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Jours tranquilles à Paris
5 septembre 2012

La Nobel de littérature Elfriede Jelinek soutient les Pussy Riot

L'Autrichienne Elfriede Jelinek, Prix Nobel de littérature 2004, crie sa révolte devant la peine infligée aux Pussy Riot, estimant que si elles passaient deux ans dans un camp pour avoir chanté et dansé dans une église, "c'est la Russie toute entière" qui s'enfermerait. "Si ces Pussy Riot devaient vraiment être enfermées, alors c'est la Russie toute entière qui s'enferme. Alors la piste de danse, où qu'elle se trouve – et elle peut se trouver partout, elle le doit d'ailleurs ! – est fermée", écrit Elfriede Jelinek dans une tribune publiée mercredi dans Libération.

"Alors commence une autre danse, qui déjà maintenant me fait trembler de peur. Alors personne ne pourra dire qu'il ne savait pas", prévient-elle. "Pour moi, c'était impensable" de condamner ces jeunes femmes, relève l'auteur de La Pianiste, adapté au cinéma par Michael Haneke.

"LE DROIT DE PROTESTER EST UN DROIT DE L'HOMME"

Nadejda Tolokonnikova, 22 ans, Ekaterina Samoutsevitch, 30 ans, et Maria Alekhina, 24 ans, ont été condamnées à deux ans de camp chacune pour "hooliganisme" et "incitation à la haine religieuse" après avoir chanté en février une "prière punk" dans une cathédrale à Moscou, demandant à la Sainte Vierge de "chasser Poutine" du pouvoir.

Voir mes précédents billets sur les Pussy Riot en cliquant ICI

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