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10 février 2019

Algérie : le président Abdelaziz Bouteflika est candidat à un 5e mandat successif

boute

Le chef de l'Etat, âgé de 81 ans, est au pouvoir depuis 1999.

Il est décidé à rempiler. Le président algérien, Abdelaziz Bouteflika, 81 ans, est candidat à la présidentielle du 18 avril, lors de laquelle il briguera un cinquième mandat successif, a annoncé dimanche 10 février l'agence de presse officielle APS. Le chef de l'Etat, au pouvoir depuis 1999, a annoncé sa candidature dans un message à la nation transmis à l'agence, qui le diffusera ultérieurement dans la journée.

Les quatre partis de l'alliance au pouvoir avaient déjà annoncé, la semaine dernière, leur souhait de présenter la candidature du président algérien. Outre le Front de libération nationale (FLN), au pouvoir depuis l'indépendance de l'Algérie, dont Abdelaziz Bouteflika est le président, cette coalition comprend le Rassemblent national démocratique (RND), parti du Premier ministre, Ahmed Ouyahia, le Rassemblement de l'espoir de l'Algérie (TAJ) et le Mouvement populaire algérien (MPA).

Le président algérien est pourtant diminué par les séquelles d'un accident vasculaire cérébral (AVC) dont il a été victime en 2013. Depuis, il n'apparaît que très rarement en public.

10 février 2019

Mohammed Ben Salman (no comment !)

MBS

Après l’affaire Khashoggi, le procès en trompe-l’œil du commando d’Istanbul

Par Benjamin Barthe, Riyad, envoyé spécial - Le Monde

L’opacité entretenue sur cette procédure judiciaire fait craindre que le pouvoir saoudien renâcle à faire la lumière sur ce scandale et à en tirer les leçons appropriées.

La deuxième audience de ce que les autorités saoudiennes présentent comme le procès de l’affaire Khashoggi s’est tenue jeudi 31 janvier, à Riyad, dans le secret le plus complet.

Les onze personnes que le royaume tient pour responsables de l’assassinat du journaliste, dont cinq sont passibles de la peine de mort, ont comparu devant les juges à la dérobée. En l’absence de la presse qui n’a pas été prévenue, comme c’était le cas déjà à l’ouverture du procès, le 3 janvier. Et sans même que le bureau du procureur général ne publie un communiqué après coup.

C’est la rapporteure spéciale des Nations unies (ONU) sur les exécutions extrajudiciaires, la Française Agnès Callamard, chargée d’enquêter sur la mort de M. Khashoggi, qui a révélé, jeudi 7 février, la tenue de cette deuxième session, dont elle a pris connaissance, inopinément, lors d’un déplacement en Turquie.

L’opacité entretenue sur cette procédure judiciaire fait craindre que le pouvoir saoudien renâcle à faire la lumière sur ce scandale et à en tirer les leçons appropriées. « On n’a pas vu passer de réformes de fond, susceptibles d’empêcher qu’une telle histoire se reproduise », déplore un fin connaisseur du royaume.

Enregistrements audios « épouvantables »

Figure de la presse saoudienne, exilé aux Etats-Unis et recruté par le Washington Post, dans les pages duquel il critiquait l’autoritarisme du prince héritier Mohammed Ben Salman, dit « MBS », l’homme-orchestre de la monarchie, Jamal Khashoggi a été tué le 2 octobre 2018, dans le consulat de son pays à Istanbul (Turquie). L’opération a été menée par un commando de quinze agents saoudiens, qui lui ont administré une injection létale, avant de démembrer son corps.

Selon Riyad, cette équipée, qui aurait eu pour but de rapatrier le dissident vivant mais aurait mal tourné, a été conçue par le numéro deux des services de renseignements extérieurs, le général Ahmed Al-Assiri, à l’insu de Mohammed Ben Salman. Une version contestée par la CIA. Compte tenu du rôle central du dauphin dans les affaires du royaume, la centrale d’espionnage américaine estime que l’opération n’a pas pu être menée sans son aval.

Le New York Times a d’ailleurs apporté, le 7 février, un nouvel élément à charge contre le prince héritier. Citant plusieurs sources ayant eu accès à des écoutes des renseignements américains, le quotidien américain affirme qu’en septembre 2017, MBS a déclaré à l’un de ses conseillers être prêt à utiliser « une balle » contre M. Khashoggi si ce dernier ne rentrait pas en Arabie saoudite.

La pression sur Riyad repart d’autant plus à la hausse que l’enquêtrice de l’ONU, Agnès Callamard, a affirmé détenir les preuves de l’implication de « responsables de l’Etat d’Arabie saoudite » dans le meurtre du chroniqueur du Washington Post. Son équipe a eu accès aux enregistrements audios « épouvantables », réalisés par les services de renseignements turcs, à l’intérieur du consulat saoudien d’Istanbul, lors de la venue de M. Khashoggi.

« Apportez-moi la tête du chien »

Pour convaincre ses alliés de sa bonne foi, la direction saoudienne a permis à des représentants de plusieurs ambassades étrangères d’assister au procès. Sollicitée par Le Monde, l’ambassade de France, qui était présente, s’est refusée à tout commentaire. Après la première audience, le bureau du procureur avait simplement déclaré que les accusés avaient reçu une copie de l’acte d’accusation et un délai additionnel pour préparer leur défense. Sans fournir leur identité.

Le Monde a néanmoins appris, de sources sûres, qu’Ahmed Al-Assiri et Maher Al-Mutreb, un autre officier de renseignement, considéré comme le chef du commando à Istanbul, figurent parmi les onze personnes jugées. Selon nos informations, Ahmed Al-Assiri, qui servait comme porte-parole de la coalition arabe intervenant militairement au Yémen avant de passer dans le monde du renseignement, a démenti tout rôle dans la machination qui a coûté la vie à Jamal Khashoggi.

En revanche, Saoud Al-Qahtani, exécuteurs des basses œuvres de MBS, dont le limogeage avait été annoncé en même temps que celui d’Ahmed Al-Assiri, n’a pas comparu devant le tribunal. Pour une raison inexpliquée, cet ancien conseiller à la cour royale, chargé de la lutte contre la dissidence ne semble pas avoir été inculpé.

Selon le procureur adjoint, l’homme a pourtant rencontré Maher Al-Mutreb, avant son départ pour Istanbul, lui expliquant que M. Khashoggi constituait une menace pour le royaume. D’après l’agence Reuters, il aurait même participé à l’interrogatoire du journaliste, peu avant sa mise à mort, via une connexion Skype, établie entre Riyad et le consulat. Un échange qui se serait terminé sur un ordre glaçant : « Apportez-moi la tête du chien ».

Rassurer l’allié américain

L’absence de Saoud Al-Qahtani au procès et les articles de la presse américaine qui le présentent comme toujours actif auprès de MBS décrédibilisent encore un peu plus la procédure. « Il jouit d’une plus grande liberté de mouvement que le prince Walid Ben Talal, relève une source bien informée, en référence à l’ex-première fortune du monde arabe, arrêtée, avec des dizaines d’autres dignitaires, dans la rafle anticorruption du Ritz-Carlton en 2017. Ce n’est pas bon signe. »

Fin décembre 2018, à la suite d’un remaniement gouvernemental, deux hommes d’expérience ont intégré l’exécutif saoudien. Ibrahim Al-Assaf, ministre des finances pendant vingt ans sous les rois Fahd et Abdallah, a pris la tête de la diplomatie, à la place d’Adel Jubeïr, un habile technocrate, rétrogradé au rang de ministre d’Etat pour les affaires étrangères. Moussa’d Al-Aïban, ancien « sherpa » (conseiller diplomatique) d’Abdallah, a été placé à la tête du Conseil de sécurité nationale, une entité en sommeil ces dernières années.

Mais rien ne garantit que ces nominations apportent au royaume la dose de sagesse qui lui manque sur la scène internationale et dont atteste la série de crises dans lesquelles il s’est empêtré ces dernières années (Yémen, Qatar, séquestration du premier ministre libanais, Saad Hariri, Khashoggi, etc.).

Aux affaires étrangères, Ibrahim Al-Assaf se fait pour l’instant discret. On dit qu’il pourrait se consacrer à la réforme du ministère, une institution sclérosée, laissant Adel Al-Jubeïr occuper le devant de la scène. La capacité de Moussa’d Al-Aïban à redynamiser le Conseil de sécurité nationale dépendra des moyens et du soutien politique qu’il obtient. La mise en avant de ce grand commis de l’Etat, proche des Etats-Unis, semble destinée à rassurer l’allié américain.

« MBS », Un suspect qui risque de n’être jamais jugé

Quant à la refonte des services de renseignements, annoncée en octobre 2018 et confiée à Mohammed Ben Salman, il est peu probable qu’elle produise un résultat tangible. Pour une raison simple : cette réforme a déjà eu lieu, en 2017, avec la création de la Présidence de la sécurité de l’Etat. Cette nouvelle structure, rattachée à la cour royale, a absorbé plusieurs organes qui dépendaient du ministère de l’intérieur, comme les forces spéciales et les renseignements intérieurs.

Mohammed Ben Salman, qui avait déjà la haute main sur le renseignement extérieur, chapeaute, depuis cette réorganisation, la totalité de l’appareil sécuritaire saoudien. C’est ce qui explique qu’en dépit des dénégations de Riyad, il reste, pour la plupart des observateurs, le principal suspect de l’affaire Khashoggi. Un suspect qui risque de n’être jamais jugé.

Le président américain Donald Trump avait en effet jusqu’à vendredi pour dire, à la demande du Congrès américain, si le prince héritier saoudien est responsable de l’assassinat et, le cas échéant, prendre des sanctions à son encontre. Son administration, attachée à préserver la relation avec Riyad, a ignoré cette échéance légale, au motif qu’elle a déjà sanctionné dix-sept responsables saoudiens moins haut placés.

10 février 2019

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Bonne Année du Cochon

Le défilé du Nouvel an du Marais, Place de la République  Le traditionnel défilé du Nouvel an Chinois de Paris du 3e et 4e arrondissement, se déroule cette année le dimanche 10 février 2019.

bonne année

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