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Jours tranquilles à Paris
27 décembre 2018

Galerie Agathe Gaillard

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FAM Jusqu’au 9 février, 2019 Galerie Agathe Gaillard 3, Rue du Pont Louis-Philippe 75004 Paris. https://galerieagathegaillard.com/

Créée en 1977 et reconnue internationalement, FAM fut le berceau créatif de mannequins hors-du-commun et de photographes légendaires, tels que Martine Barrat, Guy Bourdin, Elliott Erwitt, Peter Lindbergh, Robert Mapplethorpe, Sarah Moon, Helmut Newton, Paolo Roversi, David Seidner, Jean-Loup Sieff, Paul Steinitz, Deborah Turbeville, Albert Watson, Wim Wenders …

« J’ai créé l’agence FAM avec l’espoir de proposer une alternative à l’image du mannequin classique, et pour rompre avec le mythe de la femme dont la seule plastique parfaite compte. Aussi, ma réflexion et mon travail m’ont poussé à rechercher des sources d’inspiration pour les photographes dont le travail reflétait à mes yeux une singularité ou une sophistication baroque. Je me suis surtout intéressée à la mise en scène sous forme d’images ou de scénarios fictifs. C’est le style et la personnalité de ces mannequins qui ont déterminé mes choix, elles tracent l’empreinte d’une nouvelle vision de la féminité à travers une multitude de portraits subtils. ». Fabienne Martin

Liste des photographes :

Clive Arrowsmith – Josef Astor – Martine Barrat – Harry Benson – Guy Bourdin – Marianne Chemetov – Franck Christen – Arthur Elgort – Elliott Erwitt – Fabrizio Ferri – François Halard – Sheldon Heitner – Steve Hiett – Horst P. Horst – Frank Horvat – Dominique Issermann – Barry Lategan – Erica Lennard – Jean-François Lepage – Peter Lindbergh – Ali Mahdavi – Robert Mapplethorpe – Toni Meneguzzo – Sheila Metzner – Sarah Moon – Helmut Newton – Bernard Pesce – Sabine Pigalle – Herb Ritts – David Rochline – Paolo Roversi – Laurence Sackman – David Seidner – Barbara Sieff -Jeanloup Sieff – Lord Snowdon – Paul Steinitz – Deborah Turbeville – Javier Vallhonrat – Sacha Van Dorssen – Albert Watson – Bruce Weber – Isabelle Weingarten – Wim Wenders

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27 décembre 2018

Extrait d'un shooting

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27 décembre 2018

Michel Piccoli

27 décembre 2018

Gare Montparnasse

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27 décembre 2018

Sexe : Masculin, Féminin, Divers

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27 décembre 2018

La «bulle Trump» savonne les marchés

trump economie

Par Philippe Coste, Intérim à New York - Libération

Affichant son pire mois de décembre depuis 1931, la Bourse de New York menace les autres places mondiales. Au cœur du tumulte, le président américain a multiplié les signes négatifs, de la guerre commerciale avec Pékin au «shutdown», en passant par ses critiques visant le patron de la Réserve fédérale.

La «bulle Trump» savonne les marchés

Les mauvais signes sont venus d’Asie, où une chute de l’indice Nikkei (- 5 %) a révélé mardi la panique des marchés boursiers. La Bourse japonaise, qui baisse malgré les efforts répétés du gouvernement, confirme un glissement généralisé vers un marché baissier reflétant un ralentissement mondial de la croissance et des investissements. Mais la quasi-totalité de la planète finance se tourne vers l’épicentre du séisme : les Etats-Unis, où Wall Street a accusé un recul de 600 points, affichant son pire mois de décembre depuis 1931. Et où le lendemain de Noël annonce la fin de la «bulle Trump», une embellie nourrie par dix ans de taux d’intérêt minimes, puis par le zèle pro-business et les baisses mirifiques de l’impôt sur les sociétés de la nouvelle administration américaine, désormais contrecarrée par ses propres travers. Le leader planétaire, tout à sa rogne contre la Réserve fédérale (Fed), enlisé dans une guerre commerciale mondiale et assez enragé pour ceindre une partie de son pays au nom de sa promesse démagogique d’un mur frontalier, s’est mué en trublion anxiogène dont les errements politiques contribuent aux incertitudes et aux ventes massives sur le marché boursier. Malgré les appels suppliant à la prudence de son entourage, Donald Trump est le premier président américain à s’être jamais vanté de la hausse du Dow Jones. Il lui faudrait aujourd’hui endosser sa part de responsabilité dans le recul des marchés et constater l’étonnante immaturité de ses collaborateurs sur le sujet. Dans l’optique de les rassurer, son directeur du Trésor n’a fait qu’aggraver la situation en annonçant dimanche qu’il avait contacté les plus grandes banques américaines pour s’assurer de leurs réserves en liquidité. A la veille de Noël, «cela revenait à évoquer un problème qui n’existait pas : le meilleur moyen d’agiter les marchés et de suggérer l’existence de nouvelles inconnues», regrette Komal Sri-Kumar, président du consultant international Global Strategies. Car les sujets de préoccupation ne manquent pas : conflit ouvert attisé par le Président contre le chef de la Fed en raison de ses hausses de taux d’intérêt, craintes dues à la guerre commerciale intentée par Trump à la Chine, et chaos provoqué par la fermeture partielle des administrations américaines, otages de ses caprices après le refus du Congrès de voter les crédits de 5,6 milliards de dollars pour son mur à la frontière.

 La Fed, stabilisateur dans le viseur

Dans l’histoire américaine, seul George Bush Sr. s’était plaint publiquement, en 1991, de la politique de la Réserve fédérale, jugée trop lente pour accélérer la reprise économique à la veille des élections. Trump a brisé tous les tabous, attaquant depuis six mois comme si le patron de la Réserve était un simple subordonné indiscipliné, coupable d’augmenter trop vite les taux d’intérêt et de se focaliser sur les risques de surchauffe d’une économie au plein-emploi. Le Président a cru rassurer les marchés, mercredi matin, en faisant savoir que le job de Jerome Powell n’était pas menacé, confirmant qu’il avait envisagé de le congédier. Il en faudra pourtant plus pour effacer l’effet désastreux d’un tweet du 24 décembre assurant que «l’économie n’a qu’un seul problème, la Fed».

Le conflit constant suscite l’inquiétude sur la légitimité de l’institution fédérale et sur sa capacité à agir sereinement en fonction des besoins réels de l’économie pour assurer la stabilité financière du pays à moyen terme. Powell peut s’inquiéter des risques d’inflation dans une économie où le taux de chômage est de 3,7 %. Ses hausses progressives de taux d’intérêt, unanimement approuvées par le board de la Fed, visent avant tout à ménager une marge de manœuvre suffisante pour l’avenir, s’il était nécessaire de les réduire pour stimuler l’économie et éviter une récession. Mais Trump, mu par une vision de court terme, n’a cure du rôle stabilisateur de la Fed. Et laisse planer le doute sur sa capacité à confronter efficacement un revirement économique, ajoutant à l’instabilité des marchés.

Une guerre commerciale lourde de conséquences

Le bras de fer avec les partenaires commerciaux historiques des Etats Unis, de l’Europe, du Canada, du Mexique et de la Chine figurait en tête des promesses électorales de Trump en 2016. Depuis, il n’a cessé d’attiser l’offensive imposant des droits de douane, au nom de la sécurité nationale, sur les importations d’aluminium européennes et canadiennes, bousculant sans autre raison qu’un populisme xénophobe les termes de l’accord de libre-échange nord-américain (Alena). Malgré un semblant de trêve avec la Chine, le gouvernement continue de harceler Pékin avec 142 demandes de révisions de termes commerciaux, sans aborder par ailleurs les points de contentieux les plus pertinents du commerce sino-américain, comme la protection des droits intellectuels ou le pillage des secrets industriels occidentaux par les Chinois. Pour quel résultat ? Les représailles chinoises sur les importations agricoles obligent le gouvernement américain à pourvoir des fonds de secours pour les producteurs de soja américains, boycottés par Pékin.

En attendant, les effets d’une année de guérilla commerciale commencent à se faire sentir : les exportations américaines de produits sujets aux représailles des partenaires commerciaux des Etats-Unis ont chuté de 26 % par rapport à l’année dernière. Le déficit commercial, obsession de Donald Trump, s’est aggravé de 11 % comparé à l’année dernière, et devrait atteindre 600 milliards de dollars au 31 décembre, soit 25 % de plus qu’à la date de son entrée à la Maison Blanche en janvier 2017. Les incroyables largesses fiscales accordées aux entreprises par le gouvernement en place contribuent à la hausse des importations en dépit des brimades douanières. En retour, les exportations vers la Chine, d’une valeur de 102 milliards, ont baissé d’1 milliard par rapport à 2017.

Un «shutdown» de mauvais augure

Trump pourrait bientôt entendre une nouvelle devise dévastatrice : «Le seul problème de l’économie, c’est Donald Trump.» Son acharnement à réaliser sa promesse la plus absurde, le mur à la frontière mexicaine, a abouti au blocage d’une des six lois de finance nécessaires au fonctionnement de l’Etat américain. Certes, l’effet de cette fermeture est réduit par la période des fêtes, mais ce coup de masse sur les institutions, revendiqué par Trump devant ses opposants Nancy Pelosi et Chuck Schumer, confirme avant tout l’imprévisibilité du gouvernement de la première puissance économique mondiale. Le «shutdown» ne coûterait (pour l’instant) que 1,2 milliard alors que 70 % des fonctions de l’Etat restent financées et assurées. Mais l’incident augure d’une guerre à venir entre le Congrès et la Maison Blanche après la victoire démocrate à la Chambre des représentants et, à terme, un dysfonctionnement plus grand encore des institutions en raison de l’intransigeance inédite de Trump. Un chaos qui ne fera qu’aggraver l’inquiétude des marchés.

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27 décembre 2018

Laetitia Casta

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Jouant dans le film de Garrel, son époux, l’actrice évoque son rapport aux gilets jaunes et souligne l’importance de la sexualité réelle ou fantasmée.

D’abord raconter une méprise.

1) Promesse tenue.

Quand elle porte chignon, Laetitia Casta fait penser à Simone Veil. Au premier étage déserté d’une brasserie du XIVe arrondissement de Paris, elle prend fort bien la comparaison. Elle apprécie la récente panthéonisée et ne s’offusque pas qu’on accélère sa maturation de jeune quadra. Mais quand on fait valoir que cette proximité saute aux yeux depuis qu’elle a incarné la ministre de la Santé de Giscard, dans un téléfilm, elle éclate de ce rire flagrant à dent biaisée qui la rend immédiatement sympathique, entre enthousiasme frondeur et refus réitéré de profiler son particularisme bien mâché. Elle rétorque qu’Emmanuelle Devos jouait Simone. Et met au défi le journaliste de faire état de son erreur sur la personne. Voilà qui est fait.

2) Bouquet de fleurs.

Tant qu’on en est aux confidences, avouons que ceci est le second portrait de la mannequin devenue actrice. La première fois, la défileuse chérie de Saint Laurent commençait juste à monter sur les planches. On avait passé un excellent moment avec une jeune femme de 25 ans intéressante et éveillée, curieuse de tout et contente d’échanger. Cela avait donné un portrait rêvé où on l’imaginait Ondine et nageuse de combat, castagneuse piquante sortie de sa bogue, conductrice sans permis ne cédant pas la priorité aux camionneurs l’épinglant en pin-up. Depuis, elle s’installe en toute légalité au volant du 4 × 4 où s’entasse sa tribu recomposée. Après ce papier, elle avait envoyé un bouquet de fleurs. Ce qui ne nous était jamais arrivé. D’où le risque d’une complaisance acquise d’avance…

3) Abel, pas Caïn.

Laetitia Casta tient l’un des rôles principaux dans le dernier film réalisé par Louis Garrel. A la ville, ils ont convolé l’été dernier dans la Corse de madame. Au cinéma, dans l’Homme fidèle, le couple s’amuse des outrances du désir, de ses fausses pistes, de ses benoîtes transgressions. La faveur féminine transgénérationnelle rencontrée par Garrel a toujours excité notre jalousie. On comprend d’autant mieux cette ferveur quand on fait un écorché du personnage qu’il interprète. Il se baptise «Abel», pas Caïn. Il est la victime et non le meurtrier. Il est compagnon réprouvé, père de substitution, amant manipulé. Il est ce mistigri que les femmes se repassent en fraude. Il n’est ni père, ni patron, ni résistant. Il est cette absence de volonté qui inquiète, cette indifférence fluide et volatile qui échappe, cette beauté au regard plissé qui a la myopie attrayante. Elle en dit : «Se laisser flotter, c’est aussi une manière d’avoir le pouvoir.» En face, Laetitia Casta - Marianne est une gestatrice qui met en compétition les géniteurs, une veuve qui récupère l’éconduit, une possible meurtrière qui teste la fidélité de son concubin en le bradant à une jeunette qui s’en lassera vite son affaire faite. Tout ça, c’est du cinéma. A la ville, Casta, qui a son lot d’admirateurs, pointe avec malice combien les femmes aussi peuvent avoir la pupille insistante, sinon le regard violeur, face au sex-symbol qui lui sert de chevalier vacillant.

4) Les oreilles de Louis.

Casta a hésité avant de faire équipe dans la fiction. Garrel est un enfant de la balle, elle pas. Elle se défiait du mélange des genres, des imbrications privé - public que les Garrel, comme les Gainsbourg ou les Deneuve, savent utiliser à leur avantage et avec élégance. Studieuse, elle construit ses personnages avec attention, leur invente psychologie, goûts, humeurs et rapport à la sexualité, «très important, la sexualité». Elle a découvert Garrel «sensible à l’absurde, à la surprise». Elle l’a entendu «soucieux de rythme, de musique» et plus intéressé «par la note personnelle que par la bonne note». Et comme elle est moqueuse et surtout pas déférente, elle évoque le tremblé des oreilles de l’ouïe, pardon de Louis. Et d’écarter ses paumes battantes en pavillon pour mimer Dumbo l’éléphant, plutôt que de mettre ses mains en visière pour célébrer la longue vue à œil de lynx.

5) Larmes jaunes.

Tout à coup, elle laisse échapper une larme. Et on reste interdit devant cette émotion d’une sincérité qu’on refuse de mettre en doute. Casta n’a pas la sensiblerie affleurante ni la rouerie tragédienne. Et tant pis si on lui donne le bon diable sans confession. Il est question des gilets jaunes. On s’attend à ce que celle qui a voté Hamon fasse valoir ses proximités et ses hésitations, son empathie et ses réserves, comme le tout-venant de la gauche culturelle. Mais elle dit : «Les gilets jaunes, c’est ce qu’on est nous.» Et il faut comprendre : «C’est les miens, c’est moi avant.» Et aussi : «Les ronds-points, je viens de là.» Elle précise : «J’ai vu mes parents galérer. Je suis fière de ce qu’ils ont fait et de la façon dont ils nous ont éduqués, mais ce n’était pas facile tous les jours. Parfois, ma mère me demandait de casser ma tirelire pour aller chercher du pain.» Corse autoritaire et militant, le père travaille dans le BTP. Il est souvent absent, parti sur des chantiers en Afrique. Sa mère est normande, comptable et catholique. Et tient sa triplette, serrée sous son aile, dans une maison des bois, près de Pont-Audemer.

6) Femmes, enfants, sexualité, etc.

Dans une tribune (1) publiée voici un an, Laetitia Casta a dit précisément sa vérité sur #MeToo. Elle a dénoncé les violences mais refusé d’opposer les genres, plaidé pour l’harmonie et contre la censure. Cette position nuancée ne l’empêche pas d’avoir une approche différentialiste des choses. Au risque du sexisme, elle estime que «les femmes sont plus concrètes et plus sincères». Elle se réjouit «qu’elles soient aussi nombreuses sur les ronds-points», comme si c’était une garantie d’apaisement.

La discussion dérive vers Bertolucci, Maria Schneider, la manipulation nécessaire à la mise en scène, sa nécessité et ses excès. Elle estime manquer d’éléments pour prendre partie quant au Dernier Tango, ne s’angoisse pas de la nudité à l’écran mais demande au réalisateur «un minimum d’éthique». De fil(m) en aiguille, elle évoque 1900, autre saga de Bertolucci, vue récemment en famille. Et en particulier la scène où les deux gamins qu’incarnent adultes De Niro et Depardieu comparent leurs zizis. Et Casta, qui se souvient d’avoir dû se débrouiller seule en la matière, de rappeler l’importance d’aborder la sexualité avec confiance et espoir.

Après s’être quittés, sur le boulevard arpenté, une question oubliée resurgira, mais trop tard : «Et le mariage ? Pourquoi ?»

(1) Le Monde du 22 janvier.

11 mai 1978 Naissance à Pont-Audemer (Eure).

1993 Elue miss Lumio.

2010 Gainsbourg. Vie héroïque (Joann Sfar).

2016 Réalise son premier court métrage, En moi.

26 décembre 2018 L'Homme fidèle (Louis Garrel).

27 décembre 2018

Helmut Newton

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27 décembre 2018

Affaire Benalla ... saison 2 ?

27 décembre 2018

Nouvel An sur les Champs... Est-ce raisonnable ?

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