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Jours tranquilles à Paris
26 septembre 2018

"L'origine du monde"

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26 septembre 2018

Save the date .....

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25 septembre 2018

Live Show ETAM 2018 - Ce soir en direct sur internet

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25 septembre 2018

La performance surprise de Jane Birkin au défilé Gucci

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Personne ne s'y attendait. Au défilé Gucci printemps-été 2019, présenté pour la première fois à Paris, tous les regards se sont tournés vers Jane Birkin, invitée par Alessandro Michele à investir le catwalk le temps d’une performance unique.

Esthétique Seventies, esprit résolument kitsch, paillettes à foison… Alessandro Michele a dévoilé sa collection Gucci printemps-été 2019 au Palace. Et pour son premier défilé parisien, toujours ponctué de personnages aussi extravagants que hauts en couleurs, le créateur a invité une icône française à prendre place sur le podium le temps d'une performance exceptionnelle. L’étonnement est à son comble quand le public aperçoit Jane Birkin, habillée de son costume noir signature, se levant devant l'assemblée. La muse de Serge Gainsbourg prend place au milieu du théâtre, jalonné des tops portant la nouvelle collection d’Alessandro Michele pour Gucci, pour chanter son titre de 1983, Baby Alone in Babylon. Un premier show parisien qui n’a pas manqué de séduire le public.

25 septembre 2018

Fashion Freak Show de Jean Paul Gaultier: deux heures de show tambour battant

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À quelques jours de la première, le 2 octobre, nous avons pu assister en avant-première au filage du spectacle monté par le couturier aux Folies Bergère. Verdict?

Aux Folies Bergère, lundi soir à 21 heures, à quelques jours de la première du 2 octobre, alors que toute l'équipe s'affaire aux derniers réglages techniques de Fashion Freak Show, la première revue de Jean Paul Gaultier, nous avons pu assister à un filage, en avant-première.

Après plus de quarante ans de carrière (son premier défilé date de 1976), le couturier s'autorise à réaliser son rêve de toujours: monter une revue. Entouré de Tonie Marshall (Vénus Beauté) à la mise en scène, Nile Rodgers à la direction musicale et de la chorégraphe Marion Motin, il déroule le fil de sa vie dans une avalanche de tableaux piquants, sexy et démesurés, offrant une débauche de costumes et d'images vidéo de personnages célèbres (Micheline Presle, Rossy de Palma, Pierre & Gilles…).

«Fashion Freak Show».

Le show est très festif, rythmé des musiques pop des années 1980. Et ne manque pas d'aborder les sujets de société, le sida et la chirurgie esthétique. Il joue également sur le non-genre transgressif. Plusieurs danseurs sont androgynes ou travestis par les costumes, comme le sosie de Conchita Wurst ou Nana, l'ours transsexuel qui reçoit une greffe de seins coniques. Joséphine Baker trouve son Joséphin. Catherine et Liliane (Canal +) y font aussi un clin d'œil. Quant à la chanteuse Demi-Mondaine (ex-The Voice), fine comme une liane, elle joue sur le registre de crooneuse à la voix rauque.

Deux heures de show tambour battant!

Fashion Freak Show aux Folies Bergère. 32, rue Richer (IXe). Pré-séances à prix réduits (de 23 à 49€) prévues du 21 au 30 septembre. Première le 2 octobre, jusqu'au 30 décembre 2018. Tarifs: de 30 à 99€.

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Trois questions à Jean Paul Gaultier - Jean Paul Gaultier, meneur de revue.

Le FIGAROSCOPE.- Quel à été l'élément déclencheur de ce spectacle?

Jean Paul GAULTIER. - Lorsque j'avais neuf ans, ma maîtresse d'école m'avait puni pour avoir fait un dessin pendant le cours. Elle m'a scotché le dessin au dos et fait faire le tour des classes. À ce moment-là, je suis devenu le garçon le plus populaire de l'école et j'ai eu envie de continuer à dessiner.

Et ce goût pour le spectacle?

Chez ma grand-mère, je regardais Falbalas de Jacques Becker avec Micheline Presle à la télé. J'étais fasciné. En montant cette revue, je realise mon rêve d'enfant.

Quelles sont les plus grandes difficultés à monter une revue?

La technique! Faire en sorte que tous les tableaux s'enchaînent avec fluidité. Nous utilisons beaucoup la vidéo. Il faut que tout soit raccord! Mais je suis confiant, il y a une très bonne énergie sur le plateau.

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25 septembre 2018

LE PHOTOGRAPHE DINGO S’EXPOSERA AU PROCHAIN MONDIAL DE L’AUTO DE PARIS - 4 au 14 octobre 2018.

À l’occasion du Mondial de l’Automobile rebaptisé Mondial Paris Motor Show et qui se déroulera du 4 au 14 octobre 2018, un hommage exceptionnel sera rendu au photographe DINGO, pour les 40 ans de sa carrière exceptionnelle. Une dédicace qui se fera sous la forme d’une exposition intitulée : « DINGO LE TÔLE ART ».

Une référence de la photo auto/moto

DINGO, je l’ai découvert dans les années 80 alors que j’n’étais qu’un adolescent passionné de photographie. À cette époque, la plupart des canards auto/moto publiaient régulièrement les images exceptionnelles de ce photographe hors-pair. On retrouvait également ses clichés dans les publications consacrées à la photographie, comme Chasseur d’images lancé par Guy-Michel Cogné (qui nous a malheureusement quittés le 19 juin dernier) en juin 1976, ou PHOTO.

Trente-cinq ans plus tard, je l’interviewais pour monsieurvintage.com. Une rencontre que vous pouvez redécouvrir en cliquant sur ce lien.

Un surnom qui vient de la « colo »

DINGO, un sobriquet donné par des gamins lors d’une colonie de vacances et devenu une signature connue et reconnue dans le monde de l’auto, de la moto et de la photographie. DINGO, parce qu’il était souvent dans les nuages et qu’il était « différent » des gosses de son âge.

Newton & Dali

40 ans de carrière, ça n’est pas rien. Spécialisé dans la prise de vues de belles mécaniques, DINGO possède une patte particulière, souvent imitée mais jamais égalée. Plus qu’une photo, un cliché de DINGO est une mise en scène, une recherche, un tableau qui mélangerait Dali et Helmut Newton.

Un surnom, une expo, un bouquin

Jusqu’à aujourd’hui, DINGO, dont personne ne connaît le vrai nom, n’a réalisé qu’une seule exposition. C’était en 1993 à la piscine Deligny, dans le 7ème arrondissement parisien. Rien qu’à la soirée d’inauguration, 2 000 entrées avaient été enregistrées. En 1991 sortait « 10 ans de tôle », seul recueil sur le travail de l’artiste, devenu un véritable collector.

Rare et discret

Autant dire que DINGO est un photographe qui se fait rare, une raison pour ne pas rater son exposition, qui se fera grâce au soutien de la chaîne First Stop, spécialisée dans les pneumatiques et l’entretien auto.

Jean-Philippe Hénaff, Directeur Marketing et Achat de First Stop, déclare : « Le travail de Dingo est en rupture totale avec la représentation classique de la photo automobile et nous sommes très heureux de nous associer à ce projet artistique inédit en tant que partenaire exclusif. Une bonne occasion de découvrir sous un angle nouveau l’univers First Stop, enseigne majeure du pneumatique et de l’entretien automobile avec plus de 2 000 centres en Europe. »

DINGO – LE TÔLE ART : exposition au Pavillon 4 – Mondial Paris Motor Show – 4 au 14 octobre 2018.

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25 septembre 2018

Caro - Peintre et dessinatrice

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Elle naît par un heureux accident à Lille où son père guitariste et violoniste tourne un film avec Higelin. C’est le grand Jacques qui lui trouve son prénom. Enfant de la balle élevé dans une communauté en région parisienne, Caro révèle rapidement un don pour le graphisme. Elle passe une licence en arts plastiques à l’école des Arts de la Sorbonne. Le soir, elle suit les cours publics de nu aux Beaux-Arts. Sa sœur cadette l’entraîne sous le nom de Célène dans l’aventure musicale d’un album à voix jumelles qui sort chez Sony. Mais sa passion pour les courbes des nus rattrape celle qui aurait fait un parfait modèle pour les cours du soir. Longues, toutes en courbe, alanguies, intouchables : ses femmes, elle les plie et les déplie sous toutes les coutures, les croque à sa guise. Descendante indisciplinée d'Alberto Vargas, fille naturelle de Guido Crepax et Manara, pinup bavarde elle-même, rapidement repérée par les directeurs artistiques des magazines, Caro a illustré pour la presse des textes érotiques de Nicolas Rey, Bénédicte Martin, Patrick Eudeline et Jessica Nelson. Cette échappée des beaux arts expose ici sa belle mécanique des corps. Une démarche qui lui permet d’explorer les genres fondamentaux de l’érotisme féminin, avec différentes techniques, du trait vénéneux de l’encre de Chine à la soyeuse caresse de l’acrylique ‘‘La femme ici est plurielle, pin-up délurée, muse d’un Art déco onirique ou objet de ses propres fantasmes dont l’homme n’est plus que le spectateur.’’

Actuellement à la Concorde Art Gallery

http://www.concorde-art-gallery.com/galerie.html

25 septembre 2018

Fashion Week de Paris

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25 septembre 2018

Les adieux splendides de Paul Simon

Par Aureliano Tonet, New York, envoyé spécial – Le Monde

A 76 ans, le chanteur a donné son ultime concert, à New York, dans le quartier de son enfance.

S’en aller le premier jour de l’automne, là où l’on a grandi ; jolie date, joli lieu pour des adieux. Ciel légèrement nuageux, température douce : en ce 22 septembre, le temps est à l’entre-deux au Corona Park de Flushing Meadows, dans le quartier du Queens, à New York. Certains platanes tirent déjà sur l’orange, d’autres s’accrochent encore au vert estival ; dans les allées, la foule oscille pareillement entre les âges. Pour un beau tiers des spectateurs, au moins, le tout dernier concert de Paul Simon est aussi le premier. Car le musicien de 76 ans, longtemps rangé dans les rayonnages du « rock à papa », rencontre les suffrages d’une frange croissante de la jeunesse – trajectoire semblable à celle du sénateur Bernie Sanders, dont il est proche.

Alors, quand le maire de New York, Bill De Blasio, un démocrate plus modéré, s’empare du micro pour ouvrir les festivités, quelques huées s’élèvent dans le crépuscule. Elles retombent aussitôt que le héros du soir monte sur scène, blouson noir, chemise rouge, cheveu blanc, yeux embués. « Je suis parti chercher l’Amérique », fait la première chanson, America. Le public, qui les connaît par cœur, aide l’idole hésitante à retrouver les paroles. A la parution du morceau, en 1968, Simon les chantait avec Art Garfunkel. Ce soir, il n’aura pas un mot pour son ex-condisciple – il faudrait des pages pour retracer tous les accrochages et rabibochages du duo. D’autres souvenirs, moins amers, affleurent bientôt : « Ado, je jouais au baseball à trois kilomètres d’ici, raconte-t-il à la foule, gorge serrée, comme un aïeul à ses enfants. J’avais 13 ans quand mon père m’a offert une guitare, il était musicien, m’a appris mes premiers accords… C’était à 25 minutes en vélo, par là-bas. »

Son doigt pointe le lointain, par-delà l’immense globe métallique qui signe l’entrée de Flushing Meadows. Ce paisible jardin a été conçu pour l’Exposition universelle de 1939. Depuis, il a accueilli des assemblées générales de l’ONU, des internationaux de tennis et de baseball, sous le museau des avions qui décollent de l’aéroport LaGuardia, non loin. Soit le Queens dans sa quintessence même : un quartier à la tranquillité presque provinciale, mais traversé par le vaste monde. En deux mots, le plus cosmopolite des cocons.

Gaieté et gravité

Paul Simon est fait du même bois. C’est un musicien folk, au sens fort du mot : il n’aime rien tant que s’enraciner dans les folklores, qu’ils soient celtiques, cajuns, jamaïcains, zoulous ou amazoniens. « Folks » désigne « les gens », en anglais : ainsi de ses morceaux, qui ne se jouent jamais mieux qu’ensemble, à plusieurs. La liste de ses collaborations donne le tournis ; celle de ses concerts-monstre aussi – 750 000 spectateurs à Central Park en 1981 et 1991, 600 000 au Colisée de Rome en 2004…

A cette échelle démesurée, la « der » a des airs de veillée des chaumières. Malgré leur prix – entre 75 et 150 dollars –, les quelques milliers de billets sont partis en un éclair. Sur scène, pas plus d’une vingtaine de musiciens. La troupe est menée par le jeune sextet new-yorkais yMusic, aux cuivres, aux bois et aux chœurs. Une section rythmique d’exception le seconde : adroits briscards, dont se détachent le Sud-Africain Bakithi Kumalo et le Nigérian Biodun Kuti. La mort en 2017 du guitariste camerounais Vincent Nguini a beaucoup pesé dans sa décision de raccrocher, assure Paul Simon, qui salue sobrement la mémoire de ce complice de trente ans.

Peu avant, il faisait acclamer, tout sourire, la seule invitée surprise de la soirée : la chanteuse texane Edie Brickell, sa troisième épouse, venue siffloter sur Me and Julio Down by the Schoolyard.

Gaieté et gravité alterneront ainsi, cent-quarante minutes et vingt-six chansons durant. Un passage en revue qui puise à parts égales dans chacune des trois grandes périodes de sa discographie. A ses débuts, Simon se préoccupe avant tout d’harmonie : ses vocalises mélodieuses, modulées sur un lit de douceurs acoustiques, rêvent de rapports humains qui couleraient avec davantage de fluidité. Voir le classique Bridge Over Troubled Water, cet « enfant perdu » que Simon s’est finalement résolu à reconnaître, après l’avoir longtemps négligé en tournée, pour cause d’interprétations rivales. Sur la scène de Flushing, l’auteur loue la version d’Aretha Franklin, avant de se jeter à l’eau, voix claire, poumons gonflés, plongeon réussi.

PAR SON SOUCI CONSTANT DE VALORISER CES ALTÉRITÉS, SIMON ÉCHAPPE AU PROCÈS D’APPROPRIATION CULTURELLE Au mitan des années 1980, l’homme chamboule son processus créatif : le rythme supplante subitement l’harmonie. Cette deuxième partie de carrière constitue, avec bonheur, le cœur battant du spectacle. Ecriture criblée de chausse-trapes, dont les albums Graceland (1986) et The Rhythm of the Saints (1990) font leur miel. Simon y laisse gambader à plein débit son chanter-parler new-yorkais, sur des saccades venues d’ailleurs – Afrique du Sud et Brésil, en premier lieu. Par son souci constant de valoriser ces altérités, Simon échappe au procès d’appropriation culturelle : comment ne pas se réjouir d’entendre des dizaines d’Américains discourir, à la sortie du concert, des mérites respectifs du mbaqanga, du zydeco et de la batucada ?

Un troisième temps s’ouvre au début du millénaire : dès lors, le primat ira moins à la danse qu’aux ambiances. Sous l’influence de ses amis Brian Eno et Philip Glass, Simon s’inquiète du climat des albums, de l’aération des arrangements, de la texture des sons. Ce faisant, les questions environnementales et spirituelles animent de plus en plus couplets et refrains. En témoigne le subtil Questions for the Angels, que Simon précède d’un laïus sur la fondation écolo Half Earth, à laquelle les revenus du concert sont reversés.

Grâce et loi

Lors de la Convention démocrate, en 2016, le chanteur était apparu avec un bracelet muni d’une croix. Cet enfant d’immigrés juifs, qui a longtemps fait état d’impiété, aurait-il rencontré Dieu sur le tard ? Saint Paul, le plus fameux des convertis, opposait véhémentement la grâce à la loi. Paul Simon, que ces deux notions turlupinent, est bien moins définitif. S’il s’est relevé d’échecs cuisants – le film One-Trick Pony (1980), la comédie musicale The Capeman (1997) –, ces saluts se sont toujours opérés en composant avec les règles de l’industrie.

Il en va ainsi de cet ultime concert, qui respecte les lois du genre : anecdotes savamment préparées, merchandising de circonstance, tubes à la pelle en rappel – jusqu’à l’inéluctable The Sound of Silence clôturant, une fois pour toutes, les débats. Comme tombés du ciel, des moments de grâce perturbent, cependant, ces passages obligés. Telle balle de baseball, que lance le public et que rattrape miraculeusement, après deux tentatives infructueuses, le chanteur ganté. Tel feu d’artifice, qui éclate sans crier gare, au loin, et nimbe d’irréalité une digression sur René Magritte. Tel avion, gratifié du mot « Spirit » sur l’empennage, dont le survol inspire au musicien ce commentaire :

« Bonsoir à vous, passagers ! Vous venez d’apercevoir les plus exquises personnes sur Terre. » Selon la kabbale, la grâce (« hesed »), lorsqu’elle s’allie à la loi (« din »), donne la splendeur (« tiferet »). En ce vingt-deux septembre, avec la bénédiction des cieux et des siens, Paul Simon s’est sauvé dans les règles de l’art – splendides adieux que ceux-là.

24 septembre 2018

PHOTO est paru

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