ANDY WARHOL'S SECRET MUSES
MEET THE ARTIST’S LESSER-KNOWN YET EQUALLY INSPIRATIONAL ICONS ON WHAT WOULD HAVE BEEN HIS 90TH BIRTHDAY
While Edie Sedgwick, Candy Darling, and Holly Woodlawn top the list of Andy Warhol’s iconic muses, the legendary artist played host and director to a plethora of inspirational superstars that passed through his Silver Factory. While they may not be as easily recognizable, their glamour and legacy live on in the pop art star’s films and images.
JOE DALLESANDRO
GETTY IMAGES
“Little Joe” Dallesandro starred in Warhol-directed and/or produced films like Lonesome Cowboys, The Loves of Ondine, and Trash. Openly bisexual, he became a symbol of young male sexuality and rebellion. It's rumored the photograph of his crotch made the cover of The Rolling Stones' 1971 album Sticky Fingers, a design developed by Warhol. A still of Dallesandro from the film Flesh (produced by Warhol, directed by Paul Morrissey) also became the cover of The Smiths’ 1984 self-titled debut album, and he is also said to have inspired fashion collections of Katie Eary, Martine Rose, and Sibling. In 2016 he appeared in The Dandy Warhols' video “You Are Killing Me.”
MARIO MONTEZ
Andy And Mario
SANTI VISALLI INC.
Mario Montez, née René Rivera is considered Warhol’s first drag superstar. Montez, who passed away in 2013, appeared in 13 Warhol films such as Camp, Harlot, and Batman Dracula. Known for both his vintage Hollywood-era glamour and comedic timing, he co-founded the famed avant-garde theatre troupe Ridiculous Theatrical Company, received a lifetime achievement award from the Berlin International Film Festival for his work in queer cinema, and “forever holds the highest position of royalty in the world of underground cinema” according to John Waters.
GERARD MALANGA
Gerard Malanga
GETTY IMAGESJACK MITCHELL
Largely considered Warhol’s “most important associate,” Gerard Malanga acted in Warhol films like Vinyl, Kitchen, and Since, but was also one of the artist’s creative collaborators off-screen. He even worked with Warhol on his famous “Screen Tests,” assisted with Warhol’s screen printing, choreographed “The Exploding Plastic Inevitable,” Warhol’s multimedia presentation starring the Velvet Underground, and co-founded Interview magazine. Malanga left the Factory in 1970 to pursue his own career in photography, poetry, and filmmaking.
ULTRA VIOLET
Warhol Superstar Ultra Violet
JACK MITCHELL
Isabelle Collin Dufresne met Andy Warhol in 1964 while having tea with her lover and mentor Salvador Dali. The French-born Dufresne later joined Warhol at his Factory as Ultra Violet, where she starred in films like The Life of Juanita Castro and I, a Man, eventually ditching her French debutante chic for an onscreen persona of purple locks and makeup. Dufresne parted ways with Warhol and eventually turned to religion and art full-time. She presented at galleries in Manhattan, and three of her sculptures appear in the 9/11 Memorial Museum’s permanent collection. She passed away in 2014.
VIVA
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With a nest of curly hair and cheekbones for days, Viva was once noted for her unique style. Born Janet Susan Mary Hoffman, she met Warhol while working as a model and painter. He christened her Viva, and she later starred in many of his films, like Bike Boy and Blue Movie, roles proliferate with sex scenes and nudity. Viva left the Factory to act in films directed by Agnès Varda, Wim Wenders, and Woody Allen, among others. In the 1970s, she wrote a novel about her time in the Factory called Superstar, and today continues to paint in Palm Springs, California.
Le nouveau rival d’Emmanuel Macron
Affaibli et moins populaire, le président de la République pourrait devoir affronter d’anciens alliés… Ils ont décidé de s’opposer à lui pour les prochaines élections.
Le nouveau rival d’Emmanuel Macron : un challenger de plus pour les élections européennes ?
Ils veulent exister entre la droite et la République en Marche (LREM), quitte à se démarquer d’Emmanuel Macron. Les députés UDI et Les Constructifs (LC) ont même prévu de présenter leur propre liste pour les élections européennes de 2019, rapporte Le Monde. Pourtant, ils avaient d’abord envisagé de rallier celle du président de la République. Alain Juppé lui-même avait évoqué la coalition possible d’un "grand mouvement central".
Mais c’était sans compter sur les difficultés rencontrées par le chef de l’Etat et l’enjeu d’un scrutin comme les européennes. En effet, ce dernier pourrait permettre "de créer un mouvement, une marque", indique un poids lourd de la "droite humaniste", interrogé par le quotidien du soir. "Même en faisant 7-8%, ce n’est pas inutile pour créer une base politique", poursuit-il. "Nous n’excluons pas du tout d’y aller seuls", confirme pour sa part Franck Riester, président du groupe UAI (UDI, Agir et Indépendant) à l’Assemblée nationale et député de Seine-et-Marne.
"C’est une démarche logique", estime le politologue Raul Magni-Berton. "S'il y a bien un moment où le centre droit peut tenter d'exister indépendamment d'Emmanuel Macron, c'est bien lors des élections européennes", explique-t-il. A ses yeux, il s'agit même du timing parfait. "Chaque mandat est marqué par une période creuse, généralement un ou deux ans après l'élection. Emmanuel Macron est en plein dedans. Il y a donc de très fortes chances qu'il soit sanctionné assez sévèrement lors des prochaines élections. Historiquement, les partis d'opposition sont toujours les gagnants de ce genre de scrutins, tandis que les partis alliés ne perdent pas", analyse l'enseignant-chercheur en sciences-politiques à l'Institut d’Études Politique (IEP Grenoble).
"En vérité, les députés du centre droit ont même tout intérêt à y aller seuls : ainsi, ils ne seront pas sanctionnés et pourront donc gagner quelques points. De quoi, comme ils l'expliquent, constituer une base politique. Et toucher quelques subventions...", souligne-t-il ensuite.
Malgré l'enjeu – et la possibilité de composer une base politique réelle – le centre droit ne devrait pas constituer un vrai danger pour le président, juge le politologue. "Ils manquent cruellement d'espace politique pour pouvoir construire quelque chose de durable, susceptible de menacer Emmanuel Macron".
En vérité, pour Raul Magni-Berton, les députés UDI et LC ont même tout intérêt à ne pas jouer les troubles-fêtes. "C'est précisément parce qu'ils n'ont pas l'ampleur pour être une véritable menace qu'ils doivent s'en tenir à leur position actuelle. Pour survivre au sein de La République en Marche, ils ont tout intérêt à montrer qu'ils ont de quoi peser. Sans quoi, le chef de l'Etat n'a aucune raison de les consulter, de s'intéresser à leur avis ou d'ouvrir leur dialogue. Ils ne peuvent pas représenter un risque pour lui, mais pour survivre au sein de sa majorité, il faut qu'ils s'improvisent un rôle de faiseurs-de-rois", souligne le politologue.
Aux yeux de l'enseignant, ce qui fait la faiblesse de l'offre politique des députés de centre-droit, c'est précisément la force du centre d'Emmanuel Macron. "Même sanctionnée aux prochaines élections, LREM restera forte. Or, en France, un parti centriste fort a toutes les assurances de gagner, dans la mesure où il a toutes les chances d'être au second tour – et donc de récupérer la majorité des reports de voix. L'offre proposée par Emmanuel Macron ne dépend pas de celle proposée par l'alliance UDI-LC. C'est à eux de prouver qu'ils ne dépendent pas du président pour gagner un peu de place", résume-t-il.
Si une candidature indépendante d'Emmanuel Macron peut être probante pour le centre-droit, elle le sera très probablement aussi pour le président de la République. "Soyons clairs : non seulement le chef de l'Etat ne se fait probablement aucun soucis à l'idée que les députés UDI et Les Constructifs constituent leur propre liste, mais en plus il doit certainement se frotter les mains", estime Raul Magni-Berton. "Concrètement, le fait de ne pas se présenter sous la bannière du président signifie aussi ne pas être sanctionné parce que membre de son mouvement. En revanche, dans la mesure où les lignes politiques demeurent proches, cela implique également de faire entrer des élus favorables à son action au Parlement européen. Il n'a donc aucune raison de le refuser", poursuit le spécialiste.
Marche pour le Climat
Plus de 50 000 personnes ont participé à la Marche pour le climat à Paris selon les organisateurs, 18 500 selon la police
Plus de 800 actions étaient prévues, samedi 8 septembre, dans plus de 90 pays, pour demander la fin des énergies fossiles et promouvoir les énergies vertes. A Paris, plus de 50 000 personnes ont participé à une manifestation selon les organisateurs, 18 500 selon la police contactée par franceinfo. Ces événements, organisés dans le cadre de l'appel Rise for climate lancé par des dizaines d'ONG, interviennent en amont du Sommet mondial pour l'action climatique, qui aura lieu du 12 au 14 septembre à San Francisco.
Des initiatives citoyennes. En France, des marches auront lieu à Paris et dans d'autres villes. Environ 2 500 personnes, 700 selon la police, ont ainsi défilé à Marseille. A Paris, l'initiative a été lancée par un journaliste, Maxime Lelong. Il a créé un événement Facebook intitulé "Marche pour le climat".
Une tribune écrite par 700 scientifiques. "Nous sommes d’ores et déjà pleinement entrés dans le 'futur climatique'." C'est avec cet avertissement que 700 scientifiques français lancent un SOS face à "l'urgence climatique" dans une tribune publiée par Libération.
"L'effet Hulot". En France, ces évènements revêtent une dimension particulière après la démission surprise de Nicolas Hulot, lassé de la "politique des petits pas" en matière d'écologie.
A Toronto, Michael Moore célèbre la résistance à Donald Trump
Par Thomas Sotinel, Toronto (Canada), envoyé spécial - Le Monde
Le réalisateur a présenté « Fahrenheit 11/9 », brûlot politique qui assimile le président américain à Adolf Hitler.
Il n’y a pas de raison pour que le Festival de Toronto, dont la 43e édition a commencé le 6 septembre, se distingue du reste de l’Amérique du Nord – et du monde. Donald Trump règne en maître absolu sur les conversations, et pour l’une des soirées d’ouverture – celle de la section documentaire – sur l’écran.
Michael Moore a présenté Fahrenheit 11/9 (le 9 novembre 2016, les médias américains ont admis la victoire de Donald Trump sur Hillary Clinton), un pamphlet colérique, sincère et roublard, divaguant et provocant – un retour à la manière de son plus grand succès, Fahrenheit 9/11.
Le film de Michael Moore est à l’avant-garde d’une série de films politiques américains, documentaires ou fictions attendus au long du festival. Dans la première catégorie, on trouve les films de deux autres grandes figures du genre, que tout – méthode, style et inclinations politiques – oppose : Frederick Wiseman a filmé une petite ville au milieu des « flyover states » (les Etats qu’on ne fait que survoler) dans Monrovia, Indiana, pendant qu’Errol Morris a tenté de comprendre l’ancien conseiller du locataire de la Maison Blanche Steve Bannon dans American Dharma, déjà présenté à Venise. Les dirigeants du festival se demandent si le politicien d’extrême droite s’invitera à Toronto comme il l’a fait sur le Lido, ce qui pourrait provoquer quelque agitation dans une ville plutôt à gauche.
Côté fiction, on a déjà vu Monsters and Men, de Renaldo Marcus Green, qui examine en un récit éclaté les conséquences de la mort d’un ancien combattant afro-américain tué par la police de New York et l’on attend, entre autres The Frontrunner, de Jason Reitman, dans lequel Hugh Jackman incarne Gary Hart, candidat démocrate à la Maison Blanche en 1988, défait par un scandale sexuel.
Obsession de Trump pour sa fille
De sexe, il en est question dans Fahrenheit 11/9, car Michael Moore fait sienne la fameuse phrase de Malcolm X : « Par tous les moyens nécessaires ».
Dans la brillante série de montages qui ouvre son film, il aligne les interviews agressives d’Hillary Clinton par des journalistes mâles en superposant à l’image les accusations d’agressions sexuelles dont ces censeurs – Charlie Rose, Matt Lauer, Bill O’Reilly… – ont fait l’objet. Un peu plus loin, la succession d’images fixes ou animées ressassant l’obsession du président des Etats-Unis pour sa fille Ivanka.
Après avoir établi sommairement et vigoureusement les raisons de la défaite d’Hillary Clinton (au premier rang desquelles l’hubris de ses partisans, dont on voit les plus célèbres, de Nancy Pelosi à Jay Z, annoncer son inévitable victoire) et celles pour lesquelles son concurrent n’aurait jamais dû mettre les pieds dans le bureau Ovale, Michael Moore prend la tangente. Il ne s’agit plus de dépeindre les turpitudes de Donald Trump ou les carences de l’appareil démocrate, mais de fouiller dans le terreau sur lesquels ces plantes se sont épanouies.
COMME IL AIME À LE FAIRE, MICHAEL MOORE RETOURNE CHEZ LUI, À FLINT, MICHIGAN
Comme il aime à le faire, le réalisateur retourne chez lui, à Flint, Michigan. La ville ravagée par la désindustrialisation de Roger et moi (1989) est devenue un enfer pour ses habitants, dont les enfants ont été condamnés à boire de l’eau empoisonnée, dont les bâtiments abandonnés sont devenus des cibles pour l’artillerie de l’US Army qui s’entraîne là au combat de rue.
Chacun décidera si Michael Moore force le trait ou s’il se contente d’exprimer en termes simples des situations dont les hommes politiques aiment à dire qu’elles sont compliquées. C’est ce que fait un représentant républicain à la chambre de Floride, lorsque l’un des étudiants du lycée de Parkland, ravagé par l’irruption d’un tueur armé d’un fusil d’assaut, l’interroge sur sa position quant à la vente libre de ces armes. Il était inévitable que le réalisateur de Bowling for Columbine passe par le lycée Marjorie Stoneman et célèbre ses élèves militants. Car cette deuxième partie de Fahrenheit 11/9 prend la forme d’un tour des Etats-Unis de la résistance. En présentant son film, Michael Moore a revendiqué le terme, l’associant explicitement à la résistance en France sous l’occupation nazie.
Montagnes russes militantes
On a mieux compris cette assimilation en découvrant la troisième partie de son documentaire : elle compare systématiquement les Etats-Unis à l’Allemagne de Weimar et Donald Trump à Adolf Hitler. Le renfort d’historiens, d’un ancien magistrat au tribunal de Nuremberg ne suffit pas à muer cette comparaison en raison. A la fin de la projection, il suffisait de voir Michael Moore, entouré de lycéens de Parkland et de militants de Flint pour comprendre qu’il ne s’agit plus seulement de cinéma mais d’urgence politique, d’intervenir avant qu’il ne soit trop tard.
Il revenait à l’esprit l’un des innombrables faits énoncés pendant ces deux heures de montagnes russes militantes : depuis 1992, les démocrates ont remporté le vote populaire dans toutes les élections présidentielles, sauf en 2004. Quatre mois avant ce dernier scrutin, sortait le plus grand succès de Michael Moore, Fahrenheit 9/11.
Sur le Web : www.tiff.net/tiff/fahrenheit-119