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Jours tranquilles à Paris
31 mai 2018

Avec “WaW [We are Woman]”, Thierry Smits veut à nouveau “semer le trouble”

Dans le coin cuisine de la Compagnie Thor, sise à un jet de pierre de la chaussée de Louvain à Saint-Josse, le chorégraphe Thierry Smits boucle avec son équipe les derniers points à régler avant la première au Théâtre Varia, de sa nouvelle création “WaW [We are Woman]”. Il y a les repas des danseurs à prévoir, les bouteilles de mousseux à acheter, les places des invités à réserver, les amis et connaissances à loger,… “Il y en a plein qui logent chez nous en plus. P***, on va dormir où nous ?”, lâche en riant Thierry Smits.

Son dernier spectacle, “Anima Ardens”, sondait par le prisme de la nudité la masculinité dans toute sa diversité, jusqu’aux limites de l’état de transe. Ici, si l’on retrouve six des onze danseurs ayant interprété à l’origine “Anima Ardens”, sa nouvelle composition prend un tournant résolument féminin – renouant avec l’esprit du solo “ReVoLt” par la danseuse Nicola Leahey qui revendiquait la nécessaire révolte des femmes – puisque les onze danseurs de la compagnie sont partis en quête du côté féminin qui sommeille en chaque homme.

“L’idée du spectacle “WaW” m’est venue de manière totalement intuitive en novembre 2016, explique Thierry Smits. A partir de ce moment-là, j’ai commencé à réfléchir aux pistes que l’on pourrait développer, avec le dramaturge (NdlR : Antoine Pickels) entre autres”. Et le pitch s’est imposé : “Une communauté de mecs, soi-disant virils, qui sortent d’un match gagnant de foot, sport qui incarne par excellence la virilité, va peu à peu se transformer en une communauté de femmes assez particulière puisque ce sont des sorcières – aujourd’hui, pour beaucoup de mouvements féministes, la sorcière est une image emblématique de femme forte – qui fêtent un sabbat, sorte de fête onirique qui se termine en orgie entre femmes”.

“Un spectacle ludique, populaire”

Reconnu depuis près de 30 ans sur la scène nationale et internationale de la danse contemporaine pour ses créations très fortes, voire polémiques pour certaines, et souvent extrêmement réfléchies telles que “ReVoLt”, “Cocktails” ou “V.-Nightmares/Fluid Mechanics”, Thierry Smits confie avoir opté cette fois-ci pour “un spectacle divertissant, ludique, populaire”. “On n’est pas du tout dans une forme intellectualisante du sujet.”

Une création sur les femmes, sans femmes

Néanmoins, pour préparer ses onze danseurs à cette recherche de leur part féminine et à cette transformation vers leur double féminin, le chorégraphe a opéré un gros travail en amont. “Sur ces onze mecs, il y a quatre hétéros et sept gays, dont certains sont beaucoup plus efféminés que d’autres, dévoile-t-il. Quand on travaille un spectacle sur la féminité avec onze mecs, forcément on va au-delà du sujet féminin pour toucher à la question du genre. J’ai donc fait appel à des intervenants extérieurs (des gynécologues, une historienne de l’art spécialisée en art et féminisme, et un sociologue spécialiste des études du genre) pour avoir une base de matière et élaborer le projet avec mes danseurs”.

L’actualité des derniers mois – l’affaire Weinstein, #metoo, #balancetonporc et les revendications “justes et virulentes” du genre féminin – ont également nourri le travail de Thierry Smits. “Pour faire ce spectacle, on est obligatoirement dans les clichés, les stéréotypes et la caricature. Et forcément, on n’en a pas peur, souligne-t-il. Je ne travaille pas avec des femmes. Je travaille avec des hommes et ces hommes ne seront jamais des femmes, excepté s’il y a une chirurgie qui se fait ‘en live’ sur scène”. Justement, pourquoi pas de femmes ? “Je travaille souvent avec des nanas, mais dans ma création précédente ‘Anima Ardens’, je voulais travailler qu’avec des mecs car je pensais que cela pouvait apporter un trouble. Le trouble, pour moi, est toujours intéressant parce que dans le trouble, on va en aventure. Or, dans les certitudes, on ne va pas en aventure. Dans “WaW”, le fait qu’il n’y ait pas de femmes est un parti pris : s’il y avait eu des femmes, on n’aurait pas ce truc où les genres sèment le trouble.”

Plus qu’un spectacle féministe, Thierry Smits a conçu “WaW” comme “une ode à la diversité”. “Le féminisme inclut l’acceptation, et pas la tolérance, de la diversité et, partant, toutes ces nuances qui se déclinent entre genre masculin et genre féminin”.

Bruxelles, Théâtre Varia, du 29 mai au 16 juin. Infos et rés. : 02.640.35.50. – www.varia.be

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31 mai 2018

Extrait d'un shooting - bondage

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30 mai 2018

Miss Tic

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30 mai 2018

Erik Madigan Heck : Old future

La photographie de mode a cent ans. Depuis les premiers clichés du baron de Meyer et d’Edward Steichen, elle a suivi des chemins variés. Pendant longtemps, ce n’était que dans les pages d’un magazine, ou peut-être sur le mur d’une chambre d’adolescente, que l’on pouvait apercevoir une photo de mode. Mais les choses ont changé. Les musées organisent des expositions importantes, les galeries et les salles des ventes vendent des tirages, et les éditeurs sortent régulièrement de nouveaux titres consacrés à la photographie de mode. Les images iconiques de grands noms tels que Horst P. Horst, Erwin Blumenfeld, Irving Penn, Guy Bourdin, Richard Avedon ou encore Helmut Newton font désormais partie de notre héritage culturel et leurs œuvres se vendent à des prix records. On ne considère plus la discipline comme un passe-temps frivole mais une véritable forme artistique.

Sous cet éclairage, le langage visuel du photographe américain Erik Madigan Heck est spectaculaire. Au fil d’une carrière somme toute assez courte, il a développé une façon bien à lui de regarder la mode. Un simple coup d’œil à son ouvrage Old Future, publié cette année par Thames & Hudson et auquel une exposition zurichoise est consacrée, suffit à mettre en évidence sa signature, un traitement clair et unique des couleurs et des motifs. La série reproduite ici a été publiée par le New York Times Magazine en avril 2017. Heck avait eu l’idée de créer un portfolio sur Comme des Garçons, pour accompagner le lancement de l’exposition de Rei Kawakubo au Metropolitan Museum of Art, et de le publier dans un magazine qui en principe n’accorde aucun espace à la mode. C’est un exemple parfait de son fonctionnement – travailler avec un magazine extérieur à cet univers, et se concentrer sur le travail de Rei Kawakubo, une styliste qui s’attache à aller au-delà de la mode et exprimer des images abstraites plus qu’à dessiner des vêtements.

Soutenu par le New York Times Magazine et Comme des Garçons, Erik Madigan Heck réalise six tableaux pour la collection Automne 2017. Minimalistes, épurées, ses photos entrent en résonnance avec la palette des pièces dessinées par Rei Kawakubo. Intitulée Future of Silhouette, la série repousse les limites de la photographie de mode. Le visage blanc de Saskia de Brauw apparaît ici et là, sur un corps légèrement décalé en termes d’échelle, un corps fait de formes comme étirées, en expansion. L’histoire de la photographie de mode atteste du fait que le pendule a toujours hésité entre la beauté naturelle et la beauté artificielle. Et pourtant, l’obsession du corps sain – qui se doit d’être mince, jeune et exempt d’imperfections – a perduré. Ici, le corps prend une autre direction : depuis quarante ans, Rei Kawakubo remet tout en question. Cette collection travaille les matériaux bruts, que la styliste appelle des « non-tissus ». Les photographies de Heck transcendent tout ce qui a été fait jusque-là. Dans ses images méticuleusement composées et soulignées de couleurs vives, la frontière entre le vêtement et le fond s’estompe, jouant avec l’idée de silhouettes « futures ».

À la fois créative et commerciale, la photographie de mode est pétrie de paradoxe : produite sur commande, tout en générant des images progressistes, expérimentales et artistiques, elle représente à la fois la haute couture et la culture populaire. Considérée comme un art, elle n’en demeure pas moins une industrie, au service d’une autre – haute couture, prêt à porter, accessoires ou produits cosmétiques. Les photographes, tout comme les couturiers, produisent des œuvres qui démontrent que la beauté n’a rien de fixe et se meut en permanence. Rei Kawakubo elle aussi démontre que cet idéal est en constante évolution. Cette obsession commune de la métamorphose s’affiche clairement dans les photos créées par Heck pour Comme des Garçons.

Le photographe collabore avec des artistes qu’il admire, dans les univers de la mode et de l’art. Rei Kawakubo en fait partie. « Lorsque j’ai commencé à faire des recherches sur les différentes marques et leurs stylistes – des plus en vue aux plus obscurs – j’en suis venu à voir la mode comme un art à part entière, avec son propre langage, ses codes esthétiques et ses potentiels de création », écrit-il dans Old Future. Il serait sûrement d’accord pour affirmer que la photographie de mode est la petite sœur de l’art moderne.

Au xxe siècle, il était fréquent que les photographes passent du monde de l’art à celui de la mode. Edward Steichen, cofondateur avec Alfred Stieglitz de la parution Camera Work, joua un rôle actif au sein de la galerie new-yorkaise 291, qui fut la première à exposer de l’art moderne dans le début des années 1900 ; Man Ray et Erwin Blumenfeld entretenaient des liens étroits avec les peintres dadaïstes ; George Hoyningen-Huene suivit les enseignements des artistes André Lhote et Man Ray, et William Klein ceux d’André Lhote et Fernand Léger ; Horst P. Horst fut l’assistant de Le Corbusier et travailla aux côtés de Salvador Dali. Heck, lui aussi, explique qu’il s’est toujours tourné vers la peinture pour le guider dans l’usage des couleurs. Parmi ses influences, il ne nomme aucun photographe mais plutôt des peintres tels qu’édouard Vuillard, Edgard Degas, Peter Doig, Marlene Dumas et Gerhard Richter. Pour lui, « l’art est un continuum à partir duquel on doit construire ».

Nathalie Herschdorfer

Nathalie Herschdorfer est auteure et historienne de la photographie.

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30 mai 2018

L'Ukraine affirme avoir mis en scène la mort d'un journaliste russe critique du Kremlin pour piéger Moscou

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Mardi soir, la police ukrainienne avait annoncé que le reporter de 41 ans avait été abattu de plusieurs balles dans le dos en arrivant à son appartement à Kiev.

C'est une histoire digne d'un film. Les autorités ukrainiennes ont annoncé, mardi 29 mai, la mort du journaliste russe Arkadi Babtchenko, critique du Kremlin, ajoutant que le meurtre avait été "commandité par les services spéciaux russes". Dans un revirement invraisemblable, cet ancien soldat devenu reporter de guerre, exilé à Kiev où il se disait régulièrement menacé, est réapparu, bien vivant, mercredi 30 mai, lors d'une conférence de presse du chef des services de sécurité ukrainiens.

Ce dernier a expliqué avoir mis en scène le décès du journaliste pour déjouer un assassinat commandité par la Russie. "Grâce à cette opération, nous avons réussi à déjouer une provocation cynique et à documenter les préparatifs de ce crime", a déclaré le chef des services ukrainiens de sécurité aux côtés d'Arkadi Babtchenko.

Le chef des services de sécurité ukrainiens a également annoncé avoir interpellé l'"organisateur" de l'assassinat du journaliste, affirmant que cet homme avait reçu 40 000 dollars de la part des "services spéciaux russes".

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Ci-dessous article paru dans Le Monde il y a quelques jours

Le journaliste russe Arkadi Babtchenko assassiné à Kiev

Par Benoît Vitkine

Opposé à l’annexion de la Crimée, en 2014, et à la guerre menée par Moscou dans l’est de l’Ukraine, il s’était mué en critique virulent de Vladimir Poutine.

Le journaliste et écrivain russe Arkadi Babtchenko, critique de longue date du régime de Vladimir Poutine, a été assassiné à Kiev, mardi 29 mai dans la soirée. Selon plusieurs sources, dont le site ukrainien Oukrainskaïa Pravda, M. Babtchenko a reçu trois balles dans le dos dans la cage d’escalier de son immeuble, dans le quartier Dniprovski de la capitale ukrainienne. Il a réussi à rentrer dans son appartement, où sa femme l’a trouvé ensanglanté et a prévenu les secours. Il est mort dans l’ambulance qui le conduisait à l’hôpital.

Cet homme de 41 ans, père d’une petite fille, avait combattu dans l’armée russe lors des deux guerres de Tchétchénie (1994-1996 et 1999-2000), avant de travailler comme reporter de guerre pour le journal Moskovsky Komsomolets ou la chaîne NTV. Il s’était ensuite rapproché de publications libérales, en particulier Novaïa Gazeta, l’employeur historique d’une autre journaliste assassinée, Anna Politkovskaïa. M. Babtchenko avait aussi raconté dans plusieurs livres son expérience au sein des forces armées russes, recevant plusieurs prix littéraires.

Menacé de mort en Russie

Opposé à l’annexion de la Crimée, en 2014, et à la guerre menée par Moscou dans l’est de l’Ukraine, il s’était mué en critique virulent du régime de Vladimir Poutine. Il avait fui la Russie en février 2017 après avoir reçu des menaces de mort, consécutives à une violente campagne sur Internet et sur les télévisions russes, où il était désigné comme un traître et un fasciste et son visage livré en pâture aux téléspectateurs. « Cela fait dix ans que j’ai peur, expliquait-il au moment de son départ. Quand tu es dissident en Russie, on peut te tuer, on peut t’emprisonner... »

Depuis un an, il animait une émission sur la chaîne de télévision ukrainienne ATR, chaîne historique des Tatars de Crimée désormais installée à Kiev. Il continuait aussi de collaborer à plusieurs journaux et écrivait de façon indépendante sur les réseaux sociaux. Il continuait également à couvrir la guerre dans le Donbass. Nombre de ses collègues ukrainiens et russes, mais aussi occidentaux, rendaient hommage, mardi soir, au professionnalisme et au courage du journaliste. La police ukrainienne a rapidement précisé qu’elle considérait son activité professionnelle comme la principale piste de l’assassinat d’Arkadi Babtchenko.

Ces dernières années, les assassinats se sont multipliés en Ukraine, le plus souvent attribués par les autorités à la Russie. Depuis l’été 2016, des attaques à la voiture piégée ou par balles ont visé et tué des agents des services de sécurité ukrainiens et d’anciens combattants de la guerre du Donbass, notamment tchétchènes.

En mars 2017, Denis Voronenkov, un ancien député russe réfugié à Kiev, a été tué par balle dans le centre de la capitale ukrainienne. Et en juillet 2016, le directeur exécutif du site Oukraïnska Pravda, Pavel Cheremet, lui aussi de nationalité russe, est mort dans l’explosion de la voiture qu’il conduisait. Ses collègues ont pointé des lacunes importantes dans la conduite de l’enquête par les services ukrainiens.

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30 mai 2018

74ème Anniversaire du Débarquement en Normandie

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30 mai 2018

Vhils au Cent Quatre et à la Galerie Danysz

Jusqu’au 29 juillet, l’artiste Vhils (alias Alexandre Farto) présente sa première exposition monographique à Paris, intitulée "Fragments urbains"au 104 et "Décombres" à la galerie Danysz, à Paris. Monumentales, les œuvres de Vhils se nourrissent de tout ce que la ville lui offre : des débris, des portes, des panneaux publicitaires, et même des murs.

À partir d’outils en tout genre, cet artiste, qui a fait ses premières armes dans le graffiti, peut avoir recours à des perceuses comme à des explosifs. C’est par l’acte de destruction que Vhils crée. Une pratique hors du commun pour des œuvres imposantes qui témoignent des conditions de vie actuelles des humains dans les villes.

"Fragments urbains" et "Décombres", expositions de Vhils au 104 et à la galerie Danysz jusqu’au 29 juillet 2018.

30 mai 2018

Clip « Role Model » : Phoenix rend hommage au photographe Helmut Newton

29 mai 2018

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29 mai 2018

Sommet Trump-Kim : les deux dirigeants ravivent l’espoir que la rencontre ait lieu

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Kim Jong-un espère que la rencontre « mettra fin à une ère de confrontation », selon le président sud-coréen. « On vise le 12 juin à Singapour », a confirmé de son côté le président américain.

Au lendemain de l’annonce par le président américain Donald Trump que son sommet avec M. Kim pourrait finalement avoir lieu, le président sud-coréen, Moon Jae-in, a rencontré, samedi 26 mai, le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un dans la zone démilitarisée qui sépare les deux Corées, a rapporté la présidence sud-coréenne.

Moins de 24 heures après cet entretien, le président sud-coréen a ravivé l’espoir, annonçant que Kim Jong-un espère que son sommet avec Trump « mettra fin à une ère de confrontation ».

Poursuivre les rencontres

A l’issue de la rencontre de samedi, les dirigeants des deux Corées se sont dit prêts à se revoir « fréquemment », a précisé l’agence officielle de presse nord-coréenne KCNA. Avec Moon Jae-in, ils « ont partagé l’opinion selon laquelle ils se rencontreraient souvent à l’avenir », d’après KCNA. « Kim Jong-un a remercié Moon Jae-in pour les grands efforts qu’il a faits en vue [de l’organisation] du sommet » Corée du Nord-Etats-Unis « programmé pour le 12 juin » et « exprimé sa détermination » à tenir ce sommet « historique ».

Les deux dirigeants se sont entretenus durant deux heures dans le village de Panmunjon, où ils s’étaient déjà rencontrés le 27 avril et avaient publié une déclaration commune dans laquelle ils s’engageaient à améliorer leurs relations. « Ils ont eu un échange de vues et ont discuté des moyens de mettre en œuvre la déclaration de Panmunjon et d’assurer le succès du sommet américano-nord-coréen », selon un communiqué de la présidence sud-coréenne.

M. Trump avait annulé jeudi son sommet prévu à Singapour, le 12 juin, avec M. Kim, avant d’afficher son optimisme dès le lendemain, évoquant « des discussions très productives avec la Corée du Nord pour que le sommet ait lieu ». Samedi, il a été plus loin et a déclaré que les choses « avancent très bien ». « On vise le 12 juin à Singapour. Ça n’a pas changé », a dit le président américain à la Maison Blanche.

Une rencontre secrète

La présidence sud-coréenne a publié des photographies montrant des poignées de main entre M. Moon et M. Kim, samedi, ainsi que la sœur de ce dernier, Kim Yo-jong, qui a joué un rôle public important récemment dans les discussions avec le Sud, notamment à la tête d’une délégation venue aux Jeux olympiques d’hiver en février. La rencontre entre MM. Moon et Kim s’est déroulée dans un bâtiment du côté nord-coréen de Panmunjom, village où avait été signé l’armistice entre les deux Corées, en 1953.

La rencontre de samedi, la quatrième entre les dirigeants des deux pays toujours techniquement en guerre, s’est déroulée dans le plus grand secret, les journalistes ayant été prévenus après sa tenue, à la différence de la rencontre du 27 avril, qui s’était déroulée sous l’œil des caméras. De prochains pourparlers inter-coréens « à haut niveau » auront lieu vendredi prochain, a ajouté KCNA.

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