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Jours tranquilles à Paris
8 août 2017

NANTES : Royal de Luxe. Place aux « Miniatures »

« Miniatures » met en scène un pilote de ligne observant, du ciel, à la loupe, les catastrophes frappant la planète. Après Nantes cet été, le spectacle partira en tournée mondiale, en2018 et2019.

Délaissant ses géants mondialement connus, la compagnie de théâtre de rue Royal de Luxe propose, jusqu'au 20 août, à Nantes, son port d'attache, sa nouvelle création, « Miniatures », une plongée intime et poétique dans les affres du monde d'aujourd'hui.

« On voulait faire un petit spectacle, intime, proche des gens », explique Jean-Luc Courcoult, fondateur de Royal de Luxe en 1979 et, comme à l'accoutumée, auteur et metteur en scène de cette pièce. Deux rideaux pour seul décor ferment la scène de 20 mètres sur 10 et neuf comédiens évoluent au plus près des 700 spectateurs. Loin de la saga des géants se promenant dans les grandes villes du monde entier, « Miniatures » a été imaginé après les attentats de Paris quand il était « plus complexe de faire de grands spectacles de foule avec Vigipirate », précise-t-il. Marquant le retour de la compagnie à Nantes, où elle est basée depuis 1989, trois ans après y avoir proposé « Le Mur de Planck » et ses personnages géants, « Miniatures » met en scène un pilote de ligne observant, du ciel, à la loupe, les catastrophes frappant la planète.

« Sujet noir, spectacle tendre »

Dans une ambiance de hall d'aéroport, le public embarque place de la Petite-Hollande, en plein coeur de Nantes, pour un vol « Royal Airlines » d'une heure et demie. Après avoir libéré la piste d'un tapis de verres de vin rouge, le pilote assis sur une chaise à ressorts s'endort aux commandes de son manche à balai. Dans les nuages, il surplombe pays en guerre ou touchés par le réchauffement climatique, visionnant les conflits de très haut et rêvant de sa famille, de son père « maréchal du nettoyage », de sa mère, femme de ménage se transformant, à minuit, en reine-mère coiffée d'une soupière, et de ses soeurs « pareilles », chaussées de patins à roulettes. « C'est comme nous quand on est en face d'un écran, on aperçoit le monde réel à travers cet écran et on a l'impression d'y être. Mais on n'est pas dans la réalité, on est avec une grande distance de ce qui se passe dans le monde », souligne Jean-Luc Courcoult.

Dans une « cohérence incohérente », sa mise en scène alterne saynètes graves et humoristiques et convoque tour à tour un légionnaire romain sorti d'un réfrigérateur, un plombier-scaphandrier la tête coincée dans le tambour d'une machine à laver, un chef de gare cerclé d'un train électrique ou une machine à écrire frappant les touches toute seule. En plein barbecue, la visite au pilote d'un marchand d'armes provoque l'explosion d'un tank militaire, détournant brièvement le regard du spectateur avant qu'il ne soit accroché par un mannequin posé sur le bitume, représentant le corps sans vie d'Aylan, petit Syrien de trois ans retrouvé mort sur une plage turque en 2015, dont la photo avait fait le tour du monde. « Le sujet est noir mais le spectacle est extrêmement tendre », assure Jean-Luc Courcoult, qui a souhaité « poser un regard poétique sur la réalité du monde d'aujourd'hui ». Gratuit et tout public, le spectacle sera joué tous les soirs (à l'exception des lundis) et tous les mercredis après-midi. Coproduit par la métropole de Nantes et le ministère de la Culture, pour un budget de 650.000 €, « Miniatures », qui avait été présenté en avant-première en mars à Malines (Belgique), doit ensuite partir en 2018 et 2019 en « tournée mondiale », dont les dates et les lieux n'ont pas été communiqués.

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8 août 2017

Coco de Mer

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7 août 2017

Milo Moiré

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7 août 2017

Concert ce matin à l'Eglise St Gildas d'Auray

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7 août 2017

Armano Scacci

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7 août 2017

Ste Anne d'Auray - Le spectacle Yvon Nicolazic commence ce soir

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Les comédiens du spectacle « 1625… le mystère de sainte Anne » entrent en scène pour la première représentation à 22 h. Depuis plusieurs semaines, les répétitions s’enchaînent.

Le rendez-vous

« Aller aller, on y va, on lance la répétition générale », lance au micro le metteur en scène, le père Frédéric Fagot. Et c’est parti pour deux heures, où chacun doit rentrer dans son rôle. Ils sont 130 figurants à évoluer en plein air, dans une scénographie où les décors sont plus vrais que nature.« Ils assurent, mais nous ne devons jamais relâcher la pression. J’ai vraiment peu de remarques à leur faire. Avant chaque répétition, nous refaisons le parcours des acteurs qui nous rejoignent et le tour est joué. » Certains positionnements sont à revoir car,cette année, l’association Asyn, en charge de la production, a fait le choix d’un éclairage plus intimiste, qui vient donner plus de sens aux différentes scènes.« La lumière vient se focaliser plus sur les personnages et les bâtiments. Les petits détails sont plus mis en valeur, notamment sur les métiers représentés dans le spectacle », confie le metteur en scène.

Une reconstitution

Le spectacle, véritable reconstitution historique du XVIIe , vient plonger les spectateurs et les comédiens dans les origines de Sainte-Anne-d’Auray, faisant revivre la vie d’Yvon Nicolazic, laboureur témoin des apparitions de sainte Anne. La petite chapelle construite par lui-même deviendra, en 1872, l’actuelle basilique, haut lieu spirituel breton de pèlerinage.« Depuis 1625, on vient ici prier intron santez Anna, Madame sainte Anne. Ici, on vient vivre quelque chose d’unique, d’indicible, qui vous permet de repartir avec un cœur consolé. Ici, les Bretons viennent à la source », confie Patrick Geindre, responsable de la communication. Une heure et demie de spectacle qui permet de revivre ce troublant mystère, en compagnie des témoins de l’époque, des paysans, moines, curés, évêques, du seigneur Pierre de Kériolet, de la reine d’Angleterre, et des premiers pèlerins, jusqu’à la visite du pape Jean-Paul II en 1996.

Du 7 au 13 août, à 22 h, à Ponter-Groah (derrière la basilique). Relâche le 10 août. Tarifs : 15 € adultes, 7 € moins de 12 ans. Contact : tél. 07 82 18 25 15. Cette année, la troupe a été renforcée par de nombreux bénévoles, notamment des jeunes acteurs. La moyenne d’âge est de 15 ans.

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7 août 2017

Françoise Nyssen - Ministre de la Culture

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Au marché d'Auray (ce matin)

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La Vallée des Saints

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Le bikini en Algérie...

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