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Jours tranquilles à Paris
3 septembre 2020

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3 septembre 2020

Seize the Beauty (5 min preview) from Szymon Brodziak on Vimeo.

3 septembre 2020

En Chine, l’omniprésent Xi Jinping fait sa rentrée sous le signe de la « pureté » et de la « loyauté »

Par Frédéric Lemaître, Pékin, correspondant

Propagande et purges : le président chinois assoit son pouvoir à l’approche de la fin de son deuxième mandat. A l’extérieur, il tire les conséquences des tensions avec les Etats-Unis, qui s’annoncent durables.

Jusqu’à présent, arrivés à ce moment de leur carrière – la deuxième partie de leur second mandat – les précédents présidents de la République populaire de Chine préparaient leur succession. Xi Jinping fait exactement l’inverse. Le président chinois, qui a mis fin en 2018 à la limite constitutionnelle des deux mandats, fait tout ce qu’il peut pour asseoir son pouvoir avant le congrès du Parti communiste chinois (PCC) de 2022 et au-delà.

Tout l’été, il a été omniprésent. Mercredi 2 septembre, l’agence de presse Xinhua présente sur son site Internet les principales informations du jour sur la Chine. Toutes le mettent en valeur. Xi et le fleuve Jaune, Xi et l’enseignement de la philosophie politique, Xi et le Tibet, Xi et la coopération avec l’Indonésie, Xi et la remise d’un drapeau à la police, Xi et le Maroc, Xi et la réforme économique, Xi et l’environnement, Xi et ses attentes à l’égard des jeunes.

Le culte de la personnalité est tel que beaucoup commencent à penser que Xi Jinping pourrait, en 2022, obtenir le dernier titre qui lui fait encore défaut : celui de président du PCC, un poste disparu en 1982.

Est-ce dans cette perspective ? Depuis début juillet une nouvelle campagne de purges touche la police, la justice et l’appareil de sécurité d’Etat. En la présentant, le secrétaire général de la commission centrale aux affaires politiques et juridiques, Chen Yixin a choisi un vocabulaire qui rappelle les heures sombres du maoïsme. Il s’agit « d’éduquer et rectifier les cadres », de « gratter le poison jusqu’à l’os ».

Cet homme que l’on présente comme un des successeurs possibles de Xi Jinping a comparé cette purge à la « campagne de rectification du Yan’an » de sinistre mémoire. Menée par Mao de 1942 à 1944, cette campagne aurait fait plus de 10 000 morts parmi ses adversaires réels ou supposés au sein du Parti et a donné naissance au culte de sa personnalité.

La chasse aux « doubles faces »

Lancée dans quelques régions actuellement avant d’être généralisée à l’automne, la nouvelle purge a déjà fait tomber une trentaine de cadres, dont Gong Daoan, le chef de la police de Shanghaï depuis 2017, arrêté mi-août pour « violations sérieuses de la discipline et de la loi ». Fin juin, Deng Huilin, chef de la police de Chongqing avait connu le même sort. « Il faut mettre résolument en action la loyauté absolue, la pureté absolue, la fiabilité absolue », a résumé Zhao Kezhi, ministre de la sécurité publique. La chasse aux « doubles faces », les cadres soupçonnés ne pas être loyaux à Xi, est ouverte. Elle doit s’achever fin mars 2022, six mois avant le XXe Congrès.

Le culte de la personnalité de Xi Jinping, sa campagne contre la corruption et surtout sa remise en cause des réformes économiques initiées par Deng Xiaoping provoquent de nombreux ressentiments dans l’élite chinoise. Nombre de cadres d’entreprises publiques, de fonctionnaires voire de simples enseignants se sont vus retirer leur passeport. Impossible pour eux de sortir du pays pour des raisons personnelles.

Mais hormis quelques sexagénaires, la plupart du temps exilés à l’étranger, nul n’ose protester officiellement. Surtout que Xi Jinping place partout des hommes à lui. « Avant, on analysait les nominations à la tête des provinces en fonction des différentes factions. Maintenant on cherche à distinguer à quelle catégorie de fidèles de Xi Jinping ils appartiennent : il y a les technocrates issus du complexe militaro-industriel, il y a ceux issus du Zhejiang où il a fait ses débuts, ceux qu’il a connus à l’université, les financiers… Tous sont à la fois compétents et proches de Xi », témoigne un diplomate.

L’autre grande affaire de l’été a été la présence de Xi Jinping sur le terrain économique. Alors que ce domaine est traditionnellement plutôt celui du premier ministre et que celui-ci, Li Keqiang, passe pour plus libéral, Xi Jinping a réaffirmé en août le primat des entreprises publiques et de la théorie marxiste. Mi-août, Qiushi, le bimensuel du Comité central du PCC, a publié un discours prononcé par Xi Jinping devant le bureau politique en 2015. Il y souligne « le statut fondamental de la propriété publique et le rôle moteur des entreprises détenues par l’Etat ne doivent pas être altérés ».

« Le découplage des esprits »

Certes, l’économie privée joue aussi un rôle important dans le développement économique mais, pour Xi Jinping, elle est au service du pays et donc du PCC. D’où la présence dans les instances dirigeantes des entreprises privées d’une cellule du Parti dont le rôle est prépondérant.

Au cours de l’été, un nouveau concept économique a fait florès : celui de « circulation duale ». Celui-ci sera au cœur du 14e plan quinquennal qui va être soumis au prochain plénum du PCC, en principe durant la seconde quinzaine d’octobre. L’idée-maître est non pas de renoncer à la globalisation de l’économie (la première circulation) mais d’intégrer ses limites en misant davantage sur la demande interne (la deuxième circulation). C’est la réponse de Pékin au découplage des économies. C’est « la stratégie de la Chine pour établir les paramètres du divorce, non pour éviter celui-ci », résument Jude Blanchette et Andrew Polk, deux sinologues américains, dans une note du centre de recherches Center for Strategic and international studies (CSIS).

La présentation de ce plan, quelques jours avant l’élection présidentielle américaine, montre que Pékin a fait son deuil d’une relation pacifiée avec les Etats-Unis. Quel que soit l’hôte de la Maison Blanche, peu importe : la Chine est convaincue que les deux pays seront à l’avenir davantage rivaux que partenaires et en tire les conséquences.

Xi Jinping semble d’autant plus prêt à un rapport de forces avec les Etats-Unis qu’il se dit persuadé de la supériorité du « socialisme aux caractéristiques chinoises » et que la gestion du Covid-19 a vraisemblablement renforcé la légitimité du PCC au sein de la population. La reprise en main de Hongkong par Pékin n’a d’ailleurs suscité aucune émotion particulière sur le continent, une indifférence que la censure sur les réseaux sociaux ne saurait à elle seule expliquer. Tout comme celui des économies, « le découplage des esprits » entre les Chinois et le reste du monde est aussi en marche.

Présent sur tous les fronts

Xi Jinping prend d’ailleurs soin d’apparaître proche de son peuple. Alors qu’au début, il avait laissé le premier ministre Li Keqiang monter en première ligne la crise du Covid-19, il n’a pas refait la même erreur avec la gestion des inondations qui ont ravagé le sud du pays en juin et juillet. Sa « tournée d’inspection » dans l’Anhui, une des provinces les plus touchées par les crues, les 18 et 19 août, a fait l’objet d’une couverture médiatique exceptionnelle.

De même, Xi Jinping est monté au créneau en plein mois d’août sur un autre sujet grand public : la lutte contre le gaspillage alimentaire. Le sujet est loin d’être anecdotique : selon l’Académie des sciences, le déficit de la Chine en grains pourrait atteindre 130 millions de tonnes en 2025. Mais cet appel à la frugalité est aussi politique. En s’en prenant aux banquets qui font le bonheur des restaurateurs, Xi rappelle aussi à l’ordre les cadres du Parti, grands adeptes de ces agapes.

Présent sur tous les fronts, Xi ne pouvait manquer de l’être sur celui de l’éducation. A l’occasion de la rentrée, Qiushi a publié, mardi 1er septembre, un de ses articles sur l’enseignement de la « philosophie politique » qu’il faut renforcer. Les enseignants « doivent avoir de fortes convictions politiques, aimer le pays et le peuple, être de bons penseurs », selon le résumé de l’agence Chine nouvelle, mais Xi Jinping appelle aussi les responsables du PCC à tous les niveaux à intervenir dans les écoles.

Pour le Parti, l’enjeu est majeur. Pékin est convaincu que c’est parce qu’ils ont été « mal éduqués » que les Hongkongais sont tentés par le « séparatisme ». Les troubles actuels en Mongolie intérieure provoqués par une sinisation accrue de l’enseignement montrent que la question est sensible.

Samedi 29 août, Xi Jinping a d’ailleurs conclu un symposium sur le Tibet – une réunion décisive qui se tient tous les cinq ans – en insistant sur « la sauvegarde de l’unité nationale » et la nécessité de « renforcer l’éducation et l’orientation parmi la population pour la mobiliser contre les activités séparatistes ». Contrairement à ce qu’affirment les discours officiels, même au sein de la Chine, la « pensée de Xi Jinping » a encore du mal à s’imposer.

3 septembre 2020

Libération

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3 septembre 2020

Chronique - Le télétravail risque d’aggraver la sédentarité et ses effets

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Par Pascale Santi

Alors que de plus en plus de Français vont travailler depuis leur domicile, il est recommandé de se lever très régulièrement pour marcher, rappelle Pascale Santi dans sa chronique au « Monde ».

Dix mille pas et plus. Les comportements sédentaires sont de plus en plus prégnants dans la vie quotidienne. Près de la moitié des Français restent plus de sept heures assis par jour, en raison notamment de l’augmentation du temps passé devant les écrans. Sans surprise, le confinement imposé par l’épidémie de Covid-19 n’a pas arrangé les choses. Le télétravail, qui a par ailleurs des bienfaits, va se poursuivre pour des millions de salariés, ce qui risque de limiter l’activité physique et d’accroître la sédentarité.

Depuis quelques années, les recommandations visant à réduire la sédentarité viennent s’ajouter à celles de pratiquer une activité physique (bouger au moins trente minutes par jour). « Il faut bien distinguer le temps d’activité physique et le temps passé assis », insiste Julie Boiché, maître de conférences à la faculté des sciences du sport de l’université de Montpellier. Le temps passé assis ou allongé pendant la période d’éveil constitue un facteur de risque pour la santé. Et ce, indépendamment du niveau de pratique d’activité physique. Cet effet délétère étant d’autant plus fort que les durées sont importantes. L’enjeu est colossal : la sédentarité serait responsable de 10 % des décès en Europe, selon l’Organisation mondiale de la santé.

« Moins on bouge, plus on mange. C’est le circuit classique de la leptine [l’hormone qui régule la satiété et le métabolisme] », résume le professeur François Carré, cardiologue et médecin du sport au CHU de Rennes. En effet, « lorsque nous sommes inactifs, nous avons tendance à manger plus que nécessaire et des aliments souvent ­riches en graisse et en sucre », souligne une note de l’Observatoire national de l’activité physique et de la sédentarité (Onaps).

Se lever toutes les demi-heures

« Il est donc préconisé de trouver des stratégies pour rester moins longtemps assis durant sa journée de travail et-ou si c’est compliqué, de créer des ruptures », explique Julie Boiché, qui reconnaît qu’il n’y a pas encore de consensus sur la durée.

Selon les travaux, il est suggéré de se lever toutes les demi-heures, jusqu’à toutes les deux heures. L’organisme de sécurité sanitaire Santé publique France (SpF), dans son enquête Coviprev sur ces questions pendant le confinement, recommandait de « se lever plusieurs fois par heure, la recommandation pendant le confinement étant de le faire au moins toutes les demi-heures ».

Une étude conduite dans le cadre de la thèse de Gonzalo Marchant, enseignant et chercheur à l’UFR Staps de l’université Lyon-I, a porté sur 39 personnes de 29 à 59 ans (80 % de femmes), qui exercent toutes un travail tertiaire (administration publique, employés de banque). Après un séminaire collectif de sensibilisation aux risques liés à la sédentarité, elles ont été invitées à paramétrer de façon individualisée un logiciel d’alerte sur téléphone ou ordinateur les incitant à se lever régulièrement, avec fréquence et durée de leur temps de « pause ». Quatre semaines plus tard, le temps passé assis a diminué de trente-trois minutes par journée de travail en moyenne, principalement chez les personnes de 29 ans à 43 ans.

Réunions debout

Autre idée : aménager l’environnement de travail avec des stations debout, faire des réunions et passer ses coups de téléphone debout ou en marchant quand c’est possible.

Ce que préconise aussi François Carré, lui-même adepte : « Pour les réunions debout : on prend soin de sa santé et on ne perd pas de temps. » Il prône aussi le développement des discussions de travail en marchant.

Des études montrent que les personnes qui interrompent de façon répétée leur temps en position assise ont un tour de taille plus petit, un indice de masse corporelle plus bas, une glycémie plus faible… Ainsi, Paddy Dempsey, chercheur à l’Institut de cardiologie et de diabète de l’université Monash, à Melbourne (Australie), a comparé deux groupes travaillant huit heures. Toutes les demi-heures, l’un des groupes se levait et faisait de la marche ou des flexions pendant plusieurs minutes. Conclusion : ce groupe présentait une glycémie inférieure à 1 g/l la journée, et même pendant la nuit.

Mais « c’est dur de changer les habitudes, concède Julie Boiché, ce n’est pas encore un comportement intégré dans le monde de l’entreprise ».

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3 septembre 2020

Vu sur internet

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3 septembre 2020

Avec «Un temps troublé», Jospin revient parmi les siens

Par Rachid Laïreche — Libération

L’ex-Premier ministre, qui s’était abstenu de commenter la vie politique depuis sa défaite en 2002, décrypte dans un livre les bouleversements advenus depuis 2017. Un retour plutôt bien accueilli par les socialistes.

Un temps troublé. C’est le nom du dernier livre de l’ancien Premier ministre Lionel Jospin, 83 ans. Il donne son regard sur plusieurs sujets (politique internationale, économie, écologie…). Les mots du socialiste étaient attendus par les siens. Ils se sont faits trop rares. En politique, beaucoup racontent des histoires : ils font mine de tourner la page afin de vivre une autre vie… puis ils reviennent par la fenêtre avec une casquette de sauveur. Pas lui. Lionel Jospin est à l’ombre depuis sa défaite à la présidentielle. C’était en 2002. Une éternité. Depuis, la gauche est revenue au pouvoir avant de le perdre. Et un jeune homme a bousculé les vieux partis pour s’installer à l’Elysée. Le silencieux Jospin a tout observé avec précision.

Dans un long entretien à l’Obs, il dit : «Je n’ai pas quitté la vie politique active en 2002 pour me transformer en commentateur de l’actualité. Je me suis surtout exprimé dans des livres. Et puis, au cours des quatre dernières années, j’avais un devoir de réserve comme membre du Conseil constitutionnel. Une fois ma liberté de parole retrouvée, j’ai voulu répondre à un besoin : comprendre le bouleversement qui a saisi le système politique français en 2017.»

«Errements»

L’ancien Premier ministre aime décrypter Emmanuel Macron. Il souligne que sa victoire à la présidentielle a vu le jour après de nombreux rebondissements, notamment le retrait de François Hollande et les déboires judiciaires de François Fillon. Lionel Jospin le cogne en finesse : «Cet homme jeune, énergique, talentueux et ayant le sens du moment opportun, le kairos, comme disaient les anciens Grecs, a su saisir l’occasion qui se présentait. Mais il s’est peut-être leurré sur sa force véritable (limitée à 24 % des voix au premier tour) et sur la nature de l’adhésion des Français à ce qu’il proposait (66 % des voix au second tour, dans un barrage à l’extrême droite). Avoir le sens du kairos ne préserve pas toujours de l’hubris.» Le socialiste qualifie en trois mots son rapport au président de la République : «Il m’intéresse, m’intrigue et m’inquiète.»

Le week-end dernier, lors de la rentrée des socialistes à Blois, un ancien député se frottait un peu les mains en attendant le bouquin : «J’espère qu’il parlera de François Hollande, en privé il dit qu’il regrette de lui avoir donné le parti en 1997.» Dans les colonnes de l’Obs, Jospin félicite le président «normal» d’avoir été à la hauteur lors des attaques terroristes. Puis les mauvais points : l’infléchissement libéral et les «errements» sur la question de la déchéance de nationalité qui ont mené à la «perte d’une identité politique».

A gauche, une phrase revient souvent. Toujours la même avec des «si». Lionel Jospin n’y échappe pas : «Après 2002, si les choses avaient tourné autrement, nous aurions peut-être servi notre pays mieux que cela n’a été fait.» Le passé fait ruminer la gauche. Mais l’ancien Premier ministre cause également des lendemains. Il prévient toutes les nuances : «La gauche écologique rassemblée a le potentiel pour être présente au second tour et peut-être gagner. Le volontarisme économique, l’exigence de justice sociale, l’engagement écologique et la préoccupation démocratique répondent aux besoins du présent et de l’avenir. Les mouvements, les partis et les leaders qui les animent devront montrer une grande capacité de désintéressement et le sens de l’intérêt général. Car nul d’entre eux ne pourra gagner en s’isolant.»

«Discret»

Lionel Jospin compte peu d’ennemis à gauche. Mais quelques critiques existent. Parmi elles : il n’a pas su rassembler la gauche et les écologistes au premier tour à cause de sa «rigidité». L’insoumis Jean-Luc Mélenchon ne fait pas partie de ceux-là. Il dit du bien du «grand», c’est le surnom qu’il lui donne. D’ailleurs, ils ont repris contact récemment. Le «grand» avait pris ses distances après le référendum sur la Constitution européenne, en 2005. Lionel Jospin était pour le «oui» et Jean-Luc Mélenchon pour le «non».

De nombreux socialistes tapent sur l’insoumis en chef. Pas leur ancien chef. Il choisit la finesse : «Il a su conquérir ce qu’il désirait : être reconnu, hors des bornes du Parti socialiste, pour son talent, ses intuitions politiques, son sens du verbe, et il a créé son propre mouvement, un mouvement qui compte. Peut-il aller plus loin et plus haut ? Je ne sais. Il y aura peut-être un conflit entre son intelligence et son tempérament. Saura-t-il rassembler ou sinon accepter que d’autres le fassent ? Les insoumis devront faire un choix entre l’exaltation de l’opposition radicale et la sagesse qu’impose la recherche d’une véritable responsabilité en vue d’une transformation profonde.»

Les mots de Lionel Jospin font du «bien», glisse un dirigeant socialiste. Il ne se raconte pas de fausses histoires : «Lionel ne revient pas pour prendre la lumière, il va continuer à se faire discret. J’espère que ses mots et son livre vont permettre de mesurer l’urgence.» A gauche, tout le monde mesure «l’urgence», le souci est ailleurs : chaque tête se pense en capacité d’y répondre.

3 septembre 2020

Port Haliguen - Quiberon

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3 septembre 2020

Les caricatures de Mahomet en Une de Charlie Hebdo indignent la Turquie

La réédition en une de Charlie Hebdo des caricatures risquerait, selon Ankara, “d’encourager la haine contre l’Islam et les étrangers” et “de faire le jeu des racistes”.

De son côté, l’institution islamique sunnite Al-Azhar a qualifié la republication des caricatures d’“acte criminel”. “L’insistance sur l’acte criminel de republier ces caricatures offensantes renforce le discours de haine et attise l’émotion des croyants”, a estimé sur Facebook l’Observatoire pour le combat contre l’extrémisme d’Al-Azhar. De même que le Conseil français du Culte musulman, qui a appelé à “ignorer” les caricatures, l’institution sunnite a aussi condamné les attentats en précisant que “l’islam exècre tout acte de violence”.

Charlie Hebdo était devenu une cible des jihadistes après avoir publié en 2006 douze caricatures de Mahomet, provoquant un tollé et des manifestations parfois violentes dans plusieurs pays musulmans.

Les représentations du prophète sont considérées comme un blasphème dans l’islam traditionnel.

La réaction turque intervient à un moment où les tensions sont vives entre Ankara et Paris à propos des recherches turques d’hydrocarbures dans une zone revendiquée par la Grèce en Méditerranée orientale. La France s’est attiré les foudres du président turc Recep Tayyip Erdogan en affichant son soutien à la Grèce dans cette crise.

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Pour Ankara et l’institution islamique sunnite Al-Azhar, cette réédition "renforce le discours de haine" contre l'Islam.

La Turquie condamne la republication des caricatures de Mahomet par Charlie Hebdo

INTERNATIONAL - La republication des caricatures de Mahomet en Une de Charlie Hebdo pour l’ouverture du procès fait encore des remous. Après le Pakistan, la Turquie et l’Observatoire pour le combat contre l’extrémisme d’Al-Azhar ont condamné ce mercredi 2 septembre un choix “irrespectueux”, qui “encourage la haine contre l’Islam.”

Dans un contexte de vives tensions entre Ankara et Paris, Ankara a aussi critiqué le président Emmanuel Macron pour avoir défendu mardi “la liberté de blasphémer”, estimant qu’il était “inadmissible” de justifier la publication des caricatures controversées au nom de la liberté d’expression.

3 septembre 2020

Port Haliguen - Quiberon

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