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Jours tranquilles à Paris
30 décembre 2018

Alexandre Benalla

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30 décembre 2018

"Fashion Freak Show" aux Folies Bergère.... de Jean Paul Gaultier

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Le Fashion Freak Show embrase la scène parisienne. Portée par la belle énergie d'une troupe de quinze danseurs, mannequins et circassiens, la revue ultrasexy et débridée retrace la vie du couturier et casse, on ne se refait pas, les codes du genre.

Jean Paul Gaultier fait ce qu'il veut. Irrévérencieux depuis plus de quarante ans, il a toujours brisé les codes de la mode, inventant un style identifiable entre tous. Les seins coniques portés par Madonna, corsets et jupes pour homme, sont des gimmicks qui lui collent... à la marinière. Il déboule aujourd'hui aux Folies Bergère avec la revue dont il rêve depuis son enfance. «Lorsque j'avais neuf ans, ma maîtresse d'école m'avait puni pour avoir fait un dessin pendant le cours. Elle m'a scotché le dessin au dos et fait faire le tour des classes. À ce moment-là, je suis devenu le garçon le plus populaire de l'école et j'ai eu envie de continuer à dessiner», raconte-t-il.

30 décembre 2018

Dita von Teese

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30 décembre 2018

En Chine, un système de notation des citoyens encore flou mais aux ébauches effrayantes

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Par Pauline Croquet, Envoyée spéciale à Leipzig - Le Monde

Le « système de crédit social » (SCS) que le gouvernement chinois entend mettre en place à compter de 2020 ressemble à un épisode de la série d’anticipation dystopique Black Mirror.

Les détails de ce que l’on présente couramment comme un système unifié de notation des citoyens, fonctionnaires et entreprises chinois sont encore flous. Et pour cause : Pékin expérimente encore plusieurs options avant d’en choisir la meilleure pour la déployer dans tout le pays. Actuellement, plusieurs dizaines de systèmes différents coexistent et permettent d’entrevoir les grandes lignes du système qui sera choisi par les autorités. L’économiste Antonia Hmaidi, doctorante à l’université allemande de Duisbourg et Essen, les a présentés lors d’une conférence à la 35e édition du Chaos Communication Congress, la grand-messe annuelle des hackeurs qui se tient à Leipzig (Allemagne) jusqu’au 30 décembre.

La légalité et la moralité passées au crible

« L’idée est de collecter des centaines de données sur les individus et les entreprises, depuis leur capacité à tenir leurs engagements commerciaux jusqu’à leur comportement sur les réseaux sociaux, en passant par le respect du code de la route », résumait en octobre la sinologue Séverine Arsène dans une tribune au Monde.

Seront donc passées au crible la légalité et la moralité dans les domaines économiques, sociaux et politiques, avec pour but un score dont découleront des récompenses ou des sanctions. Les Chinois pourront se voir ainsi restreindre l’accès à certains emplois, prêts, écoles ou transports publics. De telles « listes noires » existent déjà, par exemple dans le transport ferroviaire.

« En Occident et en Chine, ce système est perçu complètement différemment, explique en préambule Antonia Hmaidi. Ici, on le voit comme une grande dystopie orwellienne. En Chine, ils estiment plutôt que la technologie va régler les problèmes de la société. »

Et de rappeler que l’objectif-clé de ce projet du gouvernement chinois est de rétablir de la « confiance » au sein de la société, et ce, afin d’assainir les transactions économiques. « Il s’agit globalement de diviser ses citoyens en deux catégories : d’un côté, les personnes de confiance, de l’autre, ceux qui la rompent. »

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Soixante-dix projets pilotes

Pour tenter de comprendre à quoi va pouvoir ressembler le système de crédit social et ses possibles conséquences dans le futur, Antonia Hmaidi s’est penchée sur trois projets pilotes, les plus aboutis parmi les soixante-dix déployés par le gouvernement. En effet, Pékin a désigné des villes-tests mais aussi autorisé des entreprises comme Alibaba, concurrent d’Amazon, à développer leur propre système de notation. Centralisé ou hyperlocal, reposant sur des logiciels informatiques ou plutôt sur un vaste catalogue de règles, la Chine n’a négligé aucune possibilité.

La chercheuse a donc étudié et généré des simulations à partir des protocoles établis :

dans la ville de Suining (Sichuan), « qui a porté en germe plusieurs éléments du SCS même s’il a été abandonné après de vives critiques de la part des citoyens et des médias d’Etat, notamment parce qu’il reposait essentiellement sur la sanction » ;

de celui testé à Rongcheng (Shandong), « un système très avancé et à plusieurs niveaux » ;

et, enfin, le système de crédit Sésame, développé par l’entreprise Alibaba, « le seul qui ait réellement utilisé le machine learning et l’intelligence artificielle pour traiter les données ». Il a notamment permis à l’Amazon chinois de garder captifs les internautes sur ses services et produits, faciliter les paiements et déterminer leur solvabilité dans un pays ou encore beaucoup de gens n’ont pas de carte de crédit ou de compte en banque.

Pour ses travaux, Antonia Hmaidi s’est essentiellement focalisée sur le système de Rongcheng, car elle estime que c’est vers un système décentralisé comme celui-ci que la Chine pourrait tendre. Celui-ci va jusqu’à classer les individus à l’échelle de quartiers ou entreprises dans six catégories allant de AAA à D. Les habitants se voient attribuer 1 000 points de base qui fluctueront selon un catalogue de comportements établis qui vont du remboursement de dettes à une naissance planifiée en passant par le fait de planter des arbres dans son jardin.

De surcroît, des personnes référentes sont désignées au niveau local pour transmettre des informations au niveau hiérarchique supérieur. Les autorités n’hésitent pas non plus à afficher publiquement certains profils et informations pour inciter les gens à mieux se comporter, voir « s’autocensurer ».

Des systèmes largement biaisés

Les recherches d’Antonia Hmaidi, mais aussi les premiers résultats des expérimentations chinoises, révèlent plusieurs écueils. « A Rongcheng, on s’est aperçu que les personnes référentes reportaient plus d’informations sur les gens qu’ils n’aimaient pas que sur ceux qu’ils appréciaient, prend comme exemple la spécialiste. Et les individus pouvaient remonter leur note en faisant des dons publics. » A l’inverse de l’effet recherché par Pékin, Antonia Hmaidi pointe également une possible érosion du principe de confiance : « Ces systèmes marquent encore plus le fait que soit on appartient au groupe, soit on est un outsider. » Quant à la criminalité, « elle se déplace : les gens vont être vigilants là où ils sont surveillés mais les crimes pourront être commis ailleurs, hors ligne notamment ».

L’an dernier déjà, on redoutait au Chaos Communication Congress les effets d’un système de surveillance à si grande échelle. Antonia Hmaidi s’inquiète également des possibles nouveaux biais qui pourront accompagner le déploiement du SCS. « Ce système va reposer sur un numéro d’identité unique que se voient attribuer les Chinois à la naissance et nécessaire pour tout : acheter un téléphone, faire des démarches administratives, etc. Que se passe-t-il pour ceux qui n’en ont pas ? » Qu’adviendra-t-il aussi des citoyens, souvent ruraux, qui n’ont pas d’accès à Internet ? L’universitaire craint également que ce système ne soit un levier supplémentaire de discrimination envers certaines des cinquante-cinq minorités peuplant le pays « et qui pourraient être mises sous contrôle accru ».

La question des données personnelles des ressortissants chinois se pose également avec le SCS : « Nombre de Chinois sous-évaluent leurs données, n’ont pas conscience qu’ils en produisent. De même avec le système du numéro d’identité unique, il est facile d’avoir accès légalement à un grand nombre de données pour une petite centaine d’euros, y compris de la géolocalisation en temps réel. »

A quelques années du lancement officiel du score de crédit social, les observateurs se demandent encore jusqu’où ira la Chine dans ce vaste système d’évaluation. « On ne sait pas si les citoyens seront amenés à se noter entre eux et comment ils y seront obligés, on ignore s’il s’agira de plusieurs notes ou d’une note unique comme à Rongcheng, jusqu’à quel point les informations seront partagées, rendues publiques. Mais aussi quelle sera l’implication des entreprises dans ce processus », égrène Antonia Hmaidi. De quoi largement alimenter encore les doutes et les scénarios orwelliens.

30 décembre 2018

Toilet Paper

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30 décembre 2018

Moi Magazine

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30 décembre 2018

Après les "gilets jaunes", les "stylos rouges" : on vous présente ce mouvement qui rassemble des profs en colère

stylos rouges

Des enseignants du primaire et du secondaire se mobilisent, sur les réseaux sociaux, pour demander de meilleures conditions de travail et des hausses de salaire.

Leur plume a la couleur de la colère. Derrière l'appellation "stylos rouges", c'est au tour des enseignants de se rassembler, en partageant leurs revendications, sur les réseaux sociaux notamment. Difficile de ne pas y voir l'influence du mouvement des "gilets jaunes" sur les fonctionnaires de l'Education nationale. Tout comme la mobilisation lancée le 17 novembre dans toute la France, les "stylos rouges" se sont par exemple lancés sans inviter, pour le moment, les syndicats d'enseignants. Voici ce que l'on sait de ce mouvement.

Qui est à l'initiative des "stylos rouges" ?

Sur Facebook, les enseignants connectés occupent depuis longtemps des espaces de discussion, comme le groupe fermé "Le coin détente des profs". C'est là que Cyril, enseignant en histoire-géographie, inspiré par les "gilets jaunes", a d'abord proposé, le 11 décembre, de créer un groupe des "crayons rouges". Avec humour, il suggère que "toutes les nuances de rouges" y soient les bienvenues. "En guise de soutien, on peut arborer un crayon rouge sur son rétro, son tableau de bord, dépassant d'une de ses poches ou même sur son oreille", écrit-il encore.

Le groupe Facebook "Les stylos rouges en colère", créé le 12 décembre, compte plus de 33 000 membres, samedi 29 décembre, sur les quelque 880 000 enseignants qu'emploie l'Education nationale. "Et nous avons encore 6 000 demandes en attente", précise Sam, enseignante en primaire en Seine-Saint-Denis et administratrice du groupe. Dans un court texte de présentation, les "stylos rouges" se décrivent comme un "groupe de profs en colère" et précisent que le groupe – géré par six administrateurs et six modérateurs – est constitué de professeurs des écoles, de profs en collèges, lycées et lycées professionnels.

Que revendiquent ces profs en colère ?

Dans un premier manifeste publié le 17 décembre, les "stylos rouges" affichent leurs objectifs – "faire entendre nos revendications et améliorer l'image de l'enseignement en France" – et listent leurs demandes, "essentielles au bien-être de l'école publique de demain et de ceux qui la font vivre au quotidien". Le texte a beaucoup évolué depuis, mais les mêmes revendications restent en tête, les enseignants réclament une augmentation des salaires "à hauteur de la fonction occupée" et "le dégel immédiat du point d'indice". Gelé entre 2010 et 2015, le point d'indice salarial, qui permet de calculer les salaires de la fonction publique, a connu de faibles revalorisations en 2016 et 2017, mais le gouvernement l'a à nouveau gelé en 2018.

Quelle place laissent-ils aux syndicats ?

"Ce mouvement est détaché de toute appartenance politique et syndicale", précise le groupe Facebook. "Les mouvements proposés par les syndicats ne suffisent plus", constatent un peu plus loin les "stylos rouges". "Mais nous respectons les syndicats, il y a des personnes syndiquées parmi nous, et moi je vote pour mes représentants", assure Sam. Pour Julie, il s'agit surtout de rester "apolitiques". "On ne veut pas remplacer ou écarter les syndicats, ils nous représentent, mais on veut juste trouver un autre moyen de se faire entendre", insiste-t-elle. "Par ailleurs, aucun syndicat ne rassemble les enseignants du primaire et du secondaire", ajoute la prof des écoles.

Les organisations syndicales se sentent tout de même mises à l'écart. "On peut regretter que ça ne passe pas par les syndicats, parce que ces revendications sont portées depuis longtemps par les organisations", a par exemple déclaré Frédérique Rolet, secrétaire générale du syndicat Snes-FSU, interrogée par BFMTV. Sur Twitter, Amélie Hart-Hutasse, enseignante et militante du même syndicat, regrette également la mise à l'écart des organisations. "Dépasser les syndicats, c'est précisément la méthode du gouvernement", dénonce-t-elle. "Nos droits individuels et collectifs en tant que travailleurs ont été conquis par l'action syndicale et leur survie dépend de l'existence des syndicats", ajoute la militante.

30 décembre 2018

Vu sur internet

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30 décembre 2018

Journalisme

30 décembre 2018

Grace Jones par Jean Paul Goude

grace jones

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