Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Jours tranquilles à Paris
31 octobre 2015

Pour AI WEIWEI...L'artiste Ai Weiwei organise une collecte pour se fournir en Lego

12105046_1481390818835291_898575259_n

12120342_459922440878323_686231559_n

http://jourstranquilles.canalblog.com/archives/2015/10/26/32832112.html

Lego lui refuse d’utiliser ses petites briques ? Ai Weiwei se passera donc de leur autorisation. Tel qu’il l’a annoncé à l’AFP ce lundi, l’artiste dissident chinois va mettre en place des points de collecte afin de recueillir des briques Lego, après avoir accusé le fabricant danois de lui avoir refusé une commande en invoquant ses motivations « politiques ».

Des points de collecte dans différentes villes

« En tant qu’entreprise dont le but est d’offrir une expérience de jeu créative aux enfants, nous nous abstenons de participer directement ou d’approuver l’utilisation de briques Lego dans des projets politiques », avait expliqué l’entreprise Lego, suite à son refus d’associer ses petites briques à l’œuvre de l’artiste dissident. C’était sans compter sur l’obstination d’Ai Weiwei.

« Le studio Ai Weiwei annoncera (…) des points de collecte dans différentes villes » afin de récupérer des briques, a révélé lundi un post sur le compte Instagram de l’artiste chinois, à qui de nombreux fans ont déjà proposé, sur Internet, de donner leurs Lego.

===============================

Lego-refuse-de-lui-vendre-des-briques-Ai-Weiwei-riposte_article_landscape_pm_v8

LEGO REFUSE DE LUI VENDRE DES BRIQUES, AI WEIWEI RIPOSTE

Ai Weiwei va mettre en place des points de collecte dans plusieurs villes afin de recueillir des briques Lego pour réaliser une de ses oeuvres. L'artiste dissident chinois met en place cette collecte géante après avoir accusé le fabricant danois de lui avoir refusé une commande en invoquant ses motivations «politiques».

Le bras de fer entre l’artiste chinois Ai Weiwei et Lego a commencé. Le dissident chinois organise une collecte géante après que la firme créatrice de jeux de construction a refusé de l’approvisionner en briques miniatures pour la réalisation d’un de ses projets. Artiste polyvalent, peintre, sculpteur et plasticien, Ai Weiwei, avait déjà utilisé des briques similaires l'an passé, créant des portraits géants en Lego de dissidents politiques du monde entier, pour une exposition (en photo ci-dessous) organisée dans l'ancienne prison d'Alcatraz, au large de San Francisco.

Il comptait réaliser une exposition similaire cette année en Australie au NGV (National Gallery of Victoria) de Melbourne. Mais, en septembre, Lego a refusé d’honorer une commande groupée de briques Lego, nécessaire à la réalisation d’une oeuvre présentée à Melbourne. Pour justifier son refus, la firme a déclaré qu’elle «ne peut approuver l'utilisation de (ses briques) pour des oeuvres politiques», a expliqué l’artiste sur Instagram vendredi.

La polémique a rapidement enflé sur les réseaux sociaux et l’opposant au gouvernement chinois a organisé une riposte contre «cet assaut contre la créativité et la liberté d'expression». Il a annoncé qu'il va créer un nouveau travail pour défendre la liberté d’expression et «l’art politique» et va mettre en place des points de collecte dans différentes villes afin de recueillir des briques Lego, a-t-il écrit lundi, toujours sur Instagram. «Ceci est la première phase des projets à venir», précise encore Ai Weiwei à qui de nombreux fans ont déjà proposé sur Internet leurs briques de la marque danoise.

Une voiture rouge au toit ouvrant légèrement entrouvert, garée devant le studio pékinois de l'artiste, a été désignée «premier (point de collecte) de (briques) Lego», selon une autre photo postée sur son compte Instagram.  «Voici les crottes de ce matin», commente l'artiste dans la photo suivante, montrant quelques dizaines de briques qui, introduites par le toit du véhicule, ont atterri sur le siège avant. Plusieurs autres images montraient des Lego ironiquement mis en scène, notamment dans une cuvette de toilettes.

Ai Weiwei a également pointé le fait que la firme britannique Merlin Entertainments, propriétaire et exploitante des parcs d'attraction Legoland -qui utilisent l'univers de la marque-, a annoncé la semaine dernière son souhait de construire un nouveau parc à Shanghai, lors de la visite du président chinois Xi Jinping au Royaume-Uni. La maison-mère de Lego, Kirkbi, possède une participation de 30% dans Merlin.

Dans un communiqué transmis au journal britannique «The Guardian», la société Lego écrit vouloir «se consacrer à fournir une expérience de jeu créative aux enfants» et «s'abstenir -au niveau mondial-, de s'impliquer dans ou d'avaliser l'utilisation de briques Lego pour des projets ou des actions ayant des visées politiques», ajoutant que «ce principe n'est pas nouveau»

Publicité
Commentaires
Publicité