Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Jours tranquilles à Paris
17 septembre 2020

Ailona Hulahoop

ailo

Publicité
16 septembre 2020

Navalny empoisonné : le diagnostic confirmé

Des laboratoires français et suédois ont confirmé le diagnostic fait par l’Allemagne d’un empoisonnement d’Alexeï Navalny par un puissant agent neurotoxique. Après l’Allemagne, les Etats-Unis, l’UE et le G7, Emmanuel Macron a demandé lundi des comptes à Vladimir Poutine.

Des laboratoires français et suédois ont analysé des « échantillons prélevés » sur l’opposant russe Alexeï Navalny, hospitalisé à Berlin, et confirmé un empoisonnement par un agent neurotoxique de type Novitchok, a annoncé, lundi, le gouvernement allemand. Un laboratoire militaire allemand avait déjà conclu, le 3 septembre, à l’empoisonnement de l’opposant russe, âgé de 44 ans, par ce puissant agent neurotoxique, ce que Moscou continue de contester.

L’utilisation de Novitchok « constitue une grave violation de la Convention sur les armes chimiques », a rappelé le porte-parole allemand.

« Il peut quitter son lit »

Berlin a « donc sollicité l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC) dans l’analyse des preuves dans l’affaire Navalny ».

L’OIAC a ainsi prélevé, à son tour, « des échantillons de M. Navalny et a pris les mesures nécessaires pour les faire analyser par les laboratoires de référence de l’OIAC », ont précisé les autorités allemandes qui renouvèlent « l’appel lancé à la Russie pour qu’elle apporte des éclaircissements à ce qu’il s’est passé ».

La Russie a demandé que Berlin remette l’ensemble de son dossier sur l’opposant russe, notamment les analyses d’un laboratoire militaire allemand. Les autorités russes affirment que leurs analyses, effectuées lors de l’hospitalisation d’Alexeï Navalny à Omsk (Sibérie), avant son transfert vers l’Allemagne, n’avaient révélé aucune substance toxique dans son organisme. À noter que l’état de santé d’Alexeï Navalny continue de « s’améliorer », a annoncé, lundi, l’hôpital berlinois de la Charité, précisant qu’il pouvait désormais « temporairement quitter son lit ».

« Des accusations malvenues »

Lors d’un entretien téléphonique, le président français a demandé à son homologue russe que « toute la lumière soit faite, sans délai », sur la « tentative d’assassinat » d’Alexeï Navalny, qu’il a qualifiée « d’empoisonnement », a annoncé l’Elysée.

Jusqu’à présent, la France s’était exprimée sur cette affaire dans le cadre du G7 et de l’UE au niveau du ministère des Affaires étrangères.

Répondant à Emmanuel Macron, Vladimir Poutine a dénoncé des accusations « non étayées ». Ils les a jugées « malvenues » et a une nouvelle fois réclamé que Berlin fournisse « les échantillons biologiques » ayant permis aux spécialistes allemands de pointer du doigt une substance de type Novitchok.

16 septembre 2020

VÉHICULES ÉLECTRIQUES - De belles anciennes au cœur électrique

2cv électrique

Article de Catherine Pacary

A Cassis, un pionnier du « rétrofit » transforme d’antiques Citroën 2 CV et Méhari en véhicules « zéro émission »

Cassis, son petit port de pêche, ses calanques, son cap Canaille… Sur les hauteurs de la ville des Bouches-du-Rhône, le cadre beaucoup moins glamour du Technoparc du Brégadan abrite une autre curiosité locale : les véhicules électriques du 2 CV Méhari Club. Cette entreprise réputée de longue date pour l’entretien et la rénovation de ces deux modèles Citroën patrimoniaux s’est convertie au « rétrofit ». Comprendre : adapter un moteur électrique à bord d’un véhicule ancien.

Administrativement parlant, les Méhari électriques, baptisées « Eden », sont des « quadricycles lourds de catégorie L7e », précise Julien Vagner, directeur général du 2 CV Méhari Club, repris avec son ami Stéphane Wimez il y a six ans. C’est sous ce statut qu’elles ont été produites et vendues à une cinquantaine d’exemplaires depuis trois ans, à une période où la conversion d’un modèle thermique en électrique ne pouvait faire l’objet d’une immatriculation en bonne et due forme, à moins d’être homologuée à l’étranger. Pour cette raison, les 2 CV dites « R-Fit » garées à côté et équipées d’un « kit » rétrofit sont des prototypes.

Le 3 avril, le décret du 13 mars 2020 encadrant et autorisant le rétrofit a été publié au Journal officiel. Désormais les véhicules essence ou diesel de plus de 5 ans, et les deux et trois-roues motorisés de plus de 3 ans, peuvent passer au 100 % électrique, à condition de respecter quelques règles comme le maintien d’un poids constant et le passage par un atelier homologué. Une dizaine de jeunes entreprises sont sur les rangs de ce micromarché, regroupées dans l’association Acteurs de l’industrie du rétrofit électrique (AIRe), dont Julien Vagner est vice-président et qui a mené un lobbying actif pour faire évoluer la législation.

« Et ça a la patate ? »

Reste à décrocher l’ultime sésame, l’homologation. A cette fin, un prototype 2 CV R-Fit est actuellement soumis à une série de tests à l’issue desquels l’atelier du club aura l’autorisation d’installer en série le kit moteur-batteries, d’apposer sa plaque minéralogique et de délivrer une carte grise. « Le Covid nous a fait perdre trois à six mois, concède Julien Vagner, mais nous pensons pouvoir prendre les commandes pour Noël. » En attendant, « la vente de pièces détachées représente encore 80 % de notre chiffre d’affaires ». Parmi ses clients amoureux de belles anciennes, une centaine se disent intéressés par le passage à l’électrique, convaincus de la nécessaire évolution de la voiture vers une motorisation décarbonée, mais aussi par l’agrément de la conduite et l’envie de préserver le patrimoine automobile.

« Et ça a la patate ? », demande un père de famille, alors que Julien Vagner soulève le capot pour dévoiler le parallélépipède noir propulseur (les batteries sont à l’arrière). Au volant, l’Eden à boîtier automatique affiche 136 km d’autonomie (admirez la précision !) et 3 h 30 de recharge sur une prise standard, mais elle reste avant tout une Méhari. Ouverte, amusante, chaloupée et parfaite sur le pourtour méditerranéen pour relier la maison à la plage ou à la boulangerie, à 45 km/h maxi. « Une quatrième voiture », s’amuse M. Vagner, qui pense même, pour accentuer le côté fun, ajouter un bruit de cigale à la motorisation électrique trop silencieuse.

Par comparaison, la 2 CV R-Fit est une bombe avec ses 85 km/h propulsés par un moteur de 15 kW (20 ch), avec une autonomie de 100 km. D’autant que les routes escarpées des calanques et les rares petites rues autorisées aux voitures du cœur de Cassis sont limitées à 30 km/h ou 50 km/h. L’iconique levier de vitesse à boule reste présent, à ceci près qu’il ne sert pas à grand chose. « On se met en troisième et on peut passer partout », insiste Julien Vagner. En effet, la transmission d’origine a été volontairement conservée pour rester dans l’esprit « deudeuche », ce qui n’empêche pas la 2 CV électrique de grimper les côtes avec plus d’aisance que ses aïeules thermiques et de « gîter » toujours autant dans les virages. « On pourrait faire plus rapide, avec une autonomie plus importante, mais ce serait beaucoup plus cher », dit-il. Difficilement envisageable. Même avec l’aide de l’Etat (de 5 000 euros à 9 000 euros), le kit R-Fit (pack batterie lithium-fer-phosphate, moteur électrique) est facturé 14 000 euros, main-d’œuvre incluse. Compter 23 000 euros pour une 2 CV entièrement restaurée et 24 000 euros pour une Eden neuve. De quoi hésiter.

« L’électrique, c’est schizophrène ! », s’exclame Julien Vagner. « C’est vrai, poursuit-il. Si toutes les voitures passaient à l’électrique, on ne pourrait pas fournir l’électricité nécessaire. » Affirmation inexacte. Selon le rapport du 15 mai 2019 de RTE, le gestionnaire du réseau de transport d’électricité, le système électrique français pourrait tout à fait répondre aux besoins. En revanche, RTE et Julien Vagner se retrouvent sur le long terme pour tabler sur l’hydrogène, solution technique d’ailleurs prévue dans le cadre de la récente homologation du rétrofit.

« Si la France décroche la timbale de l’hydrogène, s’enthousiasme à son tour Arnaud Pigounides, fondateur de Retrofuture Electric Vehicles et président de l’AIRe, cela veut dire des piles à combustible moins chères, un système de batteries plus petites et un réservoir à hydrogène que l’on pourra recharger tous les 500 km comme si on faisait un plein de carburant. » Dans ce cas, n’est-il pas paradoxal de s’investir autant dans le rétrofit ? « L’électrique est une très bonne transition, on en a pour vingt ans ! », assure Julien Vagner.

16 septembre 2020

Fanny Müller

fanny57

16 septembre 2020

Vu sur internet

mavrin natacha

Publicité
16 septembre 2020

Valéry Giscard d’Estaing souffre d’une « légère infection »

L’ancien président Valéry Giscard d’Estaing, hospitalisé lundi à Paris, n’a pas contracté le coronavirus et « il se sent bien » malgré une « légère infection aux poumons », a indiqué son cabinet mardi, dans un communiqué. L’ex-chef de l’État (1974-1981), âgé de 94 ans, a été admis à l’hôpital Georges Pompidou. Selon le communiqué, Valéry Giscard d’Estaing « suit un traitement de quelques jours. » L’ancien Président avait, « par précaution », été admis en réanimation, où une batterie de tests a été menée, a ensuite précisé son cabinet.

15 septembre 2020

VGE hospitalisé...

VGE hospitalisé

15 septembre 2020

Francis Bacon

bacon50

15 septembre 2020

Palais de l'Elysée - Présidence de la République

elysée

15 septembre 2020

Clara Morgane

clara21

Publicité
Publicité