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Jours tranquilles à Paris
14 octobre 2017

Les Femmes, femmes, femmes de Niki de Saint Phalle - vu hier

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https://fr.wikipedia.org/wiki/Niki_de_Saint_Phalle

L’exposition (gratuite) « Belles ! Belles ! Belles ! » est à voir jusqu’au 25 octobre à la galerie Vallois (VIe).

On connaît ses femmes géantes, rondes et colorées qui animent la fontaine Stravinsky à Beaubourg. Mais qui se reconnaîtra dans ce couple marié aux cheveux gris qui tient en laisse une veuve noire comme on promènerait son chien ? La galerie Vallois, à Paris (VIe) présente une quinzaine d’œuvres de Niki de Saint Phalle. Dans ces créations, datant pour la plupart des années 1960-70, l’artiste dénonce l’hypocrisie du milieu bourgeois dans lequel elle a grandi et l’assujettissement de la femme. « Elle n’a pas besoin de mec », scande-t-elle dans une des interviews projetées sur un mur de la galerie qui permettent de mieux comprendre le travail de cette autodidacte passionnée et militante, disparue en 2002.

On retrouve quelques-unes de ses fameuses Nanas, immenses et magnifiques. L’une d’elle est un hommage à Rosa Parks, une autre à Billie Holiday. Saint-Georges terrassant le dragon est ici remplacé par une guerrière. Un très joli voyage à la découverte de cette « aventurière », comme elle se définissait elle-même, qui prônait la « provocation pour amener la communication ».

« Belles ! Belles ! Belles ! Les femmes de Niki de Saint-Phalle », galerie GP. et N. Vallois, 33 et 36, rue de Seine, Paris (VIe). Jusqu’au 25 octobre, du lundi au samedi de 10 h 30 à 19 h 30. Entrée libre. galerie-vallois.com

Photos ci-dessus : J. Snap

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14 octobre 2017

Harry Benson à la Galerie Frédéric Got - vu hier

14 octobre 2017

Morbihan. Faudra-t-il décoiffer la statue du pape ?

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La statue de Jean-Paul II à Ploërmel. La statue de Jean-Paul II à Ploërmel.

Article de Frédérique JOURDAA

À la demande de la Fédération Morbihannaise de la Libre Pensée, le Conseil d'État pourrait demander à la ville de Ploërmel de modifier le monument consacré à Jean-Paul II.

Offerte à la ville par le sculpteur georgien, Zurab Tsereteli, cette statue de 9 mètres de haut a suscité une vague de protestations depuis son inauguration, le 10 décembre 2006, de la part de défenseurs de la loi de 1905, celle de la séparation de l'Église et de l'État.

Six ans de procédure

En 2010, le tribunal administratif de Vannes avait jugé illégale la subvention versée par le conseil général du Morbihan pour cette statue et ordonné son remboursement.

En 2015, le tribunal administratif de Rennes avait proposé la suppression de la croix qui surplombe la statue. Seulement, la cour administrative d'appel de Nantes, tout en reconnaissant le caractère illégal du monument, avait annulé ce jugement en raison d'un vice de procédure. Le Conseil d'État se prononce donc en dernier recours. La fédération morbihannaise de la Libre Pensée demande toujours que la statue ne reste pas sur un emplacement public.

Les symboles qui fâchent toujours

Romain Victor, rapporteur public de la juridiction administrative a, hier, en quelque sorte, repris cette longue histoire depuis le début. Selon lui, les précédents recours ne reposaient pas sur le bon motif. Ils auraient dû s'appuyer sur l'illégalité des signes religieux qui surmontent la statue plutôt que sur le refus du maire de la démonter.

En résumé, c'est l'acceptation de la donation faite par le sculpteur qui est litigieuse et la cour administrative d'appel avait raison de signaler qu'elle représentait une violation de la loi de 1905. Elle interdit notamment l'érection de nouveaux symboles religieux dans les lieux publics.

Il propose donc de casser la décision de la cour d'appel et de régler l'affaire au fond. Il suggère ainsi que la croix et l'arche qui surmontent le statue de Jean-Paul II soient enlevées. Il faut pour cela obtenir l'accord de l'artiste.

Au cas où Zurab Tsereteli ne donnerait pas son accord, l'ensemble du monument devrait être démonté et placé en un emplacement qui ne soit pas un lieu public.

Le Conseil d'État rendra sa décision dans les prochaines semaines.

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14 octobre 2017

Philippe Mayaux à la Galerie Hervé Loevenbruck - vu hier soir

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PHILIPPE MAYAUX / PIERRE MOLINIER

22.09.2017 – 14.10.2017

Au premier abord, les affinités qui lieraient Pierre Molinier (Agen, 1900 – Bordeaux, 1976) et Philippe Mayaux (Roubaix, 1961) n’apparaissent pas comme une évidence mais plutôt comme un mariage arrangé. En effet, que ferait un photographe célèbre notamment pour ses œuvres érotiques en noir et blanc avec un peintre connu surtout pour ses tableautins pop hauts en couleur ? A priori pas grand-chose. Pourtant, dans une nouvelle phase de son travail, Philippe Mayaux a vraiment désiré cette union et la galerie Loevenbruck lui a donné l’occasion de fêter cette noce macabre à laquelle il nous convie. Macabre parce que nous serons alors les témoins d’un profond changement dans l’image que nous nous faisons de notre corps, de nos désirs et de la liberté de les vivre. Macabre car leurs affinités seront révélatrices d’un méchant divorce entre nous et notre nature. Les œuvres du photographe choisies par le peintre font toutes partie de la même série de photomontages, où le corps est disons refaçonné par l’artiste en recherche de sa forme idéalisée, fantasmée. La variabilité des proportions, la multiplication des membres (Curieuse, 1965 ; Curieuse [variante], vers 1968), l’inversion des faces et des profils (Hanel 2, 1967), la « symétrisation » du devant et du derrière (Je suis content, 1965) sont les manipulations, les collages chirurgicaux qu’opère Molinier dans sa quête d’incarnation de la beauté. Un « redécoupage » nécessaire, un artifice indispensable pour corriger le réel et rendre cette nouvelle nature des choses vraisemblable. Ainsi l’homme peut-il devenir la femme et cette femme peut-elle se métamorphoser en une déesse aux mille bras et aux mille jambes, la véracité de la photographie nous le prouvant, là face à nous (Les Jeux, 1966 ; Méditation vampirique, 1967). De même, l’incarnation de cet amour fou, à la fois destructeur et créatif, s’étale dans une dimension et un espace/temps étirés, c’est- à-dire que Molinier nous montre la même créature dans un laps de temps durant lequel plusieurs expressions et mouvements de son corps se sont superposés dans une image unique de réification (Le Triomphe des tribades ou Sur le pavois, 1969 ?). Ce choix de Mayaux n’est évidemment pas anodin au vu de sa série de nouvelles peintures « Les Nourrices ». Lui aussi veut modifier l’ordre naturel du vivant pour le remodeler à son image en se servant de la chair des corps comme d’une terre glaise génétique dans un laboratoire de l’impossible. Lui aussi multiplie les membres et les organes, les triture pour les bouleverser et les réadapter à de nouvelles fonctions, les réassembler en machines-outils, en nourrices donc. Lui aussi croit à une transsexualité des êtres en imaginant des hybrides contenant les deux organes de reproduction dans un corps unique (La Génitrice, 2017). Il utilise pareillement la technique du collage et du montage pour parvenir à transformer par le simple jeu de la symétrie la pose en double hélice d’une odalisque en un brin d’ADN, multipliable à l’infini (La Nourrice, 2017). Cependant, à travers les mêmes gestes, Philippe Mayaux décrit une autre époque, la nôtre, celle qui ne laisse plus aucune place à la singularité du désir et qui ne voit dans notre chair que de la marchandise et du temps disponible. Il dépeint le lieu fragile qu’est devenu le corps par lequel passent les forces destructrices de l’économie désireuse de nous posséder totalement et de nous changer en ventre ou en sexe ou en tournevis. Selon lui, ce corps est la dernière des conquêtes du système des objets, la dernière nature à envahir. Par conséquent, la sexualité libertaire exprimée par Molinier renforce son absence dans les corps exposés de Mayaux, réduits à présent à de simples fonctions premières et soumis à des canons de beauté exclusifs. Une forte affinité se dégage également de l’attirance qu’ils ont pour le clair-obscur : stratégie dont usent les deux artistes pour dévoiler l’intime. Cette lumière toute de contrastes diffuse dans leurs œuvres respectives une inquiétante étrangeté, un climat métaphysique qui mue les corps en figurines, en poupées ou en masques et fait que les êtres et les choses se confondent. Cette intimité se retrouve également dans l’importance qu’ils donnent au modèle, unique et presque toujours le même : celui du quotidien et de l’intérieur. Pour Molinier, possédant semble-t-il un fort don d’ubiquité, ce sera lui-même puisqu’il est déjà deux et pour Mayaux ce sera sa femme puisqu’il ne fait qu’un avec elle. Ce modèle ne fait pas partie du monde en général, des autres, qui ne serviraient que de prétexte ou de figurants à un projet, il est là, il est le projet et on le reconnaît. Et il ne peut y en avoir d’autre parce qu’il est idéal. De cette manière et dans cette intimité, ils s’autorisent l’impensable. Tel le cobaye, le modèle sert alors à des expériences dangereuses pour autrui. Molinier en fait un mannequin hybride qu’il habille selon ses fantasmes les plus personnels et les plus interdits tandis que Mayaux, au lieu d’idéaliser la beauté du corps de son modèle, le représente trituré et étalé sur une nappe immaculée à la manière d’une nature morte, prêt à être sacrifié dans un consentement forcé tel l’Agnus Dei de Francisco de Zurbarán, « … conduit à l’abattoir ; […] muet devant le tondeur, il n’ouvre pas sa bouche ». Il est désormais une abstraction, une monnaie d’échange. Enfin, une des affinités qui relient ces deux artistes est un jeu étrange du hasard et de la résonance. Un portrait réalisé par Molinier montre une succession de visages tournant de gauche à droite en se métamorphosant (Les Hanel 1, 1968). Philippe Mayaux, qui ne connaissait pas encore ce travail, était en train de peindre une série de portraits de sa femme (Le Carnaval des sentiments, 2017) où justement le regardeur assiste à un film au ralenti, à un mouvement de son visage de la gauche vers la droite qui se déforme à mesure de ses émotions les plus extrêmes. La beauté naturelle de la figure du modèle se mute soudain en masques de carnaval des sentiments. Paradoxalement, les multiples affinités qui existent dans leurs œuvres révèlent combien l’image de notre corps a évolué entre les deux générations. Celle de Molinier incarnait son émancipation et sa libération quant à sa sexualité et à son choix du « genre », et cet affranchissement du désir était révolutionnaire en soi, ce qui fait que cet œuvre si personnel est aujourd’hui iconique et emblématique, quand le corps de Mayaux devient un corps/fiction, un corps/science, froid, détruit, impersonnel, reproductible et déshumanisé, où les figures objectives de la sexualité se changent en pictogrammes quasi abstraits, en images explicites de la copulation et du fonctionnement mécanisé du désir et des sentiments. Marcel Toussaint Remerciements à la galerie Christophe Gaillard. Informations complémentaires : Alexandra Schillinger, alexandra@loevenbruck.com

Philippe Mayaux (3)Pour Pierre Molinier voir mon précédent billet

 

14 octobre 2017

Extrait d'un shooting - WTF avec salopette...

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14 octobre 2017

A méditer....

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14 octobre 2017

Paris sans voiture essence : «Nous sommes en

La lettre politique de Laurent Joffrin

Haro sur Hidalgo

Comment qualifier le tir nourri qui vise Anne Hidalgo ? Restons polis : passéiste, archaïque, démagogique. Avant d’examiner les mesures annoncées pour limiter la circulation de véhicules à moteurs thermiques, il faut en effet répondre à une question simple : est-il ou non souhaitable de réduire le bruit et la pollution en ville ? Comme il est difficile de répondre non, les adversaires de la maire de Paris usent d’une rhétorique tissée principalement de sophismes grossiers.

Ecologie punitive ? Toute ville civilisée régule ses modes de transports en combinant incitations et interdictions, c’est le propre d’un Etat ou d’une municipalité moderne. Ce qui est punitif, c’est d’imposer aux enfants, aux personnes âgées – et au fond à tout le monde, automobilistes compris – un air vicié et un bruit infernal dans certaines artères. Ce qui est punitif, c’est de jeter par-dessus les moulins les résolutions de la COP 21 et de laisser le dérèglement climatique menacer le bien-être de l’humanité entière.

Et ceux qui travaillent ? Et ceux qui viennent de banlieue ? disent les contempteurs d’Hidalgo, à droite notamment, soudain dotés d’une émouvante fibre sociale. Sophisme encore : la restriction de la circulation polluante vise principalement les petits trajets, qui forment environ la moitié des déplacements dans Paris et qui sont le fait de Parisiens aux revenus souvent très honorables. Une fois ceux-là convaincus d’utiliser d’autres moyens de transport, les autres, en fait, circuleront mieux.

Le tout-électrique n’est pas réaliste ? Sophisme toujours : certes l’électrique est aujourd’hui rare et cher (2% du parc) ; mais si la pratique se généralise, les prix vont baisser, par définition et les automobilistes se convertiront progressivement (sur une quinzaine d’années : on peut se préparer). Quant aux constructeurs, ils répondent présent. Renault et Peugeot se disent très officiellement prêts à accroître autant qu’il faudra leur production de voitures électriques.

Cette campagne anti-Hidalgo a en fait deux motivations : celle de ces automobilistes indifférents au sort des piétons et des cyclistes, ces peigne-cul, et qui veulent à tout prix conserver leur petit confort supposé, quitte à enfumer leurs contemporains ; une préoccupation purement électorale, qui consiste à ameuter les plus réacs pour espérer regagner la mairie. Noble combat, comme on voit…

13 octobre 2017

extrait d'un shooting - "Je pose pour Snap et j'aime ça..."

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13 octobre 2017

Daniel Buren à la Galerie Kamel Mennour... vu ce soir

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Kamel Mennour et Daniel Buren (ci-dessus) 

Photos ci-dessous : J. Snap

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https://fr.wikipedia.org/wiki/Daniel_Buren

13 octobre 2017

Extrait d'un shooting - otage !

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