution à l’ozone ? s’interroge le président de Respire. Combien de morts faudra-t-il encore pour que les pouvoirs publics anticipent et adoptent une politique de prévention pour protéger les populations les plus sensibles ? »

Publicité
22 juin 2017

Normal Magazine

normal1

normal2

21 juin 2017

Courrier International

courrier

21 juin 2017

Le nouveau gouvernement

Le secrétaire général de l’Elysée, Alexis Kohler, a dévoilé la composition du second gouvernement d’Edouard Philippe, mercredi 21 juin. Alors que les ministres MoDem François Bayrou, Marielle de Sarnez et Sylvie Goulard avaient quitté leur poste, deux autres personnalités du parti centriste, Jacqueline Gourault et Geneviève Darrieussecq, ont été nommées.

Au total, onze personnes entrent dans le nouveau gouvernement et une seule change de poste entre le premier et le second gouvernement dirigé par Edouard Philippe. Tour d’horizon.

Ceux qui entrent au gouvernement

Nicole Belloubet, 62 ans, ministre de la justice

Florence Parly, 54 ans, ministre des armées

Stéphane Travert, 47 ans, ministre de l’agriculture et de l’alimentation

Jacqueline Gourault, 67 ans, ministre auprès du ministre de l’intérieur

Nathalie Loiseau, 53 ans, ministre chargée des affaires européennes

Sébastien Lecornu, 31 ans et Brune Poirson, 37 ans, secrétaire d’Etat auprès du ministre de la transition écologique.

Jean Baptiste Lemoyne, 40 ans, secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’europe et des affaires étrangères

Geneviève Darrieussecq, 61 ans, secrétaire d’Etat auprès du ministre des armées

Julien Denormandie, 36 ans, secrétaire d’Etat auprès du ministre cohésion des territoires

Benjamin Griveaux, 39 ans, secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’économie et des finances

Ceux qui restent à leur poste

Gérard Collomb, 69 ans, ministre d’Etat, ministre de l’intérieur

Nicolas Hulot, 62 ans, ministre d’Etat, ministre de la transition écologique

Jean-Yves Le Drian, 69 ans, ministre de l’Europe et des affaires étrangères

Agnès Buzyn, 54 ans, ministre des solidarités et de la santé

Bruno Le Maire, 48 ans, ministre de l’économie

Françoise Nyssen, 65 ans, ministre de la culture

Jean-Michel Blanquer, 52 ans, ministre de l’éducation nationale

Gérald Darmanin, 34 ans, ministre de l’action et des comptes publics

Frédérique Vidal, 53 ans, ministre de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation

Annick Girardin, 52 ans, ministre des outre-mer

Laura Flessel, 45 ans, ministre des sports

Elisabeth Borne, 56 ans, ministre auprès du ministre de la transition écologique chargée des transports

Christophe Castaner, 51 ans, chargé des relations avec le Parlement et porte-parole du gouvernement

Marlène Schiappa, 34 ans, secrétaire d’Etat chargée de l’égalité des femmes et des hommes

Sophie Cluzel, 56 ans, secrétaire d’Etat chargée des personnes handicapées

Mounir Mahjoubi, 33 ans, secrétaire d’Etat chargé du numérique

Celui qui change de poste

Jacques Mézard, 69 ans, était ministre de l’agriculture et devient ministre de la cohésion des territoires

21 juin 2017

Miles Aldridge

miles294

miles678

miles682

Publicité
21 juin 2017

Jupiter contrarié

L'édito de Henri Vernet - Le Parisien

Quelle journée ! Premier jour de l’été, donc jour de la fête de la musique avec ce côté un brin burlesque des orchestres dans la cour de l’Elysée et de Matignon où les caméras guettent le remaniement. Et aussi... premier jour du reste du quinquennat de Macron-Jupiter. Car il n’a plus droit à l’erreur désormais s’il entend pour de bon renouveler la politique. Ce cafouillage magistral à l’occasion du remaniement, avec le départ surprise - et contraint, il ne faut pas s’y tromper - des trois ministres centristes et l’exfiltration du fidèle Richard Ferrand est une tâche sur ce début de mandat. Non seulement parce que ces quatre ministres « tombent » pour cause d’affaires. Mais aussi parce que ce jeune président au sang froid, qui prétendait tout maîtriser, tout contrôler, en maître des horloges ne se laissant pas dicter le tempo par les médias, paraît soudain manquer d’air. Contraint de passer à la trappe des pièces maîtresses de son dispositif alors même qu’aucun - contrairement à la sacro-sainte la jurisprudence Balladur - n’est mis en examen ! A l’évidence, la riposte, en termes de casting gouvernemental notamment, doit être puissante. Descendu de son nuage, Jupiter doit désormais entrer dans le vif du sujet : améliorer le sort des Français.

21 juin 2017

Street Art

steet622

street256

street267

street391

street637

street978

street1347

street3697

street12458

21 juin 2017

Le Panthéon se dépoussière pour séduire

Les Parisiens ne représentent que 10 % des 700 000 visiteurs annuels du monument. Des bornes interactives jalonnent depuis quelques jours le parcours des visiteurs. Objectif affiché, rendre la découverte du site plus ludique et moderne.

Par  Marie-Anne Gairaud

Vous n’avez jamais poussé les lourdes portes du Panthéon ? Rien de très étonnant : sur les 700 000 visiteurs annuels du monument, les Parisiens ne représentent que 10 % des curieux venus découvrir le site. « Le Panthéon, tout le monde pense le connaître : c’est une silhouette parisienne, un repère dans la capitale mais très peu de gens l’ont visité », admet Gaëtan Bruel, administrateur du monument. Et pourtant… le Panthéon ce n’est pas seulement la crypte où sont enterrés 80 grands hommes et femmes de la Nation.

C’est pour donner envie au public de venir que le Centre national des monuments a décidé de dépoussiérer un peu le lieu. Des bornes interactives jalonnent depuis quelques jours le parcours des visiteurs.

En cliquant sur les icônes « statues », ou « peintures », tout vous est décrypté. L’histoire du lieu aussi vous est racontée : pourquoi Louis XV a fait édifier le monument, les prouesses techniques réalisées pour ce bâtiment haut de 94 m bâti avec 11 000 t de pierres, sans charpente et sur des puits… d’argile. Un plan interactif permet aux promeneurs de mieux se retrouver dans cet immense et impressionnant monument.

Au fond, dans la salle de la maquette du Panthéon, réalisée par Jean Rondelet (l’élève de l’architecte Jacques-Germain Soufflot) pour convaincre Louis XVI de financer la fin du chantier, une tablette vous permet d’illuminer les différents lieux inaccessibles aux visiteurs : les tribunes, l’arc-boutant…

Une ouverture gratuite le 14 Juillet

Et dans la fameuse crypte, des extraits sonores de discours prononcés par les intéressées (comme la résistante Germaine Tillion) seront bientôt diffusés.

« Dans trois semaines, une bibliothèque permanente mettant 300 livres des grands hommes à disposition des visiteurs sera installée », précise Gaëtan Bruel. Et le 14 Juillet, à l’occasion de la fête nationale, le Panthéon ouvrira gratuitement tout l’après-midi ses portes et proposera des animations comme une « chasse aux symboles » pour les familles.

Autant de nouveautés qui méritent bien un petit détour par ce monument méconnu non ?

Ouvert tous les jours entre 10 heures et 18 h 30. Visite entre 7 et 9 € et gratuit pour les moins de 18 ans.

21 juin 2017

Georgia May Jagger et Tina Kunakey

georgia maya jagger et tina kunakey

21 juin 2017

Fête de la Musique (ce soir)

La Fête de la Musique fera son retour à Paris, comme dans toute la France, le mercredi 21 juin 2017. A cette occasion, les franciliens les plus musiciens d’entre vous envahiront les rues de la capitale et les bars pour honorer, comme il se doit, cette 36ème édition de la Fête de la musique.

Après une édition 2016 placée sous le sous le thème de « La musique plus forte que ... », la Fête de la Musique 2017, à ne pas manquer le mercredi 21 juin, a décidé de faire à nouveau parler d'elle avec une nouvelle et 36ème édition toute aussi exceptionnelle.

Rappelons que la Fête de la Musique a été créée en 1982 par le ministère de la Culture. « Faites de la musique, Fête de la Musique », la formule devenue mot d’ordre n’avait rien du slogan. Cette mobilisation des musiciens professionnels et amateurs, cette attention nouvelle portée à tous les genres musicaux, devenaient ainsi, à travers la réussite immédiate d’une manifestation populaire, la traduction d’une politique qui entendait accorder leur place aux pratiques amateur ainsi qu’au rock, au jazz, à la chanson et aux musiques traditionnelles.

La gratuité des concerts, le soutien de la SACEM, le relais des médias, l’appui des collectivités territoriales et l’adhésion de plus en plus large de la population, allaient en faire, en quelques années, une des grandes manifestations culturelles françaises.

D'ailleurs, elle commence à "s’exporter" en 1985, à l’occasion de l’Année européenne de la Musique. En moins de quinze ans, la Fête de la Musique sera reprise dans plus de cent pays, sur les cinq continents!

Publicité
<< < 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 30 > >>
Publicité