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Jours tranquilles à Paris
14 août 2007

La tournée des cirques en été, sur la côte bretonne.

J’ai un souvenir très présent à chaque fois que je reviens en Bretagne en juillet ou en août. Ce souvenir d’enfance est la présence des cirques dans toute la région. Pour leur tournée d’été chaque cirque rivalisait d’ingéniosité pour placer aux points stratégiques affichettes et autocollants mentionnant bientôt leur présence dans telle ou telle cité balnéaire bretonne. Qui donc ne se souvient pas des cirques PINDER, avec son jeu des mille francs animé par Roger Lanzac auquel succéda Lucien Jeunesse, AMAR et ses fauves, BOUGLIONE et ses chevaux. Outre ces trois grands cirques de l’époque, de nombreux petits cirques s’installaient pour une soirée ici ou là. La venue du cirque était un évènement et j’aimais aller voir le montage du chapiteau. Je me souviens particulièrement des manœuvres qui en cadence enfonçaient de grands pieux dans le sol pour y arrimer la toile de tente. La voiture publicitaire passait régulièrement dans le centre ville, annonçant aux badauds le prochain spectacle et invitant les enfants à venir voir la ménagerie. Pour les petits cirques, l’ambiance était plus conviviale. Pour obtenir une entrée gratuite il suffisait de passer une matinée à nettoyer les cages et nous repartions avec notre précieux sésame. Bien souvent l’écuyère était à la fois la contorsionniste et l’ouvreuse. Tout se passait en famille et chaque membre de la famille avait plusieurs rôles.

Aujourd’hui les grands cirques ont perdu de leur panache. Les « grandes enseignes » ont laissé la place à une multitude de cirques de moyenne importance ayant pour seul point commun le nom propre de la famille. Aujourd’hui c’est le cirque « JOSEPH BOUGLIONE » qui est à Auray. Voici une courte vidéo du montage du chapiteau. Maintenant ce montage est simplifié par des mécanismes sophistiqués et le côté « fort des halles »  n’est plus nécessaire. Une tente de cirque se monte en peu de temps maintenant, j’en veux pour preuve celle du « CIRQUE DU SOLEIL » que j’ai eu l’occasion de voir de la fenêtre de mon bureau. Et pourtant, Dieu sait si elle était immense… (Voir mes précédents billets dans la rubrique « terrain vague à St Denis »).

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