Ste Anne d'Auray : La statue de Jean-Paul 2 sera installée dans la basilique

Dimanche 27 avril, sera proclamée la canonisation du pape Jean-Paul 2 à Rome. L’évêque de Vannes, Monseigneur Centène, sera d’ailleurs sur place pour prendre part à l’événement. Le père André Guillevic, recteur de la paroisse et du sanctuaire, marquera avec l’ensemble de l’équipe saintannoise cet événement, qui rappelle le passage de pape à Sainte-Anne-d’Auray en septembre 1996.

Présidée par Mgr Gourvès

La basilique a commandé et fait fabriquer une statue d’une hauteur de 1,30 mètre à l’effigie de Jean-Paul 2.« Elle sera installée dans la basilique. Sa bénédiction sera faite durant la messe de dimanche », raconte le père Guillevic. Et comme pour se rappeler de cette journée mémorable du 20 septembre 1996, la messe de dimanche sera présidée par Monseigneur Gourvès, ancien évêque de Vannes, titre qu’il avait à ce moment.

Un grand moment de vie

Pour la venue du pape, le père André Guillevic, à cette époque recteur de Pluméliau, avait la charge de la partie musicale.« Ce jour-là, j’étais sur le podium, le pape étant placé quasi au-dessus de ma tête. Je n’ai pas pu le saluer lors de son passage à SainteAnne-d’Auray. Cette journée a été grandiose. C’est un grand moment de la vie de l’Église. J’ai ensuite été convié à Rome, où j’ai pu échanger. C’était une grande émotion de pouvoir serrer la main de ce grand pape. »

Une reconnaissance

Pour le père Guillevic, cette canonisation est une reconnaissance de la sainteté de Jean-Paul 2, de tout ce qu’il a fait durant ses 25 ans de pontificat.« Il a marqué la vie de l’église et la vie du monde. Il a contribué tout de même à la chute du mur de Berlin, on peut dire la chute du communisme. »

Le pèlerinage des cavaliers

Dimanche 27 avril sera aussi le pèlerinage des cavaliers.« A la fin de la messe, une procession conduira les pèlerins de la basilique jusqu’à l’espace Jean-Paul 2, précédés par les cavaliers. C’est à cet endroit que nous procéderons à la bénédiction des chevaux et des cavaliers », conclut le père André Guillevic.