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Jours tranquilles à Paris
20 mai 2019

Michel Barnier veut « être utile » après les européennes

barnier

Le négociateur du Brexit veut continuer de s’impliquer après les élections du 26 mai mais refuse de se positionner officiellement en successeur de Jean-Claude Juncker à la Commission.

Michel Barnier veut « être utile » dans la prochaine mandature européenne, confie le négociateur en chef du Brexit pour l’UE dans un entretien au Journal du Dimanche (JDD), sans aller jusqu’à confirmer l’ambition qu’on lui prête de présider la Commission européenne.

« Je prends ma part au débat d’idées et je veux être utile », répond le commissaire européen français au JDD qui lui demande s’il est en campagne pour succéder à Bruxelles au Luxembourgeois Jean-Claude Juncker.

En France, la majorité présidentielle plaide de plus en plus ostensiblement pour une candidature de M. Barnier à la présidence de la Commission. Et le fait que l’ancien ministre gaulliste ait affirmé qu’il voterait aux européennes du 26 mai pour la liste Les Républicains semble n’y rien changer.

« Une situation d’alerte grave »

M. Barnier milite d’ailleurs dans le JDD pour une coalition large en Europe : « Demain, pour répondre à la colère sociale et territoriale qui s’exprime, pas seulement avec les “gilets jaunes” en France, il faudra avoir du courage et de la force, celle d’une coalition de projets réunissant plusieurs groupes. Nous sommes dans une situation d’alerte grave. Il ne s’agira plus de s’opposer, mais d’agir. »

M. Barnier, invoquant l’urgence de protéger l’Europe face aux « autres grandes puissances qui ne nous attendent pas », livre un quasi-programme de mandature et place en tête de ses priorités le changement climatique.

Il faut selon lui « lancer un “New Green Deal” européen. Par ailleurs, maîtriser les migrations, construire une nouvelle économie, pour faire face à la guerre technologique. Des millions d’emplois en jeu ! Et aussi faire plus pour la défense européenne ».

« Beaucoup de ces chantiers rejoignent le projet européen d’Emmanuel Macron. Il faudra y travailler ensemble », ajoute-t-il.

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