In memorem : Anniversaire de la Poche de Lorient

L’Association nationale des anciens combattants et résistants (Anacr) et amis de la résistance du comité de Belz-Pluvigner, organise, avec la municipalité de Belz, une exposition intitulée :« la poche de Lorient 10 août 1944-10 mai 1945 : chronique d’une libération attendue » . Cette exposition, prêtée par les archives municipales de Lorient, marque le 70e anniversaire de la constitution de la poche de Lorient le 10 août 1944.« Pour marquer cet événement une commémoration patriotique sera organisée le 9 août sur la butte de Mané-Er-Houet en Merlevenez » , explique René Guillevic, vice-président de l’ANACR.

Exposition du lundi 28 juillet au samedi 2 août, de 9 h à 17 h - Mairie de Belz

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En mai 2015, les 70 ans de la reddition allemande de la poche de Lorient donneront lieu à divers événements commémoratifs, à Étel, où elle fut signée, ainsi qu'à Lorient et ailleurs. Cette année, la section Belz-Pluvigner de l'Association des anciens combattants de la Résistance (ANACR) et des Amis de la Résistance souhaite marquer par une exposition, du 28 juillet au 2 août, en mairie de Belz, et une commémoration de l'ouverture, en août 1944, à Mané-er-Houet, en Nostang, du front de cette poche où les Résistants ont joué un rôle capital.

Chronique d'une Libération attendue

« Cette exposition, intitulée "10 août 1944 ? 10 mai 1945, chronique d'une Libération attendue", nous est prêtée par les archives de Lorient, explique Maryline Le Sauce, vice-présidente. L'idée de commémorer ces événements revient à Remi Guillevic, président d'honneur, qui a participé à ces combats ». Avec ses camarades FFI (Forces françaises de l'intérieur), il est venu le 11 août pour construire un pont à Mané-er-Houet, afin de libérer les SAS (Special Air Service) bloqués à Sainte-Hélène. Ces SAS étaient commandés par Lucien Neuwirth. En vue de ces deux rendez-vous, Maryline Le Sauce est entrée en contact avec la famille de Lucien Neuwirth, mais aussi avec d'anciens Résistants d'autres départements, notamment des Côtes-d'Armor : « Le bataillon Valmy est arrivé le 7 septembre, à Nostang. Il est resté sur place un mois et demi, entre Mané-er-Houet et Beringue ; ils ont très bien résisté et les Fritz ont été surpris. Le général Fahrmbacher nous prenait pour des va-nu-pieds, mais on n'avait pas un coeur de va-nu-pied ! », se rappelle Remi Guillevic.