Pont de Saint-Cado : Total a apprécié « la mobilisation locale »

Entretien : Catherine Ferrant, déléguée générale de la fondation Total.

La fondation Total va verser 90 000 € pour la restauration du pont de Saint-Cado. Quels éléments ont emporté votre décision ?

Outre le cachet architectural de ce pont qui participe pleinement à l’identité de ce village et à son attrait touristique, nous avons beaucoup apprécié la mobilisation de la population locale et toute l’énergie mise en œuvre pour financer sa restauration. Cela nous a rendu le projet d’autant plus sympathique.

Quels autres projets avez-vous soutenu en Bretagne avec la Fondation du patrimoine ?

Depuis 2006, nous avons soutenu neuf projets pour près d’un million d’euros, tels la tour Doré à Camaret, le pont tournant de Redon, le phare des Poulains à Sauzon… Notre partenariat avec la Fondation du patrimoine a été reconduit pour trois années supplémentaires, jusqu’à fin 2017.

Quand la convention pour SaintCado sera-t-elle signée ?

La signature devrait avoir lieu dans les semaines à venir. Nous sommes ensuite tenus régulièrement au courant par notre partenaire, la Fondation du patrimoine, qui suit au plus près la réalisation et la conformité des travaux de chacun des chantiers. Nous conclurons cette phase de travaux par une inauguration qui réunira tous les acteurs qui auront permis la restauration de ce magnifique ouvrage, fierté de Saint-Cado.

Dans quels domaines agit la fondation Total ?

Depuis sa création en 1992, elle développe plusieurs axes. Un axe d’investigation, en soutenant la recherche scientifique, en biodiversité marine et en santé. Un axe social, de reconstruction, en s’associant notamment en France au ministère de la Jeunesse pour prévenir l’exclusion, promouvoir l’autonomie des jeunes. Un axe culturel, qui nous permet de célébrer et partager la beauté du monde. La restauration du patrimoine symbolise la rencontre fertile entre ces deux derniers axes.

Combien de projets retenez vous, via la Fondation du patrimoine ?

Nous soutenons 15 à 20 dossiers par an. Notre intervention se limite aux travaux qui permettent de préserver le caractère patrimonial de l’ouvrage. Nous essayons de ne jamais dépasser un tiers du coût, car nous croyons beaucoup à l’importance des financements locaux et des souscriptions populaires. Les projets de restauration, associés à une démarche de formation professionnelle et d’insertion sociale, font également l’objet d’une attention particulière.

Recueilli par Virginie JAMIN.

Voir mon billet du 5 novembre 2013