Menaces d'attentats : seize interpellations à Bruxelles mais Salah Abdeslam est toujours en fuite

BRUXELLES : La capitale reste pour le troisième jour consécutif, lundi, en état d'alerte maximale, et la police traque toujours le suspect clé dans l'enquête sur les attentats de Paris.

La tension ne redescend pas. Bruxelles vit sa troisième journée d'alerte antiterroriste maximale, lundi 23 novembre, au lendemain d'une série d'opérations policières qui n'ont pas permis d'arrêter Salah Abdeslam, suspect-clé dans l'enquête sur les attentats de Paris. En raison d'une menace d'attentat jugée "sérieuse et imminente", la capitale belge sera de nouveau quasiment paralysée.

• Le niveau d'alerte maximale à Bruxelles. Les autorités ont décidé, dimanche, de maintenir, lundi, le niveau d'alerte à son maximum dans la région bruxelloise (1,2 million d'habitants) et de prolonger la fermeture du métro. Les écoles seront aussi fermées, ainsi que les crèches, les universités et les grandes écoles. Du jamais vu dans le royaume. Une nouvelle évaluation doit être réalisée par les autorités belges dans l'après-midi.

• Seize suspects interpellés, Salah Abdeslam introuvable. Le vaste coup de filet en Belgique n'a pas permis de mettre la main sur le suspect qui a joué un rôle clé dans les attaques de Paris. Mais 16 personnes ont été interpellés. Les forces de l'ordre ont mené 19 perquisitions mais "ni armes, ni explosifs n'ont été découverts", a précisé la police.

• En France, la police a diffusé dimanche le portrait du troisième kamikaze, mort vendredi 13 novembre aux abords du Stade de France. Jusqu'ici, seul l'un des trois terroristes qui se sont fait exploser près de l'enceinte sportive de Saint-Denis a été identifié : il s'agit de Bilal Hadfi, un Français de 20 ans qui résidait en Belgique.